Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte
Roger Lambert
avocat et homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Remove ads
Charles Roger Gilbert Lambert est un avocat et homme politique français, né le à Clermont-Ferrand et mort le à Clermont-Ferrand.
Remove ads
Biographie
Fils de Marie René Adolphe Frédéric Lambert (1843-1888), Capitaine instructeur au 16e régiment d'artillerie, et de Marie Marguerite Lajat (1851-...), Charles Roger Gilbert Lambert nait le au domicile de ses père et mère situé à Clermont-Ferrand, canton ouest, au 31 rue des Gras[1].
Il épouse, le , à Le Cendre, Marie Louise Mélanie Grassion (1888-...), fille d'André Grassion, négociant, et de Jeanne Marie Gabrielle Frédot[2], avec laquelle il aura deux filles :
- Marcelle qui épousera, en 1934, le lieutenant de vaisseau Marc Antoine, chevalier de la Légion d'Honneur[3],
- Nicole qui épousera, en 1944, Pierre, docteur en droit, diplômé de l'école de sciences politiques[4].
Il meurt, le , sur la place de Jaude, alors qu'il rentre à son domicile, rue Pierre Julien, après avoir plaidé au tribunal de commerce, emporté par une embolie[5].
Remove ads
Carrière juridique
Résumé
Contexte
Élève à l'école Massillon, il poursuit ses études à la faculté de droit de Paris[6],[5].
Diplômé du doctorat en droit, il prête serment et est admis au stage au barreau de Clermont-Ferrand, le , pour être inscrit au tableau, le [6].
Rappelé à l'activité par ordre de mobilisation générale du , il est promu capitaine, le . Il sera détaché, le , comme substitut du conseil de guerre à Clermont-Ferrand[7].
Il est envoyé en congé illimité de démobilisation le [7].
En 1925, il est le conseil de la fédération des syndicats agricoles du Puy-de-Dôme[8].
Il est élu bâtonnier de l'ordre des avocats de Clermont-Ferrand :
- le [9], faisant suite à Eugène L'Ebraly,
- le [10],
- le [11], faisant suite à Edmond Pialoux,
- le [12].
Il est élu membre du conseil de l'ordre :
- le et désigné pour remplir les fonctions de secrétaire[13],
- le et désigné pour remplir les fonctions de secrétaire[14],
- le et désigné pour remplir les fonctions de secrétaire[15],
- le [16],
- le [17],
- le [18],
- le et délégué au bureau de l'assistance judiciaire[19],
- le et délégué au bureau de l'assistance judiciaire[20],
- le et délégué au bureau de l'assistance judiciaire[21],
- le [22],
- le [23].
Remove ads
Engagements et distinctions
Résumé
Contexte
Depuis la création de la faculté libre de droit de Clermont-Ferrand, il est titulaire de la chaire de législation financière[24].
Membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand[24].
En 1936, il est élu membre du comité de l'association nationale des avocats[25].
Engagement politique
Conférencier pour le parti Action Libérale Populaire, il rejoint, en qualité de trésorier, le jeune Parti Républicain Fédéral, créé en , par Jacques Bardoux[26]. Il est d'ailleurs considéré comme l'un des fondateurs du parti dont il sera, jusqu'à son décès, le conseiller juridique et financier[27] ainsi que le trésorier[24],[28].
En vue du 6e congrès de la fédération républicaine et sociale du Massif-central qui doit se tenir, le , à Saint-Affrique, il est désigné représentant de la fédération du Puy-de-Dôme[29]. À l'occasion de ce congrès, il fait insérer dans les statuts, au nom de la fédération du Puy-de-Dôme, un article soulignant son caractère rigoureusement autonome et précisant qu'elle accueille les républicains centristes, les démocrates populaires et les radicaux indépendants[30].
Les élections sénatoriales de 1935
En vue des élections sénatoriales du 20 octobre 1935, il est désigné, le précédent, candidat du parti républicain fédéral, avec Jacques Bardoux et François-Gilbert Sardier, conseiller général du canton de Manzat. Ils se présentent sous l'étiquette des républicains de gauche[31].
Au premier tour des élections qui permet l'élection de Pierre Laval, président du conseil et également candidat dans le département de la Seine, il ne remporte que 146 voix sur les 1 118 suffrages exprimés pour 1 123 inscrits. Du fait d'un ballottage pour trois sièges, un deuxième est organisé. Il recueille 149 voix mais ne passera pas ce deuxième tour. Aucune majorité ne se dégageant, un troisième tour se tient auquel seul Jacques Bardoux participe, pour la liste d'union républicaine. Les sièges seront remportés par les sénateurs sortants des listes radicale et radicale-socialiste, Eugène Chassaing et Paul Malsang, et par le député Eugène Roy, inscrit sur la liste du Front populaire[32].
Remove ads
Décorations
Cité à l'ordre de la 63e division d'infanterie, le , il sera décoré de la croix de guerre[7].
Le , il est nommé chevalier de la Légion d'Honneur[7].
Sources
Wikiwand - on
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Remove ads