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Université de Toulouse (2025)

université française, située à Toulouse, créée en 1969 De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Université de Toulouse (2025)
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université Toulouse-III Paul-Sabatier

Faits en bref Fondation, Type ...

L'université de Toulouse est une université française, sous le statut d'établissement public expérimental depuis le 1er janvier 2025. L'université trouve son origine dans l'ancienne université de Toulouse, fondée en 1229 par le comte de Toulouse, Raimond VII, ainsi que dans la scission de l'université en 1969 à la suite de la loi Faure, donnant naissance à l'université Toulouse III - Paul-Sabatier, intitulé qu'elle conservera jusqu'en décembre 2024[4].

La nouvelle université de Toulouse a remplacé l'université Toulouse-III le et a intégré en tant que membre associée l'université Toulouse-II-Jean-Jaurès. Spécialisée dans les sciences, les technologies, les disciplines de la santé et les sports, c'est la plus grande université de Toulouse avec 37 000 étudiants, à la rentrée 2024. Elle dispose de neufs campus, à Toulouse, Castres, Tarbes, Auch, Castanet-Tolosan, Bagnères-de-Luchon, Lannemezan, Bagnères-de-Bigorre et Moulis.

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Histoire

Résumé
Contexte
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Campus de l'Université Paul Sabatier en 1963. Les logements CROUS sont au premier plan.
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Facultés des sciences, allées Jules-Guesde. Années 1890. Vue d'ensemble en plongée des bâtiments de la faculté. Au premier plan les bâtiments; à droite le jardin des Plantes ; au fond le quartier du port Saint-Sauveur. Archives municipales de Toulouse, photographie d'Eugène Trutat.
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La faculté de médecine et l'hôpital sur la butte à Rangueil.
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Facultés des sciences, en avril 1900.

Origines de l'université de Toulouse

L’ancienne université de Toulouse fut créée en 1229. Elle a été supprimée, comme toutes les autres universités, par la Convention en 1793. L'année suivante, on institue à Toulouse un institut pluridisciplinaire d'enseignement supérieur, nommé Institut Paganel. Cet institut devient en 1795 l’école centrale de Toulouse tandis que l'école de médecine prend son autonomie. Cette école centrale disparaît alors que sont créées une faculté de médecine en 1808, une faculté de théologie catholique ainsi qu'une faculté de lettres en 1809 et une faculté de sciences en 1810. En 1893, l'enseignement supérieur toulousain devient un corps de facultés, puis en 1896, l'université de Toulouse est recréée avec le regroupement des facultés[5].

Historique

À la fin des années 1950, Émile Durand, le doyen de la faculté des sciences de Toulouse, lance l’idée de la création d’un campus à l’américaine, pour héberger la faculté des sciences ; à la même époque, il est décidé de créer à Toulouse un institut national des sciences appliquées (INSA) rattaché à la faculté des sciences. L’INSA de Toulouse est ouvert en 1963 dans le quartier de Rangueil[6]. Dans les années qui suivent, de nombreux enseignements de la faculté des sciences sont transférés des locaux des allées Jules-Guesde vers les nouvelles installations, grands amphithéâtres, nombreuses salles de cours. Il devient aussi possible de créer des bureaux pour les enseignants et des laboratoires de recherche.

En même temps que le campus de la faculté des sciences, se constitue ce que l’on nomme le complexe scientifique de Rangueil-Lespinet, dans lequel s’installent des écoles comme l’école nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace (SupAéro) ou l'école nationale de l'aviation civile (ENAC), mais aussi des laboratoires de recherche, comme le LAAS, le CESR, ainsi que le centre spatial du CNES[7]. Les travaux débutent en [8], et le centre spatial de Toulouse accueille son premier personnel à la fin du mois de [9]. Cette période est marquée par une forte croissance du nombre d'étudiants, et de nombreux logements sont donc construits pour les héberger, notamment des cités universitaires gérées par le CROUS, comme celles de Rangueil et de Ponsan. Trois restaurants universitaires voient aussi le jour.

