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Royal Collection
collection d'œuvres d'art de la famille royale britannique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La Royal Collection est la collection d'œuvres d'art de la famille royale britannique. Elle constitue la plus grande collection privée d'art au monde[1],[2],[3]. Elle est propriété du monarque en tant que souverain, mais est détenue en fiducie pour ses successeurs et la nation[4],[5].
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Aperçu
Résumé
Contexte
Elle est composée de plus d'un million d'objets[6] comprenant 7 000 peintures, 40 000 aquarelles et dessins, et environ 150 000 gravures des « vieux maîtres »[7], 450 000 photographies[8]ainsi que de tapisseries, meubles, céramiques, livres et autres objets d'art. Répartie dans 13 résidences royales historiques au Royaume-Uni, comme Hampton Court ouvert au public mais où ne vit pas la famille royale, alors que d'autres lieux comme Windsor servent à la fois de résidences et sont ouverts au public.
Peintures, dessins et estampes
Les collections de beaux-arts occidentaux comptent parmi les plus grands et les plus importants ensembles existants, avec des œuvres de la plus haute qualité et, dans de nombreux cas, les œuvres des artistes ne peuvent être pleinement comprises sans une étude des collections de la Royal Collection. Il y a plus de 7 000 tableaux, répartis dans les résidences royales et les palais.
La collection ne prétend pas offrir un panorama complet et chronologique des beaux-arts occidentaux, mais elle a été façonnée par les goûts individuels des rois, reines et de leurs familles au cours des 500 dernières années[9].
La collection d’estampes et dessins est basée dans la Salle des Estampes de Windsor et est exceptionnellement riche, avec des collections célèbres de dessins de Léonard de Vinci (550, la plus grande collection du monde), Raphaël, Michel-Ange (20) et Hans Holbein le Jeune (85)[10].
Peintures
- Ecole italienne : Elle occupe une présence écrasante dans la Collection royale, enrichie au XIXe siècle par des exemples médiévaux qui jusque-là étaient sous-estimés. Ce répertoire commence avec Duccio, Gentile da Fabriano, Fra Angelico, Francesco Pesellino et Pietro Perugino, et atteint l’un de ses premiers sommets avec la série de neuf toiles des Triomphes de César, d’Andrea Mantegna. La collection royale expose en prêt, au Victoria and Albert Museum de Londres, la célèbre série des Actes des Apôtres, de Raphaël, sept grands cartons qui ont servi de modèles pour les tapisseries de la chapelle Sixtine au Vatican. Parmi les autres auteurs représentés figurent (par ordre alphabétique) Jacopo Bassano, Giovanni Bellini, Bernini (50 dessins), Bronzino, Canaletto (plus de 50 peintures et 140 dessins, plus grande collection au monde), Caravage (deux peintures, dont La Vocation de saint Pierre et saint André), les Carrache (cinq peintures et plus de 350 dessins), Correggio, Domenichino (1700 dessins), Artemisia Gentileschi (Autoportrait en allégorie de la peinture), Orazio Gentileschi (Joseph et l’épouse de Potiphar), Luca Giordano, Guercino (une peinture et environ 400 dessins), Pietro Longhi, Lorenzo Lotto, Parmigianino, Guido Reni, Giulio Romano (six peintures), Palma l’Ancien, Andrea del Sarto, Titien et Véronèse. À ne pas oublier, les bronzes de Benvenuto Cellini et Leone Leoni (Buste du Grand-Duc d’Albe) ainsi que les trois sculptures d’Antonio Canova, dont Dirce, à l’image de la célèbre Vénus de Pauline Bonaparte de la galerie Borghese à Rome.
- École flamande : Ses représentants sont, sans aucun doute, Rubens (treize peintures, dont l’Assomption de la Vierge et le Portrait équestre de Rodrigo Calderón) et surtout Anton van Dyck, portraitiste de Charles Ier, dont on compte 26 peintures, avec plusieurs portraits essentiels du monarque. On y trouve des exemples de Hugo van der Goes (L’autel de la Trinité), Jan Gossaert, Quentin Massys, Hans Memling, Joos van Cleve (Portrait d’Henri VIII), Pieter Brueghel l’Ancien, Antonio Moro (Portrait de l’infant Jean-Emmanuel du Portugal), ainsi que 27 tableaux de David Teniers le Jeune.
- Ecole hollandaise : Les grands trésors de cette section sont les six peintures de Rembrandt (dont le célèbre Portrait d’Agathe-Bas, 1641) et La Leçon de musique de Vermeer. Il y a sept oeuvres de Jan Steen, cinq d’Adriaen van Ostade, et d’autres de Gerrit Dou, Frans Hals, Meindert Hobbema et Philips Wouwerman.
- Ecole française : La collection de dessins de Nicolas Poussin mérite d’être citée, seulement surpassée par celle du Louvre. Parmi les autres artistes représentés figurent François Clouet (trois tableaux), Georges de La Tour, Le Lorrain (cinq), Eustache Le Sueur et, étonnamment, Claude Monet. C’est l’exception impressionniste dans une collection résolument traditionnelle qui a réduit son expansion au milieu du XIXe siècle.
- Ecole allemande : Cette section est assez nombreuse. Hans Holbein le Jeune, portraitiste à la cour d’Henri VIII, compte sept tableaux, un pâle reflet des collections qui existaient à Londres et furent dispersées à l’étranger aux siècles suivants. Malgré cela, la collection royale put ajouter un ensemble enviable de 80 de ses dessins. Albrecht Dürer est présent avec le Portrait de Burkard von Speyer (1506), et on compte quatre panneaux de Lucas Cranach l’Ancien. On y trouve aussi Johann Zoffany du XVIIIe siècle, représenté par 17 peintures, dont la célèbre La Tribune des Offices.
