Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte
TDF
opérateur d'infrastructure exploitant des sites de radiodiffusion et de télédiffusion De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Remove ads
TDF ou Télédiffusion de France, est un opérateur privé d'infrastructure et une entreprise française du secteur numérique et audiovisuel. L'opérateur est principalement connu pour détenir et exploiter des sites de radiodiffusion et de télédiffusion. L'entreprise exploite particulièrement la radiodiffusion comme la FM ou le DAB+, la télévision numérique terrestre, les réseaux terrestres privés professionnels comme les faisceaux hertziens, la couverture très haut débit mobile et le déploiement de la fibre optique. En 2002, l'entreprise devient privée et ne fait plus partie du service public français.
Remove ads
Historique
Résumé
Contexte
Télédiffusion de France (1975-1987)
En 1975[2], l'Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF) est divisé d'une part, en quatre sociétés nationales de programmes comprenant Radio France, TF1, Antenne 2 et FR3 et d'autre part, trois établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) comprenant la Société française de production (SFP) chargée de la production et de la création audiovisuelle, l'Institut national de l'audiovisuel (INA), chargée de la recherche et de la sauvegarde audiovisuelle et Télédiffusion de France (TDF), opérateur chargé de la gestion des émetteurs et de la diffusion.
Formé à partir du regroupement de la régie de diffusion et de la direction de l'action technique de l'ancien office, l'organisme chargé de la diffusion prend le nom de Télédiffusion de France et appelé couramment TDF, doté à sa naissance d'un réseau de liaisons hertziennes comprenant 38 000 km et un important parc immobilier et de sites de retransmission partout sur le territoire français métropolitain et outremer.
Dès le , Télédiffusion de France hérite du principal chantier en cours des services techniques de l'ancien organisme ORTF, l'achèvement de l'installation du réseau TV-3 (FR3). À la fin de l'année 1975, TDF lance le chantier du nouveau réseau TV-1 en 625 lignes SECAM (TF1 Couleur) sur la bande UHF ayant coûté 400 millions de francs français. En radiodiffusion, Télédiffusion de France termine l'installation des émetteurs FM de Radio France, tout en intervenant à partir de 1977, contre l'apparition et la croissance des nouvelles radios pirates. En application de la loi définissant le principe d'un monopole d'État contourné par les radios dites périphériques émettant hors du territoire national, Télédiffusion de France est notamment chargée du brouillage et du contrôle du spectre hertzien de la modulation de fréquence sur le territoire français.
Au cours du mois de , le gouvernement décide que le passage à la couleur de la première chaîne TF1 doit être effectué par duplication du premier et plus ancien réseau noir et blanc dans la bande UHF. Les pouvoirs publics approuvent le projet comprenant l'échelonnement des mises en service entre fin et jusqu'à . Le programme des réalisations de façon peut avancer substantiellement la date d'achèvement de ce réseau dès l'année 1978. Le projet d'accélération est aux Autorités de tutelle. Le montant des engagements prévus dans le projet de budget pour 1978, s'élève à 85,65 millions de francs et en 1977, sont inscrits 78,43 millions de francs. En 1977, la politique menée par l'Établissement public de diffusion et projetée en 1978 marque une certaine continuité dans la réalisation des objectifs décidés antérieurement, comme l'achèvement en 1977 du programme de mise en service de nouveaux émetteurs pour le troisième réseau de télévision France Régions 3 (FR3), la poursuite de la progressive résorption des zones d'ombre, la suite de la transition vers la télédiffusion en couleur de TF1, l'amélioration des conditions de réception radio en modulation d'amplitude dans le Sud-Est et la Corse ainsi que la poursuite des de l'extension des réseaux radiophoniques en modulation de fréquence des stations publiques (bande FM).
Au début de l'année, huit émetteurs sont mis en service sur le réseau 1 Bis TF1
- Mantes (Maudétour), le ;
- Amiens (Saint-Just-en-Chaussée), le ;
- Paris (Tour Eiffel définitif à 50 kW), le ;
- Abbeville (Limeux), le ;
- Dunkerque (Mont des Cats), le ;
- Niort (Maisonnay), le ;
- Boulogne (Mont Lambert), le ;
- Lyon (Mont Pilat), le .
Durant l'année, neuf émetteurs sont mis en service sur le réseau FR3 :
- Chaumont (Chalindrey), le ;
- Morteau (Montlebon), le ;
- Autun (Bois-du-Roi) , le ;
- Chartres (Montlandon), le ;
- Ajaccio (Coti Chiavari), le ;
- Bastia (Serra di Pigno), le ;
- Porto-Vecchio (Col de Mela), le ;
- Corte (Antisanti), le 1er août ;
- Champagnole (Le Bulay), le .