À la suite de la loi Faure du , l'université de Toulouse se scinde en 1969 en quatre universités : l'université de Toulouse I-Sciences Sociales (devenue l'Université Toulouse-I-Capitole en 2009, puis l'Université Toulouse Capitole en 2023) spécialisée dans les sciences politiques, le droit, l’économie et la gestion, l'université de Toulouse-II-Le Mirail (devenue l'Université de Toulouse-II-Jean Jaurès en 2014) spécialisée dans les sciences humaines et sociales, les disciplines artistiques et les disciplines littéraires, l’université de Toulouse-III-Paul-Sabatier, qui regroupe la médecine, la pharmacie, la chirurgie-dentaire et les sciences exactes, et l'institut national polytechnique de Toulouse (INPT) qui regroupe à l'époque quatre écoles nationales supérieures[10],[4]. L'université de Toulouse-III est composée de la faculté des sciences et d’ingénierie, la faculté des sciences pharmaceutiques, la faculté de chirurgie dentaire, la faculté de médecine Toulouse Purpan (la faculté historique de médecine) et la faculté de médecine de Toulouse Rangueil, construite à l’initiative du doyen Guy Lazorthes cette année-là[5].

Le , l'université de Toulouse-III prend le nom d'usage de Paul Sabatier, prix Nobel de chimie en 1912, qui enseigna et fut doyen (de 1905 à 1929) de la faculté des sciences de Toulouse ; l’université comprenant à peu près autant de scientifiques que de médecins, il avait été souhaité de trouver un nom lié simultanément à la science et à la médecine. Le nom du professeur de médecine Ducuing avait été proposé face à celui de Paul Sabatier. En 1970, elle prend le statut d'établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPCSCP)[11],[12]. L'institut universitaire de technologie de Toulouse A créé en 1966[13], rejoint alors l'université. Une antenne de cet IUT voit le jour à Tarbes en 1970[14].

Alors que le déplacement des facultés de sciences s'est déroulé dans les années soixante, le déplacement des enseignements médicaux s'est fait plus tardivement puisque le nouvel hôpital qui a le statut de centre hospitalier universitaire (CHU) n’est ouvert qu’en 1975. Il prend le nom de Rangueil, bien que situé sur le sommet de la colline de Pech-David, éloignée du lieu-dit Rangueil[15]. L'hôpital de Purpan, inauguré en 1940 et situé au nord-ouest de Toulouse, sert de CHU depuis 1958 pour la moitié des étudiants en médecine de Toulouse. Les bâtiments des cours théoriques et l'administration de l’UFR médicale de Purpan sont situés dans les locaux de l’ancienne faculté de médecine au 37 allées Jules-Guesde.

En 1991, une antenne de l'IUT A de Toulouse est créé à Auch. L'année suivante, une antenne ouvre à Castres. Un an plus tard, l'antenne tarbaise de cet IUT devient une unité administrativement indépendante : l'institut universitaire de technologie de Tarbes[14].

La loi de programme pour la recherche du permet aux établissements de se regrouper sous la forme d’un pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES). Ainsi le PRES « Université de Toulouse » est créée en 2007 avec le statut d’établissement public de coopération scientifique. Il regroupe au moment de sa création six membres fondateurs : les trois universités toulousaines, l’INPT, l’INSA de Toulouse et l’ISAE-SupAéro[16].

En , l'université accède aux « compétences élargies » (applications de la LRU)[17]. En 2011, une vaste restructuration a été opérée : les UFR MIG (mathématiques, informatique, gestion), PCA (physique, chimie, automatique), SVT (sciences de la vie et de la Terre) et langues vivantes, par leur fusion en une seule UFR, ont laissé la place à la FSI (faculté des sciences et de l'ingénierie). L'UFR STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) a changé de nom pour devenir la F2SMH (faculté des sciences du sport et du mouvement humain). La même année, l'université obtient l'accréditation de la part de la commission des titres d'ingénieur à délivrer des titres d'ingénieur diplômé. Ces titres sont préparés au sein de l'université Paul Sabatier, sciences, ingénierie et technologie (UPSSITECH). Cette école d'ingénieurs n'a pas le statut d'école interne de l'UPS mais est un département de la FSI[18].

La loi relative à l'enseignement supérieur et à la recherche du supprime les PRES et instaure les communautés d’universités et établissements (COMUE), regroupements d'établissements d'enseignement supérieur et de recherche ainsi que d'organismes de recherche situés sur un même territoire. Ainsi le PRES université de Toulouse, créé en 2007, prend ses nouveaux statuts en 2015 et devient l’ « université fédérale de Toulouse-Midi-Pyrénées » ; ses membres sont les mêmes que ceux du PRES, à la différence de l’ajout du centre national de la recherche scientifique (CNRS)[19]. En 2023, l'établissement évolue en ComUE expérimentale nommée « université de Toulouse »[20].

