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Transports en commun de Perpignan

Réseau de transports de Perpignan De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Transports en commun de Perpignan
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Sankéo, anciennement Compagnie de transports Perpignan Méditerranée abrégé en CTPM, est le réseau de transport en commun de la communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole. Le réseau est exploité dans le cadre d'une délégation de service public par Keolis Perpignan Méditerranée, filiale du groupe Keolis.

Faits en bref Situation, Type ...

Il est constitué de:

  • Lignes Pulséo (A, B, C et D),
  • Lignes régulières,
  • Lignes express,
  • Navettes,
  • Lignes spéciales,

ainsi que 350 services scolaires.

Il s'étend sur une desserte de 37 communes autour de Perpignan avec plus de 240 véhicules assurant les lignes régulière et scolaires. Son dépôt est situé à Perpignan au chemin de la poudrière.

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Histoire des transports à Perpignan

Résumé
Contexte

Du tramway au trolleybus et à l'autobus

Bien avant les autobus, la ville de Perpignan compta entre 1950 et 1955 un réseau de tramway qui posséda jusqu'à quatre lignes dont deux suburbaines vers Canet-en-Roussillon et Rivesaltes, progressivement mis en service entre 1900 et 1909[1].

Le développement croissant du trafic automobile provoque le déclin du réseau à partir des années 1930 avec la fermeture de la ligne de Rivesaltes en 1935 avant de connaître une hausse de fréquentation due à la Seconde Guerre mondiale et aux restrictions diverses[1].

La fréquentation était de 4,3 millions de voyageurs en 1923 contre deux millions une dizaine d'années auparavant[1]. En 1930, la fréquentation n'était plus que de 2,3 millions de voyageurs annuel, soit à peine plus qu’en 1914[2].

À partir de 1940 la reprise du trafic fut considérable à la suite des nombreuses restrictions dont l'essence et la fréquentation augmenta à 3 millions de voyageurs en 1940, 4,7 millions en 1941, 6 millions en 1942 pour atteindre enfin 8 millions en 1945[1],[2].

Le , la ville de Perpignan accepta la prolongation de la concession et de transformer le régime de la concession afin de permettre la modernisation du réseau[2], tandis que le déclin du tramway reprend avec le remplacement d'une des lignes urbaines par une ligne de trolleybus en 1952, le remplacement de la ligne du Canet en 1954 par des autocars et de l'ultime ligne urbaine en 1955, remplacée par des autobus, qui équipent d'autres lignes complètement inédites[1].

L'impact de cette réfection du réseau fut très positif puisque le trafic passa de 3,6 millions de voyageurs en 1954 à 6,25 millions de voyageurs en 1957[2]. L'unique ligne de trolleybus ferme à son tour en , remplacée par des autobus, victime elle-aussi de la hausse du trafic automobile[1].

Les années 1970 à 1990

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Logo de la Compagnie Têt Perpignan.

À la suite de la création fin 1969 d’un pôle marketing visant à offrir à la clientèle un service mieux adapté à ses besoins, la restructuration totale du réseau de donna naissance à un réseau en étoile : à partir d’un arrêt situé sur les axes principaux, il était possible de se rendre dans deux directions différentes au-delà du Centre-Ville[2]. Cette opération permit de gagner à nouveau des voyageurs : de 6,8 millions en 1969, le trafic est passé à 8,8 millions en 1978[2].

Une nouvelle restructuration fut cependant opérée en du fait de l’extension de certains quartiers et de la création de nouveaux ensembles[2]. Ce réseau était caractérisé par un schéma de lignes plus classique que précédemment et permettant d’améliorer sensiblement la couverture de la ville (85 % de la population desservie à moins de 300 mètres). La fréquentation était en 1981 de plus de 9,3 millions de voyageurs[2].

Les années 2000 : L'ère CFT

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Logo de la CTPM de 2014 à mai 2017.

En 1998, l'appel d'offre pour l'exploitation du réseau est remporté par la Corporation française de Transports qui devient le gestionnaire du réseau pour une durée de 9 ans renouvelable tous les 3 ans, puis en 2005 délégataire pour 9 autres années[3].

