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Turkish Stream
gazoduc traversant la mer Noire De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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TurkStream ou Turkish Stream est un gazoduc allant de la Russie à la Turquie à travers la mer Noire. Le gazoduc est prévu pour faire transiter 31,5 milliards de mètres cubes de gaz vers l’Europe. Il a été annoncé par le président russe Vladimir Poutine le durant une visite en Turquie.
Il remplace avec sa prolongation par le Tesla Pipeline[1], le projet annulé du South Stream[2] qui entrait en concurrence avec le projet Nabucco. Ces deux derniers projets, moins ambitieux, disposant de moins de moyens et de rivalités inter-étatiques, n’avaient pas pu faire le poids face au projet mené par la Russie et Gazprom.
TurkStream a été mis en service le 8 janvier 2020.
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Histoire
Résumé
Contexte
En 2007, le projet South Stream a été signé à Rome, entre les différents pays.
Fin 2014, le point d'arrivée en Turquie n'avait pas encore été négocié, Gazprom annonçant que les travaux commenceraient immédiatement quand il aura été déterminé[3]. Deux navires poseurs de canalisations furent stationnés en mer Noire à cet effet[4]. Fin , il est annoncé que le gazoduc arrivera en Turquie d'Europe[5] et que le premier gaz à être livré en Turquie se fera en . Le , à l'occasion d'un entretien entre le président russe et le premier ministre grec, Alexis Tsipras, il a été évoqué une coopération entre les deux pays sur les secteurs des investissements et des énergies au travers notamment un tracé qui passerait par la Grèce[6].
Le projet a été gelé le à la suite de la destruction d'un chasseur russe par l'aviation turque qui avait fortement détérioré les relations entre la Russie et la Turquie, mais à la suite des améliorations des relations bilatérales russo-turques, le projet reprend à partir d'[réf. souhaitée].
En , Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan annoncent leur volonté de réaliser TurkStream le plus vite possible mais en réalisant seulement un des quatre tubes prévus à l'origine[7].
L'accord de réalisation du projet TurkStream est signé à Istanbul, le , par les présidents russe et turc Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdoğan[8].
En , la construction du projet Turkish Stream est lancée, en présence de Vladimir Poutine[9] et prévoit deux tubes de capacité identique, l'un pour les consommateurs turcs, et l'autre pour l'Europe du Sud..
En , la Serbie, la Grèce, et la Bulgarie s'accordent sur la construction du Tesla Pipeline sur leur territoire, en direction de l'Autriche et de la Hongrie[10]. Le est mis en service le Serbian stream.
La partie immergée de ce gazoduc (tube n°1), longue de 930 kilomètres sous la mer Noire, est achevée le . Elle relie le port russe d'Anapa au village turc côtier de Kiyiköy, non loin d'Istanbul[11]. La partie terrestre du tube, un tronçon de 65 kilomètres entre Kiyiköy et Lüleburgaz, non loin de la frontière turco-bulgare, est terminé en 2019.
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Description

Le pipeline débute à la station de compression de Russkaya près d'Anapa. La capacité du pipeline est de 31,5 milliards de mètres cubes par an de gaz naturel[9] dont le marché turc absorbera environ 14 milliards, le reste du gaz étant exporté en Europe[4]. La Turquie doit devenir un lieu de transit afin de contourner les sanctions imposées par l'Union européenne à la Russie. À sa sortie de Turquie, il devient le Tesla Pipeline lors de sa traversée des Balkans. À terme, la Russie souhaiterait que le gazoduc arrive jusqu’au pôle d'échanges autrichien de Baumgarten. Une plaque tournante gazière à la frontière turco-grecque est discuté.
Le tronçon du Tesla Pipeline en Serbie d'une longueur de 400 km est inauguré le [12].
Il complétera l'offre apportée par le gazoduc Blue Stream en 2005. Il pourrait être complémentaire ou concurrent du projet de Gazoduc transadriatique.
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Notes et références
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