Pour les réseaux radio en modulation de fréquence sur la bande FM, de nouveaux émetteurs sont installés à Verdun, Mende et Vittel.
Remove ads
Emetteur Ondes Longues et Ondes Moyennes
Résumé
Contexte
Dans le but d'améliorer et de compléter la desserte de l'émetteur ondes longues d'Allouis dans le Sud-Est et en Corse où la réception s'est dégradée depuis la mise en service, à Roumoules (Alpes-de-Haute-Provence), trois grandes opérations d'équipement sont menées par Télédiffusion de France. Deux opérations sont mises en œuvre, l'une concernant la mise en place d'un nouvel émetteur onde moyenne de 600 kilowatts (deux fois 300 kilowatts couplés) au Réaltor, près de Marseille, représentant le premier émetteur de 300 kilowatts mis en exploitation en . L'autre pour la réalisation du programme d'équipement de la Corse en ondes Moyennes entre 1976 et 1979, comportant la réalisation deux émetteurs de 20 kilowatts et 40 kilowatts à Ajaccio et deux émetteurs de 20 kilowatts pour la ville de Bastia et des régions de Porto-Vecchio et d'Aléria mais toutefois, ces deux derniers sites ne vont jamais être activés. Ces deux émetteurs diffusent les programmes de France Inter et France Culture. Fin 1976, des émetteurs de 20 kilowatts à Ajaccio et à Bastia sont installés en remplacement des émetteurs de 8 kilowatts. En 1978, TDF prévoit la mise en service des deuxièmes émetteurs de 40 kW d'Ajaccio et de 20 kilowatts de Bastia.
Remove ads
Libéralisation de la bande FM et abandon de l'ancien réseau TV
Résumé
Contexte
Avec l'arrivée de la gauche au pouvoir en mai 1981, la situation devient favorable à la multiplication des « radios libres ». La première loi (Radio Libre) du (no 81-994)[3],[4] proclame cette liberté de diffusion indépendante du monopole d'État. La deuxième loi concernant la bande FM datée du (no 82-652)[5],[6] proclame cette « liberté audiovisuelle » et tente de l'encadrer et de la contrôler du fait de la quantité limitée de fréquences disponibles. Ces changements sont accompagnés de la création du FSER (Fonds de soutien à l'expression radiophonique).
À la même période, le gouvernement Mauroy décide la reconversion de l'ancien Réseau TV-1 819 lignes sur la bande VHF que TDF est chargé de transformer en Réseau TV-4 à la norme L en 625 lignes pour la télédiffusion d'une nouvelle chaîne de télévision privée nationale, attribué sur décision de François Mitterrand au bénéfice du groupe Havas, pour la création de Canal+, le .
Édifiée de 1982 à 1986 sur la commune des Lilas pour prendre le relais des Buttes-Chaumont, la tour de Romainville constitue, sur le plan de son architecture comme sur celui de nombreuses l'un des symboles de l'expertise de TDF. En complément, TDF se dote d’un nouveau centre de recherche dans le domaine de la radiodiffusion. Il permet de compléter les moyens de recherche dont dispose l’établissement public, avec le Centre d’études et de recherche d’Issy-les-Moulineaux (Cerim) et celui partagé avec le CNET au CCETT, à Rennes. Après avoir envisagé plusieurs sites, la ville de Metz est choisie par TDF en , pour implanter le nouveau centre, intitulé Centre d'études et de recherche de Lorraine (Cerlor). Étroitement associée au Plan Câble lancé en , TDF intervient dans le domaine des études préalables et de la construction de têtes de réseau.
En , Télédiffusion de France opère la retransmission des quatre stations périphériques RTL, Europe 1, RMC et Sud Radio sur ses propres émetteurs dans la bande FM ainsi que ceux des deux nouvelles chaînes que le gouvernement Fabius vient d'attribuer à La Cinq et à la première chaîne musicale nationale française TV6, laquelle va cependant être suppprimée par le gouvernement Chirac en 1987, au profit de la chaîne généraliste privée M6.
TDF SA (1987-2004) vers la privatisation
En , Télédiffusion de France change de statut et devient une société anonyme[2] afin notamment de supprimer le financement de TDF par une partie de redevance audiovisuelle et permettre à la société de s'ouvrir à des investisseurs privés. Cette rupture succède à l'adoption d'une démarche commerciale vers 1983-1984 mais est consolidée par la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, dite « loi Léotard », aboutissant notamment au remplacement des autorités successives de la CNCL puis à la création du CSA. En 1991, le groupe France Télécom détient 100 % du capital de Télédiffusion de France SA et associe à partir de 1996 ses activités avec celle de Globecast au sein de la Division des entreprises audiovisuelles.