- Ecole britannique : logiquement, les peintres britanniques ont une forte présence, bien qu’ils aient été maltraités par la cour jusqu’au XVIIIe siècle, en raison de la prédominance des artistes étrangers à Londres. Il y a trois oeuvres de William Hogarth, vingt de Peter Lely, plus de trente de Thomas Gainsborough (dont un thème mythologique rare, Diane et Actéon) et pas moins de 50 de Thomas Lawrence. Benjamin West, né aux États-Unis mais basé à Londres, est représenté avec soixante œuvres.
Arts décoratifs et Mobilier
Avec plus de 300 meubles, la Collection Royale détient l’une des plus grandes et importantes collections de mobilier français jamais réunies. La collection est reconnue pour sa gamme encyclopédique ainsi que pour compter les plus grands ébénistes de l’Ancien Régime[11].
La collection royale d’œuvres de Fabergé, le plus grand bijoutier et orfèvre russe de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, est inégalée en taille, en diversité et en qualité[12]. Elle a été acquise presque exclusivement par l’échange de dons personnels entre les familles royales russe, danoise et britannique. Elle compte notamment trois œufs impériaux – l’Œuf Horloge Colonnade, l’Œuf du Panier de Fleurs et l’Œuf Mosaïque.
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Quelques artistes et oeuvres
- Andrea Mantegna (1431-1506) : Les Triomphes de César (série de 9 tableaux), vers 1492
- Giovanni Bellini (1425-1516) : Portrait de jeune homme, 1505
- Giorgione (1478-1510) : Berger à la flûte, 1508
- Brueghel l'Ancien (1525-1569) : Le Massacre des Innocents, 1565
- Artemisia Gentileschi (1593-1656) : Autoportrait en allégorie de la peinture, 1639
- Pierre Paul Rubens (1577-1640) : Autoportrait, 1623
- Gerard ter Borch (1617-1681) : La Lettre, 1660
- Pieter de Hooch (1629-1684) : Joueurs de cartes dans une pièce ensoleillée, 1658
- Vermeer (1632-1675) : La Leçon de Musique, vers 1665
- Canaletto (1697-1768) : Régate sur le Grand Canal, 1734 ; L'Arc de Septime Sévère, 1742 ; L'Arc de Constantin, 1742 ; La Tamise de Somerset House Terrace vers Westminster, 1750
- Thomas Gainsborough (1727-1788) : Les Trois Princesses aînées, 1784
- Franz Xaver Winterhalter (1805-1873) : La Reine Victoria, 1843 ; La Famille royale en 1846, 1846-1847 ; Les Cousines, 1852
- Ernest Meissonier (1815-1891) : Une rixe, 1855
- Giannino Castiglioni (Milan, 1884 – Lierna, 1971) : Portrait équestre de Ambroise de Milan, 1961.
- Antoine van Dyck (1599-1641) :
- Au palais de Buckingham : Le Christ guérissant le paralytique, v. 1619 ; Portrait de Zeger Van Hontsum, v. 1630 ; Le Mariage mystique de sainte Catherine, v. 1630 ; La Vierge à l'enfant, 1630-1632 ; Portrait équestre de Charles Ier avec M. de Saint-Antoine, 1633 ; Portrait d'Henry, prince de Galles, v. 1633
- Château de Windsor : Portrait de femme, 1634-1635 ; Portrait de Béatrix de Cusance, princesse de Cantecroix, v. 1635 ; Triple Portrait de Charles Ier, 1635 ; Portrait de Mary Villiers, duchesse de Richmond et de Lennox, v. 1637
- Château de Hampton Court : Portrait équestre de Charles Ier, 1635-1636 ; L'Enfant Jésus et le petit saint Jean, v. 1639
- Tableaux de van Dyck
Portrait de Jacques Ier d'Angleterre, 1632,
château de Windsor.Portrait d'Henriette-Marie de France, v. 1632,
palais de Buckingham.Charles Ier et son épouse Henriette-Marie de France
avec leurs enfants Charles et Elisabeth, 1633,
palais de Buckingham.Le Jeune Charles II
ses sœurs et son épagneul, 1635,
château de Windsor.George Villiers (2e duc de Buckingham)
et Lord Francis Villiers, 1635,
château de Windsor.
Triple portrait de Charles Ier, 1635-1636,
château de Windsor.Charles Ier en habit royal, 1636,
château de Windsor.Thomas Killigrew et Lord William Crofts, 1638,
palais de Buckingham.
Portrait d'Henriette-Marie de France, vue de face, 1638,
château de Windsor.Portrait d'Henriette-Marie de France de profil, 1638. Portrait de Margaret Lemon, v. 1638,
château de Hampton Court.L'Amour et Psyché, 1639-1640,
palais de Kensington.
- Alexandre-Auguste Robineau (1744-1828)
- Tableaux d'Alexandre-Auguste Robineau
Le Chevalier de Saint-George (1745-1799). George IV (1762-1830) alors prince de Galles. Karl Friedrich Abel (1725-1787). Le duel entre le chevalier de Saint-George et le chevalier d'Éon, v. 1787-1789.
- Roger Fenton (1819 - 1869)

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Articles connexes
Notes et références
Liens externes
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