Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte
Un prophète
film sorti en 2009 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Remove ads
Un prophète est un film français réalisé par Jacques Audiard, sorti en 2009.
Présenté en compétition officielle lors du Festival de Cannes 2009, il y obtient le Grand prix du jury. Quelques mois plus tard, il reçoit le Prix Louis-Delluc. Lors de la cérémonie des César de 2010, il gagne neuf récompenses, dont celles du meilleur film et du meilleur réalisateur.
Remove ads
Synopsis
Résumé
Contexte
Malik El Djebena, un délinquant de 19 ans, est condamné à six ans de prison. Dès son arrivée en maison centrale, il est vite confronté aux dures relations avec ses codétenus. Il est par exemple rapidement menacé par des prisonniers qui lui volent ses chaussures et le rouent de coups lorsqu'il veut les récupérer. Il rencontre aussi Reyeb qui, dans les douches, lui fait des avances sexuelles en lui proposant du haschich contre une fellation.
Un clan mafieux corse profite de sa vulnérabilité : ils lui promettent leur protection s'il assassine Reyeb, qui s'apprête à témoigner contre eux, et ils le menacent de le tuer s'il refuse. Malik finit par accepter et les Corses le conseillent et l'entraînent pour le passage à l'action. Faisant semblant d'accepter la proposition de prostitution de Reyeb, Malik le rejoint dans sa cellule. Sa future victime fait alors preuve d'une certaine bonté envers lui, lui proposant de lui donner des livres et lui conseillant d'apprendre à lire. Malik exécute toutefois les ordres et égorge Reyeb avec une lame de rasoir, avant de quitter la cellule en maquillant la mort du détenu en suicide.
Il devient dès lors le protégé et le larbin de César Luciani, qui contrôle l'ensemble de la prison, les petits et gros trafics, avec l'aide de surveillants soudoyés. Petit à petit, Malik gagne la confiance de César qui décide de lui confier un certain nombre de missions. L'assassinat de Reyeb le hante régulièrement à travers des rêves ou des hallucinations, celui-ci lui apparaît régulièrement et il parle à cette apparition. Il se lie par ailleurs d'amitié avec un autre détenu, Ryad, qui lui apprend à lire.
Après avoir exécuté la moitié de sa peine, Malik obtient, avec l'aide de César, des permissions de sortie d'une journée que le vieux chef corse met à profit pour organiser ses affaires mafieuses à l'extérieur. Malik devient ainsi indispensable à Luciani, au moment où l'influence de ce dernier s'amenuise au sein de l'établissement pénitentiaire sous le double effet du transfert d'une partie des prisonniers corses près de leur famille et de la montée en puissance des Maghrébins plus ou moins liés aux réseaux religieux musulmans.
Bien qu'étant au service de César à qui il continue de prêter allégeance à la fois par crainte et intérêt, Malik profite de ses sorties pour organiser en parallèle son propre réseau de trafic en prison avec l'aide de Ryad (qui est sorti entre-temps), de Jordi, un prisonnier gitan, puis des « barbus » (surnom donné aux détenus islamistes).
César, trahi dans ses affaires à l'extérieur, décide de reprendre le pouvoir en négociant avec Brahim Lattrache, un concurrent marseillais lié aux Italiens, et en éliminant des traîtres au sein de son propre clan. Il confie à Malik la mission de s'allier localement avec Lattrache pour le partage du territoire puis de trouver une équipe pour exécuter un rival. Mais progressivement, Malik utilise à son profit les opérations de son vieux chef déclinant, en suivant avant tout la logique de ses propres intérêts.
Ses manœuvres lui permettent de devenir à son tour un prisonnier influent, alors que César est désormais isolé. En parallèle, Ryad, qui se sait condamné par un cancer des testicules, demande à Malik de s'occuper de sa femme et de son fils lorsqu'il aura purgé sa peine. À sa libération, celle-ci l'attend devant la prison.
Remove ads
Fiche technique
Résumé
Contexte

Sauf indication contraire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données cinématographiques IMDb, présente dans la section « Liens externes ».