En 1993, l'inauguration de la 1re antenne Alliss avec le 1er système avec émetteur intégré baptisé « Volga » pour RFI est effectué. Plus économique en exploitation et pouvant être adapté à différents besoins de radiodiffusion, le nouveau système conçu et réalisé par l'industriel français Thomson, adopté par société de radiodiffusion internationale d'État RFI et exploité par l'opérateur de réseau TDF pour répondre à une mission considérée comme d'intérêt général. L'objectif consiste à développer la présence radiophonique internationale de la France. Ces dispositifs améliorent la réception et apportent à la retransmission en ondes courtes le confort de la puissance d'émission ainsi qu'une certaine souplesse d'exploitation. Le programme Alliss est achevé en 1997, avec la réalisation de 12 antennes géantes.
Le , TDF lance la première expérimentation en taille réelle de télévision numérique terrestre à Rennes. Le signal de lancement est donné depuis Paris, par la Ministre de la Culture et de la communication Catherine Trautmann, le secrétaire d'État à l'Industrie et le PDG de TDF, Bruno Chetaille. Le , TF1 signe un protocole afin de mener des expérimentations sur cette plateforme. Le multiplex retransmis comprend les cinq chaînes TF1, TF1 16/9, LCI, Odyssée et Shopping Avenue. Le 1999, France 2 et France 3 signent deux protocoles d'accord pour des expérimentations sur le deuxième multiplex, les opérations devant débuter courant avril 1999, après l'obtention des autorisations administratives. Outre les programmes de France 2 et France 3 Sat, ce multiplex diffuse France 2.2 proposant certains programmes de France 2 à des heures décalées ainsi qu'une compilation des programmes régionaux de France 3. Il sert également à expérimenter Teleweb, le service de vidéo à la demande de la chaîne publique France 3. Le , le CSA accorde à TDF, un prolongement pour 9 mois de l'autorisation de diffusion du premier multiplex sur la plateforme Bretagne. Le , le CSA accorde à TDF l'autorisation de retransmettre un deuxième multiplex sur la plateforme Bretagne. TF1 et France Télévision occupent dès lors pour une durée de trois mois, un multiplex chacun. Le , TDF commence la retransmission du multiplex de TF1 sur la plateforme Bretagne avec les chaînes en clair TF1, TF1 16/9es, Odyssée et LCI. Le , Arte/La Cinquième signe avec TDF le protocole d'expérimentation pour la même plateforme. Arte/La Cinquième vont exploiter leur propre multiplex, à partir de et peuvent ainsi tester leurs programmes et services à la norme numérique DVB-T. Le , TDF démarre en clair, la diffusion du multiplex occupé par le groupe public France Télévision, avec la chaîne nationale France 2, France 3 dans son édition régionale destinée à Rennes, le programme « France 3 Ouest » et plus tard, le service France 2.2.
Remove ads
Privatisation puis développements (depuis 2002)
Résumé
Contexte
En 2002, France Télécom cède Télédiffusion de France SA à un consortium privé, à la suite des déboires de France Télécom dans le rachat de la société anglaise Orange, et sur injonction directe des autorités de la concurrence de la Commission Européenne. L'actionnariat de TDF est alors composé de CDC Equity Capital[7] et Charterhouse, de la Caisse des dépôts et consignations (France) et de France Télécom[8]. En 2004, TDF perd le monopole sur la radiodiffusion et la télédiffusion privée depuis 1986[9], ainsi que la radiodiffusion et la télédiffusion analogique publique. Le [10], France Télécom cède l'intégralité de sa participation résiduelle dans Télédiffusion de France SA aux autres actionnaires privés. La même année, la dénomination juridique de l'entreprise devient TDF. En 2005, TDF perd son monopole d'opérateur du service public, pour permettre une concurrence loyale de TDF envers ses adversaires, comme la filiale de NRJ, TowerCast. À la suite de l'appel d'offres lancé par Radio France pour une partie de ses fréquences FM et sous l'impulsion de la tutelle de l'État, souhaitant démontrer que la concurrence est réelle sur ce marché, une importante proportion des sites est attribuée à Towercast de NRJ Group, principal concurrent de TDF en France. En 2006, profitant de la vente par Apax Partners d'un bloc de contrôle, TDF rachète la société Antalis-TV[11] créée par Xavier Gouyou-Beauchamps, troisième société de diffusion en France de la TNT, après TDF et Towercast. En , TDF annonce une recomposition importante de son capital, avec l'arrivée du fonds d'investissement américain Texas Pacific Group dans l'actionnariat avec 42 % du capital[12],[13]. À l'automne 2007, TDF rachète Antenna Hungaria (l'organisme de télédiffusion hongrois)[14], ancienne filiale de Swisscom et T-Systems Media & Broadcast, filiale du géant allemand des télécoms Deutsche Telekom. Ces deux acquisitions renforcent TDF dans sa position en Europe occidentale. La même année TDF rachète 24 tours audiovisuelles de l'opérateur néerlandais KPN, exploitées par une filiale nommée Alticom. Durant l'été 2008, TDF rachète le diffuseur Emettel, spécialiste de la retransmission des chaînes de télévision locales[15].
