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Victor Mirkin
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Victor Mirkin, né le à Ekaterinoslav et mort pour la France[1] le à Grosmagny, est un avocat, militaire et résistant français, Compagnon de la Libération.
Immigré juif de Russie, il fait des études de droit et exerce comme avocat à Paris et à Londres. Parti s'installer en Palestine, il se rallie à la France libre au début de la Seconde Guerre mondiale et combat en Afrique du Nord et en Italie. Participant à la libération de la France, il est tué au combat pendant la bataille des Vosges.
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Biographie
Résumé
Contexte
Jeunesse et engagement
Vsictor Mirkin naît le 19 décembre 1909 à Ekaterinoslav, dans l'empire russe[2]. En 1917, sa famille émigre en France pour fuir la révolution bolchévique[2]. Élève du lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine et de la Sorbonne, il obtient une licence de droit puis, après son service militaire, exerce comme avocat au barreau de Paris[3]. De confession juive, il participe dans les années 30 aux activités du Betar à Paris et en Lettonie, étant notamment l'adjoint de Jeremiah Halpern dans un cours d'instruction aux sports défensifs près de Riga[4]. Installé ensuite en Angleterre, il passe les examens de droit britannique et s'inscrit au barreau de Londres[3]. En 1937, il part vivre à Haïfa en Palestine[3]. Directeur-adjoint de la Palestine Jewish Colonization Association, il est chargé de la gestion des colonies agricoles fondées par Edmond de Rothschild[3].
Seconde Guerre mondiale
De nationalité française, Victor Mirkin est mobilisé avec le grade de lieutenant au début de la Seconde Guerre mondiale[3]. Affecté à l'état-major des troupes du territoire de l'Euphrate en Syrie, il n'a pas l'occasion d'aller combattre en métropole et est démobilisé en juillet 1940[3]. Il décide alors de se rallier à la France libre et retourne en Palestine où les premiers résistants français ont rejoint les troupes britanniques[3].
Engagé dans les forces françaises libres en octobre 1940, il est affecté au 1er bataillon d'infanterie de marine avec lequel il prend part à la guerre du désert en Libye, où il participe à l’attaque de Bardia et de Tobrouk, et se bat à Bir-Hakeim[3],[5].
Promu capitaine, il participe en juin 1941 à la campagne de Syrie au cours de laquelle il est blessé par un éclat d'obus[2]. En janvier 1942, il est muté à l'état-major de la 2e brigade française libre avec laquelle il retourne en Libye en avril 1942[3]. En octobre suivant, il participe à la seconde bataille d'El Alamein en Égypte puis à la campagne de Tunisie au début de l'année 1943[2]. À cette occasion, il reçoit une citation à l'ordre de l'armée[3]. En septembre 1943, il est affecté à l'état-major de la 1re division française libre (1re DFL) sous les ordres directs du général Brosset[3].
Chef du 3e bureau (conduite des opérations) de la 1re DFL, il participe à la campagne d'Italie à partir d'avril 1944 et n'hésite pas à accompagner des unités combattantes au cœur des combats[3]. Débarqué en Provence en août 1944, il joue un rôle important dans la libération de Toulon[2]. Le 23 août, il obtient la reddition de 800 allemands dans le quartier de Saint-Jean-du-Var[3]. Plus tard, il parvient à duper le colonel allemand commandant l'arsenal de Toulon et obtient sa reddition en lui prétendant que le port est encerclé et va subir un tir d'artillerie[3]. Promu chef de bataillon, il obtient des responsabilités plus importantes au sein de la 1re DFL en devenant chef d'état-major de la 4e brigade[3]. Le 20 novembre 1944, pendant la bataille des Vosges, l'explosion d'une mine le blesse devant Ronchamp[2]. L'après-midi même, il apprend la mort du général Brosset dans un accident de Jeep[6].
Le 24 novembre 1944 à Grosmagny, alors qu'il mène une compagnie à l'assaut, il meurt atteint d'une balle en pleine tête[3]. Inhumé à la nécropole nationale de Rougemont, il repose à proximité de son chef Diego Brosset[3].
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Décorations
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Chevalier de la Légion d'honneur | Compagnon de la Libération À titre posthume, par décret du 7 juillet 1945 |
Croix de guerre 1939-1945 Avec une palme | |||||||||
Médaille de la Résistance française Avec rosette |
Médaille coloniale Avec agrafe "Libye" |
Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre | |||||||||
Distinguished Service Cross (États-Unis) |
Ordre du Mérite (Syrie) | ||||||||||
Hommages
- À Grosmagny, son nom est inscrit sur le monument aux Morts de la commune[7].
- À Pardes Hanna-Karkur, en Israël, une stèle a été érigée en son honneur dans un square qui porte également son nom.
- Une plaque commémorative lui est consacrée au musée du soldat juif de Yad LaShiryon, à Latroun.
- À Toulon, une plaque commémorative lui est dédiée[8].
- Stèle à Pardes Hanna-Karkur.
- Plaque commémorative à Yad LaShiryon.
- Plaque commémorative à Toulon.
Références
Voir aussi
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