Au , la faculté de Santé de Toulouse est créée en réunissant la faculté de Médecine de Rangueil, la faculté de Médecine de Purpan, la faculté des sciences pharmaceutiques et la faculté d’Odontologie. Elle est la première faculté en France à réunir les filières d’enseignement de médecine, maïeutique, pharmacie, odontologie et le paramédical. Au , L'IUT de Tarbes quitte l'université Paul Sabatier pour rejoindre la nouvelle université de technologie de Tarbes[21].

Au , l'établissement public expérimental Université de Toulouse voit le jour à la place de l'université Toulouse III - Paul Sabatier avec pour établissement composante l'école d'ingénieurs Purpan[22].

Présidents de l'université

La liste des présidents qui se sont succédé à l'université Paul Sabatier est la suivante :

Davantage d’informations Identité, Période ...

Identité visuelle

Depuis sa création, l'université a vu se succéder plusieurs logos[36] :

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Localisation

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Le bâtiment d'administration de l'université.

L’essentiel de l'université est situé sur la commune de Toulouse. Le campus se déploie sur une superficie de 124 hectares, essentiellement dans le quartier de Rangueil, dans le Sud de la ville de Toulouse, au bord du canal du Midi. Il est composé de 360 000 m2 de locaux. D'autres locaux sont situés au centre de la ville, allées Jules Guesdes. Certaines filières d'enseignement, IUT notamment, sont situées à Tarbes, Auch, ou Castres et des laboratoires de recherche rattachés à l’université peuvent se trouver à Auzeville-Tolosane, à Castanet-Tolosan, Lannemezan ou au pic du Midi de Bigorre[37]. Le campus s'est également agrandit sur la ZAC de Montaudran Aerospace, située sur l'ancien aérodrome éponyme.

Depuis le , le campus est desservi par la ligne B du métro toulousain, et se trouve à proximité de trois stations : Faculté de Pharmacie, Université Paul-Sabatier et Ramonville. Les allées Jules-Guesde où se trouvent des laboratoires et des enseignements de l'université se situent à proximité de la station Palais de Justice.

Aujourd'hui, l'université est au cœur du pôle de compétitivité Aerospace Valley.

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Structure

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La faculté de médecine Toulouse-Purpan.
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L'observatoire Midi-Pyrénées.

Unités de formation et comités de recherche

L’université est structurée en unités de formation et de recherche.

Elle est constituée de 3 facultés :

  • La faculté des sciences et de l'ingénierie (FSI),
  • La faculté de Santé,
  • La faculté des sciences du sport et du mouvement humain (F2SMH).

Elles ont la charge de la formation des étudiants. L’accession en premier cycle se fait de droit pour tous les titulaires d’un baccalauréat ou d’un titre équivalent.

Au niveau de la recherche, l'université est de également divisée en différents directoires de recherches :

  • Le directoire SdM : sciences de la matière,
  • Le directoire MST2I : mathématiques, sciences et technologies de l'information et de l'ingénierie,
  • Le directoire UPEE : univers, planète, espace, environnement,
  • Le directoire BABS : biologie, agronomie, biotechnologie, santé,
  • Le directoire ACTIHS : activités humaines & sociales.

L'université compte 69 laboratoires et structures fédératives axés sur la recherche.

Instituts et autres structures rattachées

Les autres composantes de l'université Paul Sabatier sont les suivantes :

L'université Paul Sabatier, sciences, ingénierie et technologie (UPSSITECH) est une école d'ingénieurs, département de la faculté des sciences et de l'ingénierie[38].

Enseignement et recherche

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Formations

À la rentrée 2020-2021, l'université Toulouse-III-Paul-Sabatier compte un total de 36 516 étudiants, dont 31% de boursiers et 8% de nationalité étrangère. Cet effectif se répartit à raison de 15 % en DUT, 34 % en Licence et Licence professionnelle, 13 % en Master, 34 % en Santé et 4 % en doctorat. Ces élèves sont encadrés par 2592 enseignants et enseignants-chercheurs (dont 21 membres de l'institut universitaire de France), ainsi que 1674 BIATSS. Plus de 11 000 diplômes sont délivrés chaque année[39],[40]. Géographiquement, les étudiants sont en étude à 85 % sur l’agglomération toulousaine et à 15 % sur les sites délocalisés en région.

