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Rabah Bitat

homme d'État algérien De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Rabah Bitat
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Rabah Bitat (en arabe : رابح بيطاط, en berbère : ⵔⴰⴱⵃ ⴱⵉⵟⴰⵟ), né le à Aïn Kerma (actuelle Messaoud Boudjriou, wilaya de Constantine) et mort le à Paris 14e[1], est un militant nationaliste et homme d'État algérien, un des six fondateurs du Front de libération nationale en 1954, et, après l'indépendance, plusieurs fois ministre. Il a aussi été chef de l'État par intérim durant 45 jours en 1978, à la suite du décès de Houari Boumédiène.

Faits en bref Fonctions, Président de l'Assemblée populaire nationale ...
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Biographie

Résumé
Contexte

L'engagement nationaliste

Il adhère jeune au Parti du peuple algérien (PPA) de Messali Hadj, puis au Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD). Après la guerre, il fait partie de l'Organisation spéciale (OS), branche clandestine du MTLD. À la suite de l'attaque de la poste d’Oran, il est condamné par contumace à dix ans de prison.

Au cours de l'année 1954, alors que le MTLD connaît un conflit grave entre « messalistes » et « centralistes », il répond favorablement au projet de Mohamed Boudiaf et Mourad Didouche de créer un parti vraiment révolutionnaire et il est l'un des militants, souvent des anciens de l'OS, à l'origine du Comité révolutionnaire d'unité et d'action ; en , après la « réunion des 22 » dans une modeste villa du Clos Salambier appartenant à Lyès Deriche, il est un des six membres[2] du conseil dirigeant du CRUA et lorsque celui-ci devient le FLN en octobre, il fait encore partie du conseil porté à neuf membres par l'entrée des trois délégués au Caire (Aït Ahmed, Ben Bella, Khider).

La guerre d'indépendance

Dès la création du FLN, Rabah Bitat est responsable de la Wilaya IV[3]. Le , jour de la Toussaint rouge, il organise l'action dans cette zone.

En 1955, il fut arrêté par les autorités coloniales et condamné à la prison à vie, puis libéré après le cessez-le-feu en .

Après l'indépendance

Vice-président du conseil dans le premier gouvernement d'Ahmed Ben Bella le , il démissionne en novembre 1963.

Après avoir rejoint l'opposition à Paris, il rallie le coup d'État du colonel Boumediène () et est nommé ministre d'État sans portefeuille le .

Il devient ministre des Transports le , poste qu'il occupe jusqu'au , devenant président de l'Assemblée populaire nationale.

Constitutionnellement, il est le second personnage de l'État, aussi, à la mort de Houari Boumédiène le , il assure l'intérim de la présidence de la République algérienne démocratique et populaire durant les 45 jours prévus par la constitution pour organiser une nouvelle élection présidentielle.

Il est réélu président de l'Assemblée nationale en 1982, 1987 et 1989, mais démissionne le pour exprimer son désaccord avec la politique suivie par le président Chadli Bendjedid.

Retiré de la vie politique pendant une décennie, il soutient activement la candidature d'Abdelaziz Bouteflika en 1999 ; élu, celui-ci le désigne comme envoyé spécial pour plusieurs missions et le charge de le représenter personnellement lors de l'investiture de Thabo Mbeki en Afrique du Sud.

Il meurt le à l'hôpital Broussais à Paris, au lendemain de son transfert depuis l'Algérie[4].

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Galerie

Hommages

Décorations

Notes et références

Liens externes

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