Ce changement d'exploitant se traduit notamment par le changement du système billettique avec l'apparition de la carte à puce RFID et des billets magnétiques, la mise en place du système d’aide à l’exploitation (SAE) avec positionnement des bus par GPS, en 2003 elle obtenait la norme de qualité ISO 9001-2000[2].

En 2004, le réseau est restructuré, la CTP (Compagnie Têt Perpignan) devient la CTPM (Compagnie de Transports Perpignan Méditerranée) à la suite de la création de la communauté d'agglomération Perpignan Méditerranée qui prend en charge l'organisation des transports en commun dans le cadre de ses compétences obligatoires[3]. Les bus abandonnent leur ancienne livrée à bandes rouge et jaune, les couleurs catalanes, au profit de celles de l'agglomération (bleu, rouge, jaune et vert)[4]. Le réseau est équipé en 2006 d'un système d'information aux voyageurs à bord des bus, composé d'écrans (arrêts, déviations, manifestations sportives, etc.)[5].

Le , Perpignan Méditerranée passe de 24 à 26 communes en intégrant Ponteilla et Llupia, nécessitant la création de deux nouvelles lignes[6]. Ces deux nouvelles communes sont aussi vite desservis par deux nouvelles lignes indicées 26 et 27.

Le , Perpignan Méditerranée présente au public son projet de « Bus-Tram », un bus à haut niveau de service, et annonce la création d'une ligne dédiée de 10 km sur un trajet nord-sud ; un véhicule de la ligne T1 du « Tram-bus » de Nîmes est alors présenté[7]. La mise en service des aménagements (voies réservées, priorité aux feux, etc.) s'effectue entre l'été 2011 et 2012, avec une fréquence annoncée d'un bus toutes les quatre minutes sur l'axe[8].

L'année suivante, le , l'agglomération passe de 26 à 36 communes avec l'arrivée des neuf communes de l'ancienne communauté de communes du Rivesaltais-Agly-Manadeil et de la commune de Cabestany et sept lignes sont alors créées.

Le , le réseau est intégralement revu et repensé, la numérotation des lignes change totalement ; ce réseau est celui en vigueur depuis cette date et jusqu'en 2018. Le , une nouvelle agence commerciale ouvre au centre commercial de la gare TGV.

Le , les quatre premiers « bus-tram » sont mis en service sur la ligne 4 et inauguré officiellement[9]. Le réseau est à nouveau adapté, en particulier la ligne 5 qui est profondément modifiée : La section entre CTPM et Espace Polygone, desservie qu'à certains services, devient une ligne à part entière, la «Navette Espace Polygone» ou NEP  qui fut supprimée par la suite . La ligne 5 abandonne son tronçon entre Castillet et le centre commercial Porte d'Espagne au profit de la nouvelle ligne 11 et suit la ligne 10 jusqu'à Flandres-Dunkerque puis reprend la trajet de la ligne 8 qui est amputée de cette desserte ; la ligne 28 devient la «Navette Saint-Charles» ou NSC et création de deux arrêts à Perpignan et à Cap Roussillon.

Le , la communauté d'agglomération devient une communauté urbaine, et conserve son statut d'autorité organisatrice de la mobilité. Le suivant, à la suite de plusieurs incidents et des travaux en cours, une nouvelle Ligne 9B est créée. Elle dessert les quartiers de Mailloles et de Catalunya. La Ligne 9 a pour nouveau terminus la gare TGV.

En , une grève d'une durée inédite perturbe fortement le fonctionnement du réseau. Les salariés dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail et la vétusté des véhicules[10],[11].

Sankéo, la nouvelle identité

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Logo de Sankéo depuis 2017.

En , Perpignan Méditerranée Métropole et le délégataire du réseau de transports publics Vectalia annoncent le changement de nom de la CTPM. Le nouveau nom Sankéo fait référence à l'expression identitaire catalane « sang et or » et s'accompagne d'un changement d'identité visuelle réalisé par l’agence Graphéine. Elle sera mise en place sur les véhicules et l'ensemble des éléments de communication progressivement et finalisée au début de l'année 2018[12].