Licences et assimilés

L'UPS propose des formations pour le diplôme d'accès aux études universitaires permettant aux non-bacheliers d’accéder aux études supérieures. Des diplômes universitaires (DU) et des diplômes inter-universitaires (DIU) en santé sont également proposés aux étudiants ; 14 concernent la chirurgie dentaire, 1 concerne la médecine et 12 concernent la pharmacie.

L'institut universitaire de technologie (IUT) propose 17 bachelors universitaires de technologie (BUT) dans les domaines des sciences et de la gestion : chimiegénie biologiquegénie chimique et génie des procédésgénie civil et construction durable – génie électrique et informatique industriellegénie mécanique et productique – gestion des entreprises et administrations – hygiène, sécurité et environnement – informatique – information-communication – mesures physiques – métiers du multimédia et internet – packaging, emballage et environnement – techniques de commercialisation[41],[42].

L'université délivre aussi la licence dans trois domaines qui se déclinent en 13 mentions divisées en parcours[43] :

Les licences mentions mathématiques, physique, chimie et sciences de la vie peuvent être suivies en « parcours spéciaux ». Elles s'adressent aux étudiants désireux d'effectuer des études longues dès leur entrée à l'université, et de s'orienter vers la recherche. Les enseignements en sciences y sont approfondis[47].

Par ailleurs, l'université Paul Sabatier propose 44 licences professionnelles, à partir de ses deux IUT, de la FSI, de la F2SMH, et de la faculté de Santé[39].

Master et assimilés

De même, l'université délivre le master dans 29 mentions différentes, réparties dans les domaines suivants :

L'université propose aussi le cursus master en ingénierie (CMI) en cinq ans dans 7 mentions : électronique énergie électrique automatique – chimie – génie des procédés – informatique – matériaux – mathématiques – physique. Ces formations sont labellisées par le réseau FIGURE (formation à l'ingénierie par des universités de recherche) et permettent d'accéder au métier d'ingénieur par l'université[52].

Enfin, l'UPS via son école interne l'université Paul Sabatier, sciences, ingénierie et technologie (UPSSITECH) est l'une des 205 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[53].

Doctorat

Les doctorats de l'université Paul Sabatier sont préparés dans une école doctorale, au sein d'un laboratoire et d'une équipe de recherche reconnue. Sur les quinze écoles doctorales de Midi-Pyrénées, l'UPS est établissement support de six d'entre-elles[54] :

  • L'école doctorale biologie, santé, biotechnologies - ED BSB 151,
  • L'école doctorale génie électrique, électronique, télécommunications - ED GEET 323,
  • L'école doctorale mathématiques, informatique, télécommunications de Toulouse - ED MITT 475,
  • L'école doctorale sciences de la matière - ED SDM 482,
  • L'école doctorale sciences de l'univers, de l'environnement et de l'espace - ED SDU2E 173,
  • L'école doctorale sciences écologiques, vétérinaires, agronomiques et bioingénieries - ED SEVAB 458.

Ainsi qu'établissement co-accrédité pour cinq autres :

  • L'école doctorale aéronautique, astronautique - ED AA 467,
  • L'école doctorale mécanique, énergétique, génie civil, procédés - ED MEGeP 468,
  • L'école doctorale systèmes - ED Sys 309,
  • L'école doctorale comportement, langages, éducation, socialisation, cognition - ED CLESCO 326,
  • L'école doctorale arts, lettres, langues, philosophie, communication - ED ALLPH@ 328.

L'UPS compte un total de 1758 étudiants en doctorat, avec un flux annuel de 40% de nouveaux doctorants.

Études de santé

L'université Paul Sabatier propose des études de santé à ses étudiants. La première année commune aux études de santé (PACES) qui permet de préparer les étudiants au concours permettant de choisir entre les formations de médecin, odontologue, pharmacien, sage-femme et masseur-kinésithérapeute. Les étudiants en PACES sont répartis de façon aléatoire dans les départements de la faculté de Santé, mais la plupart des enseignements sont effectués à Rangueil[55].

