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Tristia

triptyque d'Hector Berlioz De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Tristia
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Tristia, op. 18 (H119B), d'Hector Berlioz, regroupe trois partitions pour chœur et orchestre. Ce recueil emprunte son titre à un ensemble de poèmes écrits par le poète latin Ovide durant son exil à Tomis, sur les bords de la mer Noire (Tristia signifie en latin « choses tristes »).

Faits en bref Nb. de mouvements, Musique ...

Les trois pièces, composées à des moments différents de la carrière de l'auteur, ont été publiées ensemble en 1852. Berlioz associe ce triptyque, qui ne fut jamais exécuté de son vivant, à Hamlet, le drame de Shakespeare pour lequel il avait la plus grande admiration.

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Les trois pièces sont :

  1. Méditation religieuse. Cette pièce pour chœur mixte à six parties et petit orchestre sur un poème de Thomas Moore traduit en français par Louise Swanton Belloc a été composée en 1831, lors du séjour de Berlioz à Rome.
  2. La Mort d'Ophélie. Cette ballade sur un poème d'Ernest Legouvé, s'inspirant du récit qu'à l'acte IV d'Hamlet la reine Gertude fait de la mort d'Ophélie, a été composée en 1842 pour voix seule et piano. Elle fut ensuite adaptée pour chœur de femmes et orchestre en vue d'un concert « shakespearien » qui devait être donné à Covent Garden en 1848 mais n'eut finalement pas lieu.
  3. Marche funèbre pour la dernière scène d'Hamlet. Sans doute composée en 1844 dans la perspective d'une production parisienne d'Hamlet qui ne vit jamais le jour, c'est la pièce la moins méconnue de l'ensemble, et l'une des partitions les plus impressionnantes de Berlioz par sa progression implacable. Écrite pour un chœur mixte qui se contente de dire Ah ! et grand orchestre, avec une importante batterie[1], elle culmine sur un tir de mousquets hors scène avant que le silence, symbole du néant qu'Hamlet vient de rejoindre, ne s'installe peu à peu.

Dans la partition, la 3e pièce est précédé par les paroles de Fortinbras qui concluent la tragédie de Shakespeare (acte V, scène 2) :

« Let four captains
Bear Hamlet, like a soldier, to the stage;
For he was likely, had he been put on,
To have prov'd most royally: and, for his passage,
The soldiers' music, and the rites of war,
Speak loudly for him.
Take up the bodies: — such a sight as this
Becomes the field, but here shows much amiss.
Go, bid the soldiers shoot. »

et que Berlioz traduit ainsi :

« Que quatre capitaines portent Hamlet comme un guerrier sur une estrade, car il était probablement destiné, s'il eût vécu, à faire ses preuves royalement. Que sur son passage la musique militaire et les rites de la guerre, parlent hautement pour lui. Emportez ces corps ; un tel spectacle convient à un champ de bataille, mais ici il choque la vue. Allez, ordonnez aux soldats de faire feu. »

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Phonographie

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Hector Berlioz (1803-1869)

1. Enregistrements intégraux

2. Enregistrements partiels

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Notes et références

Bibliographie

Liens externes

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