Ce changement s'accompagne d'une nouvelle politique visant à « répondre aux enjeux majeurs de la transition énergétique » avec l'achat de nouveaux véhicules plus respectueux de l'environnement, « sécuriser les voyageurs et le personnel de conduite » avec notamment l'installation de vidéosurveillance et « installer une relation de proximité avec les voyageurs des transports publics »[13].

Une restructuration totale du réseau est présentée au public à partir du et entre en vigueur le suivant[14]. Cette restructuration s'opère dans la même logique et la même continuité voulue par la création de la marque Sankéo.

Le nouveau réseau est organisé autour de trois lignes structurantes A à C, correspondant respectivement aux anciennes lignes 4, 2 et 8 assurant 40 % de la fréquentation du réseau, avec une amplitude horaire étendue, une fréquence renforcée (10 minutes pour la ligne A contre 12 à 15 minutes pour la ligne 4, 15 minutes pour les lignes B et C contre 20 et 30 minutes pour les lignes 2 et 8) et la mise en place de quatre pôles de correspondances (Languedoc, Massilia, Lycée Maillol et Gare TGV) entre ces lignes et le reste du réseau[15],[16].

Le reste du réseau est composé de 24 lignes régulières (lignes 1 à 24) desservant toute l'agglomération, la numérotation est remise à plat à cette occasion ; les lignes 1, 7 et 9 à 24 sont sur tout ou partie de leur parcours exploitées en transport à la demande aux heures creuses et le week-end, soit les lignes desservant les secteurs de l'Agly, des Aspres et du littoral ; tous les jours en soirée, un transport à la demande est aussi mis en place entre la gare et l'aéroport[15],[16].

À ces lignes régulières s'ajoutent le Canet'On, le P'tit Bus, le Nit Bus, la NCMI, le train de Canet et l'Esti'Bus, si cette dernière est a priori l'ancienne ligne 36 estivale, les autres lignes sont la reconduction sous les mêmes dénominations des lignes spécifiques de l'ancien réseau[16].

Enfin, la desserte estivale des plages est revue afin de faire face à la hausse continue et importante de la fréquentation avec la mise en place de deux lignes express « Sankéo Plage » : l'une sur le trajet Gare TGV - Sainte-Marie-la-Mer - Torreilles - Le Barcarès et l'autre sur le trajet Gare TGV - Canet-en-Roussillon[15],[16]. D'autre part, de nouveaux véhicules sont attendus dès 2025.

Évolution du réseau le

Le , le réseau évolue, avec la prolongation de plusieurs lignes, des modifications d'itinéraires, ainsi que la création de nouvelles lignes[17],[18],[19]:

Changements sur les lignes Pulséo :

  • La ligne A est prolongée jusqu'à Tecnosud 2 ;
  • La ligne B est prolongée jusqu'à Roseraie, permettant de desservir les centres commerciaux Carré d’Or et Château Roussillon ;
  • La ligne C dessert désormais les quartiers Poudrière, El Vivès et Vernet Salanque, en lieu et place des anciennes lignes 2 et 13 ;
  • La ligne D voit le jour, reliant le quartier de Bas Vernet au centre-ville de Perpignan via le Pont d'Arago, remplaçant l'ancienne ligne 8 dans la partie Sud, en desservant la Zone Commerciale Porte d'Espagne, et terminant son trajet au quartier du Mas Rous, en alternance d'un départ sur deux, tandis qu'un nouvel arrêt est créé, nommé Tourné, faisant office de second terminus au sud de la ligne.

Changements sur les lignes régulières, notamment sur les désormais lignes principales 1, 2, 3 et 4, avec des fréquences de passage renforcées (1 bus toutes les 15 minutes aux heures de pointes, 30 minutes le reste de la journée) :