Des études paramédicales sont également délivrées : orthophoniste, orthoptiste, psychomotricien, audioprothésiste par la faculté de Santé, et masseur-kinésithérapeute par l'institut de formation de masso-kinésithérapie de Toulouse-Purpan.

Préparation aux concours

L'université Paul Sabatier dispose de classes préparatoires universitaire aux grandes écoles (CUPGE). Il s'agit de formations généralistes de deux ans, enseignant les mathématiques, la physique, la chimie et l'informatique, et permettant d'intégrer des écoles d'ingénieurs sur concours ou sur dossier, ou de continuer en 3e année de licence. L'UPS offre aussi un cursus concours B Agro-Véto qui permet de préparer au concours B d'accès aux écoles d'agronomie et aux écoles vétérinaires[56].

Formation continue

Les formations de l'université Paul Sabatier peuvent être suivies en formation continue. En 2015, ce cas concerne 6037 stagiaires. Cette même année, 43 personnes ont obtenu leur diplôme par validation des acquis de l'expérience (VAE) et 101 ont validé un niveau de l'enseignement supérieur par VA 85[39].

Recherche

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L'institut de pharmacologie et de biologie structurale (IPBS) à l'université Paul Sabatier.
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L'institut de mathématiques de Toulouse à l'UPS, amphithéâtre Laurent Schwartz.

La recherche à l'université Paul Sabatier bénéficie d'un budget de 25,7 millions d'euros en 2017[39]. Un très large spectre de thématiques scientifiques est couvert : de la science des matériaux à l'astronomie, en passant par l'étude des organismes ou de l'activité humaine. Douze axes thématiques prioritaires ont été définis par la commission de la recherche du conseil académique :

  • Recherche translationnelle (de la molécule à la population) : cancérologie, vieillissement et pathologies dégénératives, chroniques ou inflammatoires,
  • Coévolution humains - environnements,
  • Interactions biotiques et abiotiques, biologie intégrative, organismes modèles et analyses multi-échelles,
  • Molécules, matériaux, dispositifs et procédés pour la santé, le vivant et l'environnement,
  • Modélisation, simulation numérique, modèles de calcul, calcul intensif,
  • Des masses de données à la connaissance, dans la société, l'exploration spatiale, la biologie et la santé,
  • Atomes, molécules et nano-objets : du concept à l'expérience,
  • Système Terre, planètes et étoiles : observation et mécanismes,
  • Matériaux, procédés et structures pour l'aéronautique et le spatial,
  • Systèmes embarqués intelligents : vers les systèmes cyberphysiques,
  • Énergie : stockage, conversion, transport, matériaux et optimisation,
  • Instruments et instrumentation extrêmes (de l'infiniment grand à l'infiniment petit).

Laboratoires de recherche

Les différentes unités de recherche ont été classées selon les cinq comités de recherche de l'université[57] :

Comité sciences de la matière (SdM)

Sont rassemblés ici les laboratoires de chimie et de physique, dont certains intègrent d'ailleurs de manière étroite ces deux disciplines, ainsi que le secteur de la science des matériaux, qui est généralement rattaché à la chimie, mais concerne aussi le génie des procédés et certains aspects physiques. Dans ce comité, un thème transversal important est celui des nanosciences et nanomatériaux.

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Comité mathématiques, sciences et technologies de l'information et de l'ingénierie (MST2I)

Les disciplines de ce comité entretiennent des relations étroites afin de conduire des recherches pluridisciplinaires, avec la volonté d'introduire de nouveaux concepts issus des mathématiques, de l'informatique et des sciences fondamentales. Ces recherches sont fortement motivées par des contraintes et des verrous conceptuels, méthodologiques ou technologiques et des enjeux sociétaux ; elles sont donc liées aux activités industrielles à travers de nombreuses collaborations et participent très fortement au transfert dans l'esprit des disciplines de l'ingénierie.

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Comité univers, planète, espace, environnement (UPEE)

Les thématiques de recherche de ce comité couvrent un champ allant de l'étude des origines et de l'évolution de l'univers et des planètes du système solaire, jusqu'à l'évolution de notre Terre au travers de son fonctionnement actuel, marqué par une pression anthropique croissante. Grâce à des compétences croisées en physique, chimie, astronomie, météorologie, écologie, géologie et biologie, ces études passent par des approches théoriques, des observations, des expériences et des développements instrumentaux, et par la modélisation numérique.

