Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte

Saint-Amant-de-Montmoreau

ancienne commune française du département de la Charente De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Saint-Amant-de-Montmoreaumap
Remove ads

Saint-Amant-de-Montmoreau, anciennement Saint-Amand puis Saint-Amant, est une ancienne commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente, en région Nouvelle-Aquitaine.

Faits en bref Administration, Pays ...

Depuis le , elle est devenue une commune déléguée de la commune nouvelle de Montmoreau[1].

Remove ads

Géographie

Résumé
Contexte

Localisation et accès

Saint-Amant-de-Montmoreau est une commune du Sud Charente située km à l'est de Montmoreau et 28 km au sud d'Angoulême.

Le bourg de Saint-Amant-de-Montmoreau est aussi à 17 km au nord de Chalais, 17 km à l'ouest de Verteillac, 22 km au nord-ouest de Ribérac et 26 km à l'est de Barbezieux[2].

La commune est la plus étendue et l'une des plus peuplées du canton de Montmoreau.

La D 674, route d'Angoulême à Chalais et Libourne, passe à l'ouest de la commune, à Montmoreau. La commune est traversée d'est en ouest par la D 24, route de Montmoreau à Verteillac, qui dessert le bourg. La D 709, route de Montmoreau à Ribérac, traverse le sud-ouest de la commune[3].

La ligne de chemin de fer Paris-Angoulême-Bordeaux longe la partie occidentale de la commune, parcourant la vallée de la Tude. La gare de Montmoreau est desservie par des TER à destination d'Angoulême et de Bordeaux.

Hameaux et lieux-dits

En 2012, la commune compte 43 hameaux[4] : chez Pascaud, à l'ouest du bourg; Saint-Hilaire, au nord près de la ligne du chemin de fer les Jaufrenies, sur la route de Montmoreau à Gurat (D.143) la Vallade, au sud-ouest, chez Grelaud, chez Bertaud au sud, le Bruchier, le Maine Perrier et Coutaulie, dans l'est de la commune, la Seguinerie qui descend le long de la D 24 jusqu'à la gare et touche Montmoreau, etc.[3]

Communes limitrophes

Géologie et relief

Thumb
Le bourg vu du Toulzot.

Géologiquement, la commune est située dans les coteaux calcaires du Bassin aquitain datant du Crétacé supérieur.

On trouve le Campanien, calcaire crayeux, sur toute la surface communale. Les crêtes au centre et à l'est de la commune sont recouvertes de dépôts du Tertiaire (Lutétien et Cuisien) composés de galets, sables et argiles, propices aux bois de châtaigniers.

La vallée de la Tude, à l'ouest, est occupée par des alluvions récentes du Quaternaire[5],[6],[7].

C'est une contrée très accidentée, où les collines atteignent et même dépassent l'altitude de 170 m. Le point culminant de la commune est à une altitude de 191 m, situé sur la limite orientale qui est une ligne de crête entre les vallées de la Tude et de la Lizonne. Le point le plus bas est à 70 m, situé en limite sud-ouest le long de la Tude à la Vallade.

Le bourg est construit dans une situation des plus pittoresques au sommet d'une haute colline, à 140 m d'altitude. De ce point élevé, on jouit d'un admirable coup d'œil sur Montmoreau et la vallée[3].

Hydrographie

La Tude, affluent de la Dronne donc affluent indirect de la Dordogne, limite la commune à l'ouest et reçoit trois petits affluents sur sa rive gauche, du nord au sud, la Gace, la Velonde et le Toulzot qui passe au pied du bourg[3].

La Tude fait partie du réseau Natura 2000.

Climat

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

Végétation

Des bois importants sont disséminés sur toute l'étendue de la commune et couvrent près du quart de sa superficie.

Remove ads

Toponymie

Résumé
Contexte

Les formes anciennes sont Sanctum Amandum prope Montemmaurelli en 1293, Sancti Amandi prope Montem Maurelli, Amancium prope Montemmaurelli en 1301. Dans le Livre des fiefs, concernant Saint-Amant-de-Montmoreau, le terme Amandus apparaît plus d'une dizaine de fois, et Amancius deux fois[8].

Pendant la Révolution, la commune s'est appelée provisoirement Amand-Libre[9].

Créée Saint-Amant en 1793, la commune s'est appelée Saint-Amand en 1801, puis elle est redevenue Saint-Amant[10]. La carte de Cassini (XVIIIe siècle) et la carte d'État-Major (XIXe siècle) écrivent Saint-Amand[3].

