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Victor Colonieu
militaire et explorateur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Victor Martin Colonieu, né le à Orange et mort le à Mostaganem, est un général de division et explorateur français[1].
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Biographie
Résumé
Contexte
Famille
Issu d'une modeste famille du Vaucluse[2], il est le fils de Siffrein Hyacinthe Colonieu (1795-1861), officier, né à Carpentras, et de Victorine Florine Justine d'Eyssautier (1794-1852), née à Antibes.
Formation
Il entre à Polytechnique le puis à sa sortie intègre l'École d'application de l'artillerie et du génie à Metz.
Carrière militaire
Sorti comme sous-lieutenant dans le génie, il est envoyé en Algérie en 1847[3]. Détaché dans un poste indigène, il apprend l'arabe et nommé capitaine en avril 1854, il prend le commandement d'une compagnie du bataillon de tirailleurs indigènes d'Alger. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1856. Il prend part à l'expédition en Kabylie en 1857.
En 1860, en tant que chef d'escadron, avec le commandant Burin de Buisson, il est un des premiers Français à explorer les oasis de l'extrême sud, en passant par le Gourara et le Touat[4],[5]. Il est promu officier de la Légion d'honneur en 1862.
Promu lieutenant-colonel au 34e régiment d'infanterie en mars 1867, il passe au 2e régiment de tirailleurs algériens en décembre 1869.

Lors de la guerre franco-allemande de 1870, il se distingue avec ses tirailleurs par sa bravoure à la bataille de Frœschwiller-Wœrth le 6 août, où il est blessé par un éclat d'obus, puis à celle de Buzenval le 21 octobre[6]. Il commande ensuite une section durant le siège de Paris. En récompense de ses mérites, il est promu commandeur de la Légion d'honneur en février 1871 et en mai il est nommé colonel du 2e régiment de tirailleurs algériens, qu'il commande jusqu'en juillet 1878.
Entre juillet 1878 et mars 1879, il assure le commandement du régiment de sapeurs-pompiers.
En mars 1879, il devient général de brigade et en 1881, il participe à la répression de l'insurrection du sud-oranais de Bouamama.
Général de division, il reçoit en janvier 1887 le commandement de la 22e division d'infanterie qu'il commande jusqu'en janvier 1891.
Il est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur le 4 mai 1889.
Il meurt le à Mostaganem.
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Décorations
Grand officier de la Légion d'honneur ()
- Commandeur le 7 février 1871
- Officier le 12 août 1862
- Chevalier le 12 juin 1856
Postérité
Une rue à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) porte son nom (rue du Général-Colonieu).
Publications
- Le tracé central du chemin de fer trans-saharien (1880) de Victor Colonieu[7]
- Voyage dans le Sahara algérien, de Géryville à Ouargla (1862) de Victor Colonieu
- Voyage au Gourara et au Touat (1860) de Victor Colonieu
- Les actions populaires en droit romain (1888) de Victor Colonieu
- L’espionnage au point de vue du droit international et du droit pénal français (1888) de Victor Colonieu
- La diffamation (1901) de Victor Colonieu
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Notes et références
Bibliographie
Liens externes
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