  • La ligne 1 dessert désormais le quartier d'Orfila, nouveau terminus, ainsi que celui de Mas Ferrer (situés à Cabestany), en desservant notamment la zone commerciale Mas Guérido, ainsi que les centres commerciaux Carré d’Or et Château Roussillon, tous deux situés à Perpignan ;
  • La ligne 2 est refondée, desservant désormais les communes de Baho, Pézilla-la-Rivière, Saint-Estève et Villeneuve-la-Rivière, les reliant à Perpignan via les boulevards Henri Poincaré, Kennedy et l’avenue d’Argelès, avant de desservir, une course sur deux, les communes de Saleilles et Villeneuve-de-la-Raho, tandis que la liaison entre les communes de Saint-Estève et Baixas est supprimée à cette date ;
  • La ligne 3 voit son itinéraire simplifié, transférant la desserte des arrêts entre Levant et Las Bigues à la navette Canet'On et à la ligne scolaire 115 ;
  • La ligne 4 voit sa fréquence de passage renforcée, avec 1 bus toutes les 15 minutes aux heures de pointes, ainsi qu'une meilleure desserte de la commune de Bompas, en desservant notamment son Centre Commercial, le Nord de la commune et le quartier de Palmeraie.

Enfin, 6 lignes Express voient le jour, en complément des dites lignes de maillage. Ces lignes Express circulent généralement en période scolaire, du lundi au vendredi les matins et soirs, permettant de relier plus rapidement et directement les communes éloignées au centre-ville de Perpignan.

Autres changements en 2024

Le , la ligne scolaire 302 est convertie en ligne régulière dite de maillage et renumérotée ligne 26, reliant le Lycée Maillol de Perpignan au quartier de Bas Vernet[20].

Le , les lignes 2, 5 et 5 Express sont modifiées[21],[22]:

  • La ligne 2 dessert désormais les arrêts Pêcheurs, Torcatis, Vauban, Clemenceau et Catalogne (Brasserie) en direction de Saleilles et Villeneuve-de-la-Raho, et les arrêts Catalogne (Point Chaud), Péri, Castillet et Théâtre de l’Archipel en direction de Pézilla-la-Rivière et Saint-Estève ;
  • La ligne 5 est prolongée jusqu'à la Gare TGV, en desservant les arrêts Riquet, Cabrit, Gare SNCF, Conflent, Hôtel de Police et Robin ;
  • La ligne 5 Express est prolongée jusqu'à la Gare TGV, sans arrêts intermédiaires.

Le , les lignes 6 et 26 sont modifiées[23]:

  • La ligne 6 effectue désormais son terminus à la Gare TGV ;
  • La ligne 26 est prolongée jusqu'à Chefdebien, en desservant le centre-ville de Perpignan et la Gare TGV.

Changements en 2025

Le , la navette P'tit Bus est renommée Cœur de Ville, fonctionnant du lundi au samedi, de 8 h 30 à 19 h 20, en desservant les principaux lieux de vie du centre-ville de Perpignan[24].

Le , la ligne 2 est prolongée de Pézilla-la-Rivière jusqu'à la commune de Corneilla-la-Rivière, permettant désormais jusqu'à 15 allers-retours par jours entre la commune et Perpignan. De plus, à partir du , la nouvelle ligne 2 Express sera mise en service, permettant d'accéder à Perpignan de manière directe[25].

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Lignes du réseau

Résumé
Contexte

Le réseau Sankéo a pris son organisation actuelle dans le cadre de la restructuration du , où une organisation en cinq familles de lignes a été instaurée :

  • lignes Pulséo (A à D) ;
  • lignes principales (1 à 4) ;
  • lignes de maillages (5 à 26) ;
  • lignes Express (2 à 12 Express) ;
  • Navettes (Canet'On, Cœur de ville...).

Les correspondances entre les lignes Pulséo et complémentaires sont assurées à quatre pôles d'échanges : un en ville (Gare TGV) et trois aux portes de la ville (Languedoc, Massilia et Lycée Maillol)[26].

Communes desservies

Transport Sur Réservation

En complément ou en remplacement du réseau régulier, une offre de transport à la demande baptisée Transport Sur Réservation (TSR) est proposée du lundi au vendredi de 9 h à 11 h 30 et de 14 h à 16 h 30, les samedis et vacances scolaires de 7 h à 19 h et les dimanches et fêtes, sur tout ou partie des lignes 1, 5 à 7, 9 à 15, 17 à 20 et 22[27].