Son nom officiel reste avec un t, mais le panneau communal a indiqué Saint-Amand au tout début des années 2010, car la municipalité estimait qu'elle tirait son nom de saint Amand, évêque de Bordeaux au Ve siècle. La municipalité a alors demandé à la commission de toponymie en 2012 un renommage en Saint-Amant-de-Montmoreau ; ce nom est officiel depuis le 8 novembre 2013[11],[4].

En Charente, les Saint-Amant se répartissent entre deux origines : Amandius était évêque de Bordeaux au Ve siècle. Amantius était aussi un saint, mais du VIIe siècle, né à Bordeaux puis ermite, célébré dans le diocèse d'Angoulême. Saint-Amant-de-Montmoreau fait partie de la première catégorie[12],[Note 1].

Limite dialectale

La commune est dans la langue d'oïl (domaine du saintongeais), et marque la limite avec le domaine occitan (dialecte limousin) à l'est[13].

Remove ads

Histoire

Résumé
Contexte

Quelques vestiges antiques ont été trouvés sur la commune : un bracelet en bronze du Premier âge du fer, aux Sauvages. Près de ce même lieu, des fragments de tegulae indiquent une probable villa gallo-romaine[14].

À l'est de la commune, dans une contrée boisée, s'élevait autrefois le prieuré de Notre-Dame de Puyfoucaud, fondé dans la première moitié du XIIe siècle par l'abbaye de La Couronne. Ce prieuré devait avoir une certaine importance, car ses possessions s'étendaient jusque sur le territoire des paroisses de Saint-Laurent, de Charmant, de Gardes et de Gurat[15].

Au Moyen Âge, principalement aux XIIe et XIIIe siècles, Saint-Amant se trouvait sur une variante nord-sud de la via Turonensis, itinéraire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui passait par Nanteuil-en-Vallée, Saint-Amant-de-Boixe, Angoulême, Mouthiers, Blanzac, Puypéroux, Montmoreau-Saint-Cybard et Aubeterre[16].

Les plus anciens registres paroissiaux remontent à 1690[15].

La gare de Montmoreau a été implantée sur la commune avec l'appui du député François Tesnière, natif de la commune, et inaugurée en 1852 par le prince Napoléon. Elle a fermé en 1994 mais a facilité l'implantation de l'usine Balluteaud (Lactalis en 2012) pour laquelle un embranchement ferroviaire a été construit mais jamais utilisé[4].

Politique et administration

Liste des maires

Thumb
La mairie annexe.
Davantage d’informations Période, Identité ...

Population et société

Résumé
Contexte

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18],[Note 2].

En 2014, la commune comptait 699 habitants, en évolution de +2,95 % par rapport à 2009 (Charente : +0,65 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
1 0891 0469741 1791 1511 0501 0981 1061 065
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
993978975971946892855872872
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
890860795782813776705693663
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2013 2014
631603660665646661687704699
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

Davantage d’informations Hommes, Classe d’âge ...
Davantage d’informations Hommes, Classe d’âge ...

Enseignement

Thumb
L'école en 2011.

L'école est un RPI entre Montmoreau et Saint-Amant, qui accueillent chacune une école élémentaire. L'école de Saint-Amant, située au bourg, possède deux classes. Le secteur du collège est Montmoreau[22].

Remove ads

Économie

Agriculture

La commune fait partie de l'aire d'origine contrôlée du Cognac « Bons Bois »[23] et de l'AOC/AOP Noix du Périgord[24].

Industrie

L'usine Balluteaud, spécialisée dans les cartons et emballages, est située près de la gare et a été rachetée par Lactalis en 2010[4],[25].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • L'église paroissiale dédiée à saint Amant était une ancienne vicairie perpétuelle du diocèse de Périgueux, elle a dépendu de l'abbaye de Nanteuil-en-Vallée. L'église du XIIe siècle, qui avait beaucoup souffert, a été restaurée de 1860 à 1883. Antérieurement, elle avait reçu deux chapelles latérales. Elle comprend une nef, couverte en briques un faux-carré sous le clocher, qui a été remonté avec un toit bas à quatre pans et un chœur à chevet plat, dont les murs, surhaussés, sont percés de baies au linteau horizontal[26]. Sa nef a été reconstruite en biais d'où une légère courbure de l'allée centrale[4].
  • L'ancienne mairie est un manoir du XVIe siècle, avec une tour carrée (pigeonnier) et un porche orné d'une rosace.
Thumb
Le centre du bourg.

Personnalités liées à la commune

Remove ads

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Remove ads

Notes et références

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.

Remove ads