En , trois des quatre principales organisations syndicales de TDF ont signé un accord portant sur la mise en œuvre prioritaire d'un plan de départs volontaires de 650 emplois car TDF croule sous les dettes[16]. À la suite de ces évènements, Olivier Huart devient le PDG de TDF France en février, secondé temporairement par Patrick Puy comme DG[16]. Olivier Huart conduit une restructuration en profondeur à la suite du passage de la télévision analogique à la télédiffusion numérique. Durant l'année et au terme d'un appel d'offres lancé par la mairie de Paris pour le renouvellement de l'exploitation du sommet de la tour Eiffel, TDF se voit renouveler son contrat d'occupation, au détriment de son concurrent Towercast pour cette position stratégique de la région parisienne[17]. Le , le groupe TDF lance son projet TDF 3.0 « Transcending Digital Frontiers » dont le but consiste à transformer et de développer la nature des offres dédiées à l'audiovisuel, au multimédia et aux télécommunications, via des solutions réseaux plus innovantes. Le groupe prévoit un investissement de 2 milliards d'euros pour les dix années suivantes, dont 500 millions pour 2011 et 2012[18]. Le , le groupe TDF cède Alticom à Infracapital, fonds d'investissement de M&G Investments[19],[20]. En 2012, TDF et France Télévisions lancent une nouvelle offre nommée Salto destinée aux possesseurs de récepteurs ad hoc pour accéder à des services de vidéo à la demande, télévision de rattrapage ou encore transmission d’événements en relief 3D[21]. Le , TDF annonce le rachat d'Itas TIM[22] opérateur de sites de télédiffusion, éliminant ainsi l'un de ses derniers concurrents sur le marché français reconstituant dès lors, un quasi-monopole sur ce marché ; cet achat est finalisé le . Towercast filiale de NRJ Group devient l'unique concurrent de TDF dans la télédiffusion en métropole[23].

En , TDF compte 2 300 clients, qui sont essentiellement les chaînes de télévision, les éditeurs de services multimédias, les stations de radio, les opérateurs de télécommunication, les réseaux ferrés, certaines collectivités locales et quelques acteurs institutionnels.
Remove ads
Activités
Résumé
Contexte

Sites et exploitation
Parmi ses nombreux sites de diffusion s'élevant à 11 850 dans le monde, TDF exploite les principaux points hauts de France comme notamment la tour Eiffel, le pic du Midi, l'aiguille du Midi ou le Puy de Dôme. Parmi les autres sites principaux on peut noter le centre d'Allouis, pour les émetteurs et pylônes de France Inter en ondes longues jusqu'au , sur la fréquence 1 852 mètres grandes ondes, dont seule la radiodiffusion du signal horaire continue d'être émise sur le pylône de 350 m plus haut que la tour Eiffel et le site d'Issoudun pour la retransmission de Radio France internationale en ondes décamétriques. D'autres nombreux relais sont installés sur tout le territoire métropolitain (Tour hertzienne du Vigen, etc.).
Satellites européens de télévision directe
TDF 1 et 2 sont deux satellites de télécommunications géostationnaires destinés à la télédiffusion de la télévision analogique à la norme D2 Mac et la haute définition HD Mac, développés par Aerospatiale devenue depuis Thales Alenia Space ; lancés les et . Ces satellites sont revendus par la suite à Eutelsat.
Remove ads
Identité graphique
- Logo de Télédiffusion de France de 1975 au .
- Logo de Télédiffusion de France du à .
- Logo de la TDF de au .
- Logo de TDF depuis le .
Direction
Liens externes
Wikiwand - on
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Remove ads