Le TSR est découpé en trois zones[28] :

  • Zone de l'Agly : Cassagnes, Montner, Tautavel, Vingrau, Opoul, Calce ;
  • Zone des Aspres : Llupia, Ponteilla ;
  • Zone du littoral : Torreilles, Canet-en-Roussillon, Ste-Marie-La-Mer.

Du lundi au samedi, les trajets en TSR sont assurés de l'arrêt de montée à un autre arrêt situé dans la même zone ou vers un pôle d'échanges du réseau, variant selon la zone ; les dimanches et fêtes, le TSR suit systématiquement l'itinéraire de la ligne régulière qu'il remplace[28].

En soirée, et ce tous les jours, cinq départs entre 20 h 30 et 22 h 30 sont proposés au départ de la gare de Perpignan et de l'aéroport de Perpignan-Rivesaltes à destination de n'importe quel arrêt du réseau[28].

Location de vélos

Le réseau Sankéo dispose depuis 2012 d'un service de location de vélos, nommé « AlterEco »[29].

Il se compose en 2018 de deux offres[30] :

  • AlterEco Mobilité : Location de vélo classique ou à assistance électrique, pour 1, 7 ou 30 jours à l'agence commerciale Sankéo Centre del Món, le coût de location varie selon la période et le type de vélo ;
  • AlteEco Box : Un parc à vélos clos et sécurisé à la gare TGV, accessible en journée moyennant un abonnement trimestriel.

Lignes Pulséo

Davantage d’informations Ligne, Caractéristiques ...

Lignes principales

Davantage d’informations Ligne, Caractéristiques ...

Lignes de maillage

Lignes 5 à 9

Davantage d’informations Ligne, Caractéristiques ...

Lignes 10 à 19

Davantage d’informations Ligne, Caractéristiques ...

Lignes 20 à 26

Davantage d’informations Ligne, Caractéristiques ...

Lignes Express

Davantage d’informations Ligne, Caractéristiques ...
Davantage d’informations Ligne, Caractéristiques ...
Davantage d’informations Ligne, Caractéristiques ...

Lignes scolaires[31]

Davantage d’informations Ligne, Caractéristiques ...
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Exploitation

Résumé
Contexte

Matériel roulant

Le réseau dispose de différents modèles de bus et d'autocars, dont des bus carrossés par des firmes espagnoles, tel que Noge, dont Sankéo est le seul réseau de France équipé de ces véhicules.

Bus articulés

Davantage d’informations Constructeur, Modèle ...

Bus standards

Davantage d’informations Constructeur, Modèle ...

Midibus

Davantage d’informations Constructeur, Modèle ...

Minibus

Davantage d’informations Constructeur, Modèle ...

Autocars

Davantage d’informations Constructeur, Modèle ...

Dépôt

Les véhicules exploités par Keolis Perpignan Méditerranée sont remisés dans un dépôt situé dans les zones d'activités du nord de la ville, Chemin de la Poudrière, sur un site de 4,5 ha. Le dépôt a également pour mission d'assurer l'entretien préventif et curatif du matériel. L'entretien curatif ou correctif a lieu quand une panne ou un dysfonctionnement est signalé par un conducteur. Le dépôt est équipé pour assurer le remisage de 120 autobus, d'un atelier, d'une station de lavage équipées pour laver deux véhicules simultanément et de pompes à gazole. Enfin, le dépôt possède une cabine de peinture pouvant accueillir des véhicules articulés.

Le dépôt de bus est desservi par la ligne C à l'arrêt « Sankéo ». Le réseau possède aussi un centre de formation aux métiers du transport de voyageurs.

GEP VIDAL et les autres sous-traitants disposent de leurs propres dépôts.

Chiffres-clés

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Un arrêt de bus CTPM, sur la commune du Barcarès.

Le réseau Sankéo dispose de :

  • 9 240 000 kilomètres parcourus (2015)[34] ;
  • 10 000 000 voyages (2015)[34] ;
  • 38 voyages par an par habitant (218 000 habitants dans l’Agglomération)[Quand ?] ;
  • 36 lignes régulières, environ 350 lignes à vocation scolaire[34] ;
  • 930 arrêts de bus (dont 200 Abribus) répartis dans toute l’agglomération ;
  • 36 communes desservies ;
  • 220 salariés[34] ;
  • 55 dépositaires ou revendeurs de titres dans toute l’agglomération[34] ;
  • 240 véhicules[34] ;
  • Une agence commerciale[34].
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Projets

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Contexte

Couloirs de bus

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Des bus de la CTPM, sur le couloir bus de l'Avenue Général de Gaulle.

