Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte
Rue des Poissonniers (Paris)
rue de Paris, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Remove ads
La rue des Poissonniers est une voie du 18e arrondissement de Paris, en France.
Remove ads
Situation et accès
Résumé
Contexte
La rue des Poissonniers est orientée globalement nord-sud, dans le 18e arrondissement de Paris. Elle débute au sud au niveau du 26, boulevard Barbès et se termine 1 420 m au nord sur le boulevard Ney. La rue est située à proximité des voies de la gare du Nord.
Outre les boulevards Barbès et Ney, la rue des Poissonniers est rejointe ou traversée par plusieurs rues ; du nord au sud :
Le sud de la rue comprend essentiellement des bâtiments d'habitation datant des années 1900 avec des échoppes aux rez-de-chaussée.
- No 14 : porte avec fronton ouvragé.
- Boutique de produits exotiques.
- No 53 : façade d'immeuble.
En revanche, le nord de la rue a été massivement transformé par des rénovations du bâti ancien ; la rue a été élargie et les immeubles d'habitation ont été remplacés par des constructions ou espaces moins homogènes comprenant notamment des espaces commerciaux et des jardins publics.
Plus au nord, de l'autre côté du boulevard Ney, la rue est prolongée par l'avenue de la Porte-des-Poissonniers, conduisant à la porte des Poissonniers et à la limite de Paris, entre Saint-Ouen et Saint-Denis.
Remove ads
Origine du nom
La voie tire son nom du fait qu'elle est un élément du chemin des Poissonniers, route reliant le nord de la France et les Halles de Paris empruntée par les marchands de poissons.
Historique
La rue fait partie à l'origine des communes de La Chapelle et de Montmartre. Ces communes sont absorbées par Paris en 1860.
Lors de la création du boulevard Barbès en 1867, le sud de la rue des Poissonniers est incorporé à ce nouvel axe ; de ce fait, la rue n'est plus directement connectée à la rue du Faubourg-Poissonnière.
- Rue des Poissoniers, vers 1900, près de la rue Marcadet.
Le 7 août 1918, durant la Première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose au no 143 rue des Poissonniers[1].
Au no 116 se trouve le premier supermarché participatif autogéré de France, la Louve, ouvert en 2017[2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Collège Georges Clemenceau.
- No 49 : à l’arrière de l’immeuble sur rue, ancien lavoir reconverti en logements[3].
- Entre la rue de la Goutte-d'Or et la rue Polonceau, au XVIIIe siècle, des spéculateurs exploitent une nitrière artificielle pour les besoins de la Régie spéciale des poudres et des explosifs. Selon Émile de La Bédollière, c’est l’origine du développement industriel de Clignancourt[4],[5].
- No 68 : à l’angle avec la rue Marcadet, un bas-relief représente l’Enfant Jésus sur le bras de la Vierge. L’Enfant joue avec une grappe de raisin, rappelant le passé viticole de La Chapelle[4].
- No 122 : jardin Jane-Vialle.
Remove ads
Dans la littérature
- Jules de Goncourt et Edmond de Goncourt, Germinie Lacerteux, (1864), évoque la rue et le quartier.
- Émile Zola, L'assommoir (1877), l'histoire de Gervaise et ses compagnons s'inscrit dans le quartier et dans cette rue.
- Francis Carco, La Rue, (1930), le café (aujourd’hui disparu) Au bon dieu de Saint-Flour, au no 76, sert de cadre au roman.
- Eugène Dabit, Faubourgs de Paris, (1933), relate ses souvenirs d’enfance.
Remove ads
Références
Sources
Annexes
Wikiwand - on
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Remove ads