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Comité biologie, agronomie, biotechnologie, santé (BABS)

De fortes compétences sont réunies pour étudier la complexité du vivant à tous les niveaux d'organisation : de la molécule à l'écosystème en passant par la cellule, l'organisme et les populations actuelles et anciennes. L'émergence de ce comité facilitera l'intégration des connaissances acquises sur ces différents niveaux d'organisation. Au-delà des enjeux cognitifs, ce comité créera des conditions favorables pour que les biologistes toulousains, fortement engagés dans des programmes de valorisation en santé, agrobioscience et environnement, atteignent leurs objectifs.

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Comité activités humaines & sociales (ACTIHS)

L'objectif du comité ACTIHS est l’étude des activités humaines et sociales et de leur influence sur les débats sociaux. Il travaille sur des thèmes variés comme l’intelligence du travail, les recherches en didactique des langues pour spécialistes d’autres disciplines (LANSAD), les pratiques corporelles et sportives, ou l’étude des organisations comme productrices et consommatrices de connaissances.

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Scientométrie

L'université de Toulouse-III est classée dans le groupe 201e-300e au classement académique des universités mondiales par l'université Jiao Tong de Shanghai pour l’année 2017[85]. Dans ce classement, elle se situe dans la fourchette 100 meilleures universités européennes et 9 des meilleures universités françaises[86].

Partenariats avec des entreprises

Relations internationales

En 2015-2016, l'université accueille 521 étudiants étrangers et envoie 545 de ses étudiants grâce à des programmes d'échange comme Erasmus, Erasmus Mundus, TASSEP, BCI, etc[39]. Elle bénéficie d'accords d'échange avec 92 universités étrangères, situées en Europe, Afrique, Asie, Amérique du Nord et Amérique du Sud[87].

L'Amérique hispanique et le Brésil font partie des axes géographiques privilégiés avec lesquels l'université développe de nombreux liens au niveau de l'enseignement et de la recherche scientifique. Ces activités sont fédérées par le bureau Amérique hispanique et Brésil[88].

La mobilité à l'international des étudiants étant une des priorités de l'UPS, tous les projets de mobilité (semestres d'étude ou stages, même hors programme) sont financés[89].

Dans le domaine de la recherche, l’université a fortement développé le nombre de structures internationales qui est passé, entre 2010 et 2013, de 7 à 27. Par ailleurs, 40% des doctorants de l'établissement sont d'origine étrangère[40].

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Vie étudiante

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Associations étudiantes

La vie étudiante est animée par plus de 50 associations étudiantes présentes sur le site toulousain ainsi que sur les sites périphériques de l'université Paul Sabatier[40]. La division de la vie étudiante (DVE) est l'association servant d'interlocuteur entre les étudiants, les différentes associations et l'université. Les différentes facultés et instituts disposent de leurs propres associations et clubs : par exemple, UPS in space qui est l'association d'astronomie, active dans la médiation scientifique de l'astrophysique et du spatial pour les étudiants et du public, les airs solidaires faisant la promotion d'actions humanitaires, GRUMÖ qui est une association d'arts plastiques, Comput yourself une association d'informatique, Sonosmose qui est une association culturelle et musicale, Oups la radio universitaire, les amicales des différents départements de l'IUT de Tarbes, etc[90][source insuffisante].

Par ailleurs, il a été créé en 2012, un conseil des étudiants, composé d’élus des conseils centraux et d’élus des conseils de composantes. Ce conseil a pour ambition de servir d'espace de débat et de devenir une force de proposition auprès des instances statutaires. La participation des représentants des étudiants à la vie institutionnelle de l'établissement est une volonté de l’université[40].

Évolution démographique

Évolution démographique de la population universitaire

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
28 184[91]27 946[92]27 674[93]27 790[94]27 588[95]28 056[96]28 254[97]27 865[98]
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
26 378[99]26 912[100]27 432[101]27 653[102]28 397[103]28 766[104]29 485[105]30 562[106]
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Personnalités liées

Enseignants et anciens enseignants

Anciens étudiants

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Notes et références

Annexes

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