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Rebecca Enonchong
entrepreneuse camerounaise De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Rebecca Enonchong, née le au Cameroun est une entrepreneuse camerounaise, fondatrice et directrice de AppsTech[1]. Elle est surtout connue pour son travail de promotion de la technologie en Afrique.
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Enonchong a été la lauréate de divers prix auprès d'organisations telles que le Forum économique Mondial. Forbes la classait parmi les 10 Femmes Tech Fondateurs à observer en Afrique durant l'année 2014.
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Biographie
Résumé
Contexte
Début et éducation
Enonchong est née au Cameroun en 1967[2]. Son père était le Dr Henry Ndifor Abi Enonchong, qui était un célèbre avocat au Cameroun. Alors que Enonchong a grandi au Cameroun, son père a aidé à créer le Federal Cameroon Bar Association et son successeur, le Barreau du Cameroun[3].
Durant son adolescence, Enonchong déménage aux États-Unis avec sa famille[4]. Pendant ses études, à partir de l'âge de 15 ans, elle vend en porte-à-porte des abonnements aux journaux. Elle devint manager dans la même entreprise à l'âge de 17 ans[5].
Enonchong fréquente l'Université Catholique d'Amérique, où elle obtient un Bachelor of Science et aussi une Master of Science en économie[6].
Carrière
| Vidéos externes | |
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Rebecca Enonchong : "L’Afrique est en tête sur le paiement mobile" | 15 mai 2019 France 24 |
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Using your tool kit to push ahead | Rebecca Enonchong | TEDxEuston 3 mars 2020 TEDx Talks |
Après avoir terminé ses études, Enonchong a continué à travailler pour un certain nombre d'organisations, dont la Banque Inter Américaine de Développement (Bid) et Oracle Corporation[7].
En 1999, elle a fondé la société AppsTech[8],[9], à Bethesda au Maryland. L'activité d'Appstech consiste à fournir des solutions globales pour les applications d'entreprise[10]. L'entreprise est partenaire Platinum d'Oracle et a des clients dans plus de 40 pays[10].
AppsTech a également ouvert des bureaux dans plusieurs pays, y compris en Afrique, au Ghana en 2001 puis au Cameroun en 2002[11]. Enonchong décrit cette expérience camerounaise comme ayant été très difficile, et ayant conduit à la fermeture de certaines des filiales de la société[12].
En 2002, Le Forum Économique Mondial de Davos, en Suisse nomme Enonchong « Global Leader for Tomorrow (GLT) », aux côtés d'autres entrepreneurs des technologies numériques, tels que Larry Page, cofondateur de Google et Marc Benioff, directeur général de Salesforce.com[13].
En 2013, elle fait partie des finalistes pour le « African digital woman award »[14]. En , Forbes la classe parmi les 10 « Femmes Tech Fondateurs à suivre en Afrique »[10].
Enonchong a également acquis une certaine notoriété comme l'une des sources les plus suivies pour les nouvelles technologies sur l'Afrique sur Twitter, avec plus de 30 mille abonnés. Sa tag, @Africatechie, est devenu le surnom d'Enonchong dans les cercles des technologies de l'information[15].
Elle contribue à la promotion des start-up au Cameroun en créant ActivSpaces, un pépinière pour les nouvelles technologies[16] basée dans la Silicon Mountain.
Enonchong a été élue en , Présidente du conseil d'administration d'Afrilabs[17], le plus grand réseau panafricain de centres d’innovation technologique. Elle a été réélue à ce poste en 2019[18].
Elle est primée lors de la Journée de la femme digitale le , du Margaret d’honneur, pour son soutien en tant que présidente d'Afrilabs, au développement des start-ups africaines; de même que la camerounaise Arielle Kitio, lauréate du prix de la Femme Digitale Africaine de l’année et de la slameuse française Diariata N’Diaye, Prix Coup de Cœur 2019[19].
En août 2021, Rebecca Enonchong, a été interpellée et placée en garde vue à Douala, pour le motif d'« outrage à magistrat ». Ses avocats dénoncent un « grave abus d'autorité » de la part du système judiciaire. Après trois jours de garde à vue,elle est finalement libérée le 13 août 2021 après une forte mobilisation sur les réseaux sociaux. Les raisons de son arrestation restant superflues, Madame Enonchong va révéler qu'elle a autre fois eu des malentendus avec le procureur général qui ordonna son arrestation[20].
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Travail à but non lucratif
Enonchong a passé une grande partie de sa carrière à la promotion de la technologie en Afrique. Elle a effectué les travaux aux États-Unis et en Afrique. Elle a été la fondatrice et Présidente de l'Africa Technology Forum, organisation à but non lucratif dédiée à l'aide à l'accès à la technologie et au développement des start-up en Afrique[4].
Enonchong est membre du conseil d'administration de la Fondation Salesforce.com[21]. Elle est sur le bord de VC4Africa, qui est l'une des plus grandes communautés en ligne en Afrique, qui est dédié aux entrepreneurs et aux investisseurs[22]. Elle est membre du UK Department for International Development’s Digital Advisory Panel[23], et a travaillé avec les nations Unies dans le cadre du Women Global Advisory Committee et du United Nations ICT Task Force[24].
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Les reconnaissances
- Enterprise Africa – Afrique Entrepreneur Award (2001)[citation nécessaire]
- Forum Économique mondial – Leader Mondial de Demain (2002)
- Numérique des Femmes – Africaine de la Femme Digitale de l'Année Finaliste (2013)[14]
- WIE (les Femmes, l'Inspiration et le Réseau de l'Entreprise) - 2013 WIE Afrique de Puissance de la Femme[25]
- New African - 50 Femmes d'Affaires en 2013[26]
- Black Enterprise – 2014 Femmes de Pouvoir[27]
- C'Actualité Afrique – 10-Africains de faire des vagues dans la technologie (2014)[28]
- Forbes – 10 Femelle Tech Fondateurs De Regarder En Afrique (2014)[29]
- Magaret d'Honneur, Journée de la femme digitale (2019)[19]
Références
Voir aussi
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