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Sous-groupe local

groupe de galaxies comprenant la planète Terre De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Le Sous-groupe local ou (sous-)groupe de la Voie lactée est le sous-groupe de galaxies dont l'objet primaire est la Voie lactée. Ses autres composantes sont les galaxies satellites de la Voie lactée.

Le Sous-groupe local est lui-même une des composantes du Groupe local, partie de la Feuille locale, inclue à son tour dans le Volume local.

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Histoire

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Les premières découvertes

Les satellites les plus brillants de la Voie lactée, le Grand nuage de Magellan (LMC) et le Petit nuage de Magellan(SMC), sont visibles à l'œil nu dans l'hémisphère austral. On pense que la plus ancienne référence connue relatives à ces ceux galaxies provient du « Livre des étoiles fixes » d'Abd al-Rahman al-Sufi en 964 de notre ère. Il faudra près d'un millénaire avant que ces deux objets ne soient suggérés pour la première fois comme étant des satellites distincts de la Voie lactée par le météorologue et astronome américain Cleveland Abbe (1838 – 1916) en 1867[1].

Aucune autre galaxie satellite n'a été détectée autour de la Voie lactée jusqu'en 1937, lorsque la galaxie naine du Sculpteur a été découverte par Harlow Shapley. Durant les quatre décennies qui ont suivi, les découvertes se sont succédé. Shapley lui-même découvrit la galaxie naine du Fourneau en 1938 et 4 autres galaxies naines (Lion I, Lion II, la galaxie naine du Dragon et la galaxie naine de la Petite Ourse) ont été détectées entre les années 1950 et 1970. Par la suite, durant les années 1980 et 1990, très peu de découvertes ont été effectuées.

À l'aube du XXIe siècle, le recensement satellitaire du groupe local s'élevait à environ vingt-cinq galaxies[2].

La révolution CCD

Cependant, au cours des années 2000, notre vision de l'Univers a été profondément modifiée, suite aux innovations effectuées dans la technologie de l’image, ce qui a conduit à une multitude de découvertes de galaxies, moins lumineuses que celles découvertes auparavant.

l'adoption des capteurs photographique CCD (ou capteur d’image CCD) dans l’imagerie astronomique a été l'un des principaux moteurs de ce changement radical. Le premier capteur CCD (en anglais, Charge Coupled Device) a été conçu et inventé en 1969 par Willard S. Boyle et George E. Smith. Ils ont remporté le prix Nobel en 2009 pour cette invention.

Les premières images astronomiques terrestres prises avec un capteur d’image CCD l'ont été en 1976 avec le télescope de l'observatoire du mont Lemmon. Les avantages ont été tout de suite évidents. Tout d'abord, l'image peut être visualisée immédiatement sans traitement complexe. Cela a permis des temps d’exposition plus longs pour détecter des objets à faible luminosité, telles que les galaxies à faible brillance de surface. Et, comme les données sont enregistrées numériquement, elles peuvent être immédiatement stockées et lues par n'importe quel ordinateur, ce qui n'est pas le cas des grandes plaques photographiques.

L'imagerie CCD a été mise en œuvre dans des relevés astronomique tels que le Sloan Digital Sky Survey (SDSS) ce qui a permis de détecter un grand nombre de galaxies naines sphéroïdales (dSph) de la Voie lactée, y compris des systèmes inhabituellement petits et faiblement lumineux comme Willman 1 et Segue 1.

Ces deux satellites, et ceux découverts depuis, qualifiés de galaxies naines ultra-pâles, avec des rayons effectifs de 20 à 130 pc et des masses stellaires de l’ordre de M = ∼ 103 M à 104 M, se  caractérisent par des paramètres, les situant au milieu de la distribution bimodale, bien établie jusqu'alors, entre les amas globulaires possédant un rayon effectif maximal de 30 pc et les galaxies dSph, d'un rayon effectif minimal de 130 pc[3].

Avec les relevés astronomiques ultérieurs, notamment PanSTARRS 1, le Dark Energy Survey (DES), l’Hyper SuprimeCam Survey (HSC), et le DECam Local Volume Exploration survey (DELVE), le nombre de satellites connus de la Voie lactée n'a cessé d'augmenter chaque année. Alors qu'avant le Sloan Digital Sky Survey (SDSS), la galaxie la moins lumineuse connue dans la Voie lactée était la galaxie naine du Sextant avec une magnitude absolue de MV = ∼ - 8,5, nous avons maintenant des galaxies confirmées à MV = - 2,0 et des galaxies candidates avec MV = +2,2[2].

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Liste des galaxies

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Autour de la Voie lactée gravitent, à fin 2024, 49 galaxies satellites confirmées et 14 galaxies candidates, auxquelles s'ajoutent des amas globulaires et des amas stellaires.

La liste suivante énumère les galaxies confirmées ainsi que les galaxies candidates, classées par odre de distance croissante de la Terre.

Davantage d’informations Galaxie, Classe ...

Leo A, galaxie isolée, n'appartient pas formellement au sous-groupe local [46].

La galaxie naine Bouvier III est la probable progénitrice du courant stellaire nommé Styx[47].

Quant à DES I, Éridan III, et Toucan V se sont des amas stellaires[48]et Sagittaire II s'est révélé être in fine un amas globulaire[49].

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Base de données

Il existe une base de données, construite et maintenue à jour par l'astronome Andrew Pace, relative aux galaxies naines et amas stellaires du Volume local, The Local Volume Database (LVDB), catalogue des positions et des propriétés observées (structurelles, cinématiques, chimiques et dynamiques) des galaxies naines et des amas d'étoiles dans le Groupe local et le Volume local. L'exportation de fichiers sous format CSV est possible et une extraction préétablie existe, intitulée dwarf_mw.csv, pour les seules galaxies naines de la Voie lactée[50].

Désignation

La nomenclature adoptée pour les nouveaux systèmes stellaires découverts dans le groupe local est que les galaxies naines sont nommées d'après les constellations dans lesquelles elles se trouvent, tandis que les amas globulaires sont nommés d'après le relevé astronomique qui les a trouvés ou l'auteur qui les a identifiés.

Lorsque plusieurs découvertes sont faites dans une seule constellation ou un seul relevé astronomique, les galaxies naines sont généralement numérotées avec des chiffres romains et les amas globulaires avec des chiffres arabes. L'un des inconvénients de cette convention est qu'il n'est pas toujours évident lorsqu'un objet est découvert de comment le classer.

Willman 1 et Segue 1 et 2 ont été nommées comme si ces objets astronomiques étaient des amas globulaires, et ils se sont avérés plus tard être des galaxies naines. Les astronomes sont divisés quant à savoir si leur numérotation doit être changée[5].

On peut aussi citer le cas d' Ursa Major III / UNIONS 1, satellite de la Voie lactée, désigné ainsi, dans l'attente de pouvoir déterminer plus précisément sa nature[51].

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Notes et références

Voir aussi

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