Il existe nombreux couloirs de bus dans la ville de Perpignan qui ont été réalisés par Perpignan Méditerranée :

  • Quai Sadi-Carnot ;
  • Quai François Battlo ;
  • Pont du Maréchal Joffre ;
  • Avenue d'Argèles sur Mer ;
  • Place de la Victoire ;
  • Place Jean Payra ;
  • Rue de la république ;
  • Rue du  ;
  • Boulevard Clemenceau ;
  • Avenue Général de Gaulle ;
  • Avenue du Languedoc ;
  • Avenue du Maréchal Joffre ;
  • D617 (Route de Saint Estève) ;
  • Pont Alfred Sauvy ;
  • Boulevard Saint Assiscle.
  • Rue des coquelicots
  • Rue cassin
  • Avenue Paul Alduy
  • Place de Catalogne
  • Avenue de Grande-Bretagne
  • Boulevard du Conflent

D'autres sont en projet :

  • Avenue d'Espagne
  • Route d'Elne ;
  • Pénétrante Nord ;
  • Boulevard Desnoyés ;
  • Avenue Victor Dalbiez ;
  • Boulevards de ceintures du centre-ville (Escarguel, Pyrénées, Mercader, Poincaré, Aristide Briand, Anatole France, Bourrat et Wilson) ;
  • Rue Payra ;
  • Avenue Julien Panchot ;
  • Avenue Kennedy.

Vers un retour du tramway ?

Un collectif de cinq associations d'usagers et de défense de l'environnement ont proposé en à Perpignan Méditerranée Métropole de créer une ligne de tramway moderne à Perpignan, ce que le vice-président de la communauté urbaine chargé de la mobilité, Daniel Mach, qualifie de « économiquement irréalisable [et que] la ville n'est pas assez grande » et conclut que « ce n'est pas à l'ordre du jour »[35].

En revanche, un projet de téléphérique urbain entre le nord et le sud de la ville fut annoncé en 2016 par l'agence de développement économique de la communauté urbaine de Perpignan Méditerranée Métropole et soutenu par la CCI de Perpignan pour une ligne de huit kilomètres qui serait mise en service à l'horizon 2023[36].

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Les parcs relais

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Mas Balande

Parc relais gratuit avec plus de 500 places au pied du Complexe Cinéma Movida Méga Castillet. Il se situe au Sud de Perpignan, direction Argelès-sur-Mer, ce parking est sous vidéosurveillance. La liaison de ce parc relais au centre-ville de Perpignan se fait avec la ligne 7 à l'arrêt Mas Balande.

Depuis le , ce parc n'est plus considéré comme « Parc Relais ». De ce fait, il est toujours possible de garer sa voiture au Mas Balande et prendre le bus mais il n'est plus possible de profiter des tarifs spéciaux « P+R ».

Parc des Expositions

Premier parc relais, mis en service en 2005 pour une capacité maximale de 80 véhicules, dont le stationnement est aussi gratuit. La liaison de ce parc relais au centre-ville de Perpignan se fait avec la ligne 5.

Les Arcades

Réalisé également en 2005, ce parc relais se situe en face du centre commercial Mailloles, au Sud-Ouest de la ville de Perpignan et est également gratuit. La liaison au centre-ville se fait grâce à la ligne 6.

Saint-Estève

Inauguré en février 2014, le parc relais de Saint-Estève est situé sur la route départementale 616, dit "giratoire des cinq ponts". Il s'agit d'un parking clôturé et surveillé de 65 places, de 160 places à terme. Un distributeur de titres de transports ainsi qu'un local à vélo pouvant accueillir 20 vélos sont également disponibles pour les usagers. Le parking est desservi par la ligne 14.

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Notes et références

Voir aussi

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