Raymond Sergeant

Raymond Georges Sergeant, né le 12 décembre 1898 à Roubaix et mort le 10 aout 1969 à Marcq-en-Barœul^[1], fut président de la fédération française d'athlétisme de 1954 à 1957.

Raymond Sergeant

Fonctions

Président Fédération française des médaillés de la jeunesse, des sports et de l'engagement associatif (d)
1968-1969
Président Fédération française d'athlétisme
1954-1957
Maire-adjoint (en) Lille
1942-1944

Biographie

Naissance	12 décembre 1898 Roubaix
Décès	10 août 1969 (à 70 ans) Marcq-en-Barœul
Nationalité	française

Autres informations

Membre de	Fédération française d'athlétisme Fédération française des médaillés de la jeunesse, des sports et de l'engagement associatif (d)
Distinctions	Liste détaillée Médaille d'or de l'Éducation physique (d) (1934) Chevalier de la Légion d'honneur‎ (1937) Officier de la Légion d'honneur‎ (1950) Officier de l'ordre du Mérite social (1954) Officier d'académie Officier de l'ordre du Nichan Iftikhar

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Biographie

Tout jeune, il s'intéresse au sport. Il est tour à tour footballeur, escrimeur, tennisman, gymnaste, athlète. Pendant la première guerre, mondiale, Il est 23 mois prisonnier civil et connait la dure captivité des Brassards rouges^[2] dès novembre 1916. Récupéré de la classe 1918, le 14 juin 1919, il est affecté au 43e R.I., sergent, secrétaire du colonel. Au régiment, Raymond Sergeant continue son activité sportive, il est le capitaine de l'équipe régimentaire du 43e R.I., en 1919-1920. Puis rendu à la vie civile, footballeur à L'Etoile Club Lillois et en 1924 à l'Iris Club lillois^[3]. Il en devient le secrétaire général adjoint, en 1926, membre de la commission de rugby, puis vice-président de l'Iris, président des sections de football et d'athlétisme de ce club^[4],[5].

Il dirige la société Sergeant et Cie, 123 rue National à Lille, agent général de la Compagnie industrielle et commerciale du cycle et de l'automobile (Cicca), société commerciale des produits Brampton, accessoires pour automobiles^[6].

Déjà président du Moto Sporting-Club de Lille, en 1929, il prend la présidence de la section d'athlétisme de l'Iris Club Lillois^[7]. En 1931, il est président du district terrien de la Ligue du Nord d'athlétisme, puis président de la Ligue des Flandres en 1933^[8] jusqu'en 1967. Puis, tout en restant au Comité Directeur de cette Ligue, il passe le flambeau de la présidence^[9].

En novembre 1936, il devient président de la fédération des sociétés d'éducation physique et de préparation militaire de la 1e région.

Membre du conseil fédéral en 1933, Raymond Sergeant entre, en 1935, au Comité Directeur de la Fédération française d'athlétisme.

Mobilisé en 1939, comme officier des formations sanitaires. A la mort de Henri Jooris, il devient le président de l'Union des Ligues et Associations Sportives du Nord. En 1941, il est nommé délégué régional du commissaire général à l’Education générale et aux Sports, Jean Borotra, pour la zone interdite^[10]. En 1942, il est membre du conseil municipal de Lille^[11], adjoint au maire Paul Dehove, chargé des sports.

Après-guerre, Il devient vice-président de la FFA, poste qu'il occupe pendant plus de quinze ans et accède à la présidence en mars 1954, succédant, après le renoncement de René Pisticcini, à Paul Méricamp^[12],[13]. Il démarre des épreuves sur piste couverte et met sur pied le Match des Six Nations. Il quitte cette présidence, trop absorbante pour ses occupations professionnelles, en 1957 et redevient en 1960 vice-président. En 1969, il décide de renoncer à faire partie du Comité Directeur et est nommé Président honoraire^[9].

Décorations

• Chevalier de la Légion d'honneur (1937)^[14],[15].
• Officier de la Légion d'honneur (1950)^[16],[17].
• Chevalier de l'ordre des Palmes académiques (Officier d'académie)^[4].
• Officier de l'ordre du Mérite sportif‎ (Médaille d'or de l'Education physique) 1934^[18]
• Officier de l'ordre du Mérite social (1954)^[19]
• Officier du Nichan Iftikhar^[4].