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Roger Frey

homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Roger Frey
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Roger Frey, né le à Nouméa (Nouvelle-Calédonie) et mort le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est un homme politique français. Il est ministre de l'Intérieur sous Charles de Gaulle entre et , puis président du Conseil constitutionnel de à .

Faits en bref Fonctions, Président du Conseil constitutionnel français ...

Il fait partie des « barons du gaullisme ».

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Biographie

Résumé
Contexte

Jeunesse et études

Son père, François Frey, était inspecteur général de la société Le Nickel. Roger Frey fréquente le lycée Stanislas. Il étudie ensuite à l'École libre des sciences politiques[1].

Parcours professionnel

De 1936 à 1939, il dirige les affaires familiales de nickel en Nouvelle-Calédonie[2]. En 1940, il rejoint la France libre et s'engage au bataillon du Pacifique. On le retrouve chargé de mission auprès de Douglas MacArthur, puis soldat dans les campagnes d’Allemagne et d’Autriche, puis en mission en Chine auprès de Mao Zedong et de Zhou Enlai[3].

Parcours politique

En 1947, il adhère au RPF, fait partie du comité directeur du mouvement gaulliste et en devient en 1951 le trésorier. Il siège à l'Union française dès 1952. Il est secrétaire général des Républicains sociaux en 1955. Proche de Jacques Soustelle, il s’active lors de la crise de mai 1958 à préparer le retour de De Gaulle au pouvoir. Il est nommé membre du comité consultatif constitutionnel.

Aux élections législatives de 1956, il est candidat tête de liste dans la deuxième circonscription du Rhône. Sa liste obtient 5 % des suffrages exprimés et n'obtient aucun élu.

Il est secrétaire général de l’UNR de 1958 à 1959, et attaché au cabinet de Jacques Soustelle, alors ministre de l'Information. Il est lui-même ministre de l’Information du au puis ministre délégué auprès du Premier ministre jusqu'au , dans le gouvernement Michel Debré.

Il est ensuite ministre de l’Intérieur, de à , dans les gouvernements Debré et Georges Pompidou. Il met en place une police parallèle, les barbouzes, pour lutter contre les activités de l’OAS à la fin de la guerre d'Algérie[4],[5]. Il fait réprimer une manifestation d’Algériens le , au cours de laquelle plusieurs centaines d'Algériens sont massacrés par la police et jetés dans la Seine, notamment près du pont de Bezons. Certains corps ne sont pas retrouvés et d'autres encore sont pendus. La gauche critique son action lors de la manifestation au métro Charonne en 1962. L’enlèvement de Mehdi Ben Barka par des policiers marocains a lieu en 1965 alors qu’il est place Beauvau, ce qui est à l’origine de l'affaire Ben Barka.

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Tombe de Roger Frey au cimetière de Passy (division 10).

Dans le gouvernement Pompidou (4), il est ministre d’État chargé des Relations avec le Parlement du au . Il occupe la même fonction dans le gouvernement Maurice Couve de Murville du au et dans le gouvernement Jacques Chaban-Delmas dès le , puis il est ministre d’État chargé des Réformes administratives du au .

Député de Paris dès 1962, il ne siège effectivement comme parlementaire qu’à compter du , et préside alors le groupe UDR de l’Assemblée nationale durant un an.

Du au , il est président du Conseil constitutionnel, dont les compétences sont accrues sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing et qui doit aussi examiner la constitutionnalité des nationalisations décidées par la Gauche à compter de 1981.

Fin politique mais personnage réputé secret, Roger Frey fait partie du cercle restreint des barons du gaullisme.

Il est inhumé au cimetière de Passy (division 10)[6].

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Décorations

Notes et références

Voir aussi

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