- Titre original : Un prophète
- Titre italien : Il profeta
- Réalisation : Jacques Audiard
- Scénario : Jacques Audiard et Thomas Bidegain, d'après un premier scénario d'Abdel Raouf Dafri et Nicolas Peufaillit, lui-même d'après une idée originale d'Abdel Raouf Dafri
- Musique : Alexandre Desplat
- Direction artistique : Etienne Rohde
- Décors : Michel Barthélémy
- Costumes : Virginie Montel
- Photographie : Stéphane Fontaine
- Son : Brigitte Taillandier, Marc Doisne, Jean-Paul Hurier, Francis Wargnier, Stephane Rabeau
- Montage : Juliette Welfling
- Production : Marco Cherqui, Pascal Caucheteux, Lauranne Bourrachot, Martine Cassinelli
- Production exécutive : Antonin Dedet
- Sociétés de production[1] :
- France : Why Not Productions, Page 114, Chic Films, France 2 Cinéma, Union Générale Cinématographique (UGC) et Celluloid Dreams, avec la participation de France 2, Canal+ et CinéCinéma, en association avec Sofica UGC 1, Sofica Soficinéma 4 et Soficinéma 5, avec le soutien de la région Île-de-France, le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur et le CNC
- Italie : BIM Distribuzione
- Sociétés de distribution[2] : UGC Distribution (France) ; Bim Distribuzione (Italie) ; Cinemien BE (ex ABC Distribution ; Belgique) ; Métropole Films Distribution (Québec) ; Filmcoopi (Suisse romande)
- Budget : 12,48 millions d’€[3]
- Pays de production :
France,
Italie
- Langue originale : français
- Format[4] : couleur - 35 mm / D-Cinema - 1,85:1 (Panavision) - son DTS | Dolby Digital
- Genre : drame et film de gangsters
- Durée : 150 minutes
- Dates de sortie[5] :
- France : (Festival de Cannes) ; (sortie nationale)
- Belgique : [6]
- Suisse romande : [7]
- Québec : [8]
- Italie : (sortie nationale) ; (Biografilm Festival)
- Classification[9] :
- France : interdit aux moins de 12 ans[10],[Note 1]
- Italie : tous publics (T - film per tutti)[11]
- Belgique : tous publics (Alle Leeftijden)[6]
- Québec : 16 ans et plus (violence) (16+ / 16 years and over)[8]
- Suisse romande : interdit aux moins de 14 ans[12]
Remove ads
Distribution
- Tahar Rahim : Malik El Djebena
- Niels Arestrup : César Luciani
- Adel Bencherif : Ryad
- Reda Kateb : Jordi, le gitan
- Hichem Yacoubi : Reyeb, la première « mission » de Malik
- Jean-Philippe Ricci : Vettori, un homme de Luciani
- Gilles Cohen : Prof
- Pierre Leccia : Sampierro, l'avocat de Luciani
- Antoine Basler : Pilicci
- Foued Nassah : Antaro
- Jean-Emmanuel Pagni : Santi
- Frédéric Graziani : le chef de détention
- Leïla Bekhti : Djamila, la femme de Ryad
- Rabah Loucif : l'avocat de Malik
- Slimane Dazi : Brahim Lattrache, le caïd de Marseille
- Serge Onteniente : le juge d'application des peines
- Hervé Temime : le procureur
- Taha Lemaizi : Hassan
- Mohamed Makhtoumi : Tarik
- Karim Leklou : un prisonnier musulman
- Farid Larbi : un prisonnier musulman
- Mamadou Minte : Latif, dit « l'Égyptien »
- Guillaume Verdier : Michka
- Pascal Henault : Ceccaldi
- Cindy Danel : Sophie, la prostituée
- Hedi Bouchenafa : un prisonnier rebelle (non crédité)
- Alaa Oumouzoune : un prisonnier rebelle (non crédité)[réf. nécessaire]
- Demon One : le prisonnier racketteur (non crédité)[réf. nécessaire]
Bande originale
La musique originale est composée par Alexandre Desplat. La bande originale commercialisée inclut également des titres préexistants utilisés dans le film, ainsi que certains dialogues et bruitages mixés avec la musique de Desplat :
- Le Dépôt - répliques de Tahar Rahim et Niels Arestrup
- Runeii - Talk Talk
- Interlude - répliques de Tahar Rahim et Niels Arestrup
- Bridging The Gap - Nas feat. Olu Dara
- Corner of my Room - Turner Cody
- Interlude bis - répliques de Tahar Rahim et Niels Arestrup
- Take Me Home With You, Baby - Jessie Mae Hemphill
- Récite - répliques de Tahar Rahim et Niels Arestrup
- Un prophète
- Les Rêves
- La Neige
- La Sortie
- Le Respect
- Visions
- Le Ciel
- Du Drahan Pour l'Imam
- Le Pouvoir
- Gunfight
- Vie et Mort
- La Prophétie
- Fouille
- Mack the Knife - Jimmie Dale Gilmore
Remove ads
Accueil
Résumé
Contexte
Accueil critique
Lors de sa présentation à Cannes, Un prophète reçoit un accueil critique triomphal lors de sa projection de la part des spectateurs et de la presse, notamment grâce à la prestation de Tahar Rahim dont c'est le premier rôle au cinéma, plaçant le film comme l'un des favoris pour la Palme d'or[16],[17],[18],[19],[20]. Il reçoit finalement le Grand Prix du Jury.
Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film cumule 97 % d'opinions favorables pour 158 critiques[14]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 90⁄100 pour 31 critiques[13].
En France, le site Allociné propose une note moyenne de 4,6⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 24 titres de presse[15].
Box-office
Remove ads
Distinctions
Résumé
Contexte
Entre 2009 et 2018, Un prophète a été sélectionné ou nommé plus de 120 fois dans diverses catégories et a remporté une cinquantaine de récompenses[23],[24].
Distinctions 2009
- 2009 : Grand Prix du Jury au 62e Festival de Cannes
- 2009 : Prix du meilleur film au Festival du film de Londres[25]
- 2009 : Prix Louis-Delluc
- 2009 : Prix Méliès du Syndicat français de la critique de cinéma
- 2009 : Prix du meilleur acteur européen pour Tahar Rahim
Distinctions 2010
Distinctions 2011
Remove ads
Autour du film
- Antonin Peretjatko a réalisé un documentaire de 71 minutes sur le tournage du film intitulé Derrière les barreaux.
- Le , le scénariste Abdel Raouf Dafri annonce que le film sera bientôt décliné en série télévisée et qu'il se chargera lui-même de l'écrire, accompagné de Nicolas Peufaillit[26]. La diffusion est prévue en 2024.
Remove ads
Notes et références
Liens externes
Wikiwand - on
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Remove ads