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Victor Orsel

peintre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Victor Orsel
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Victor Orsel est un peintre français né à Oullins le [1] et mort à Paris le [2].

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Biographie

Résumé
Contexte
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Vittoria Caldoni, années 1820, musée des Beaux-Arts de Lyon.
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D'après Victor Orsel, Socrate et Euthyphron, estampe, Barnard Castle, Bowes Museum.

André Jacques Victor Orsel est né dans une famille d'ancienne bourgeoisie originaire du Dauphiné[3], issue de Jean Orcel (1612-1682), marchand , bourgeois de Monêtier-les-Bains, (Hautes-Alpes)[4].

Victor Orsel fut successivement l'élève de Pierre Révoil à l'École impériale des beaux-arts de Lyon[5] en 1809[6] et de Pierre-Narcisse Guérin[6] à Paris. Il suit ce dernier à Rome lorsqu'il est nommé directeur de la villa Médicis et y passe huit ans, de 1822 à 1830[7] où il travaille dans l'entourage d'Overbeck[8] et du groupe des nazaréens[9], et copie les primitifs italiens, ce qui marque son art d'un parti pris archaïsant.

En 1823, il envoya à Lyon le tableau intitulé La Charité et les Pauvres, qui obtint la médaille d'or à l'exposition de l'année[10]. Revenu en France, la Ville de Paris lui commande la décoration de l'église Notre-Dame de-Lorette avec son ami Alphonse Périn, prenant tous les deux Michel Dumas comme assistant[11]. Pour l'espace qui lui était imparti, il choisit d'illustrer les litanies de la Vierge, réparties en 60 tableaux. Il y consacrera les 17 dernières années de sa vie[12]. Ses œuvres les plus célèbres sont Le Bien et le Mal (musée des Beaux-Arts de Lyon) et le Vœu du choléra, ornant le dessus de la porte principale de la basilique Notre-Dame de Fourvière à Lyon.

« Comme il le disait lui-même avec un rare bonheur d'expression, il voulait “BAPTISER L'ART GREC.” Baptiser l'art grec, c'est-à-dire mettre l'âme dans cette forme si belle, si tranquille, si lumineusement sereine, qui semble inaccessible aux souffrances & aux misères humaines, & sous laquelle ces dieux de marbre jouissent “de la plénitude de leur immortalité” comme dit le grand poète de Weimar[13]. »

 Théophile Gautier, « La Chapelle de la Vierge à Notre-Dame-de-Lorette », Moniteur Universel, .

Il a formé de nombreux élèves, dont Louis Janmot (1814-1892), François-Frédéric Grobon (1815-1901), Gabriel Tyr (1817-1868) et Louis Stanislas Faivre-Duffer (1818-1897)[14].

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Collections publiques

  • Lyon :
  • Paris :
    • église Saint-Séverin, chapelle de la vierge : peinture murale[26].
    • musée du Louvre, département des arts graphiques :
      • Consolatrix afflictorum - La Vierge consolatrice des affligés, dessin[27] ;
      • Haeresis - L'Hérésie, dessin[28] ;
      • Jeune fille agenouillée, dessin[29] ;
      • Luctus - La Douleur, dessin[30] ;
      • Femme voilée, dessin[31] ;
      • Trois têtes de femmes, dessin[32] ;
      • Têtes d'ange, dessin[33] ;
      • Têtes d'enfant, dessin[34] ;
      • Tête de Vierge, de face, dessin[35] ;
      • Tête de jeune fille, dessin[36] ;
      • Tête de jeune fille et cinq études de mains, dessin[37] ;
      • La pécheresse, estampe[38] ;
      • Portrait d'homme, estampe[39] ;
      • Un chemin conduisant au lac de Némi, estampe[40] ;
      • Saint Barthélemy et saint Pierre, d'après un tableau de l'Académie de Pise, dessin[41] ;
      • Libido - Le Désir, vers 1845-1849, dessin[42] ;
      • Mors - La Mort, vers 1845-1849, dessin[43] ;
      • Salus infirmorum - La Vierge consolatrice des malades, vers 1845-1849, dessin[44].
  • Saint-Étienne, église Saint-Louis (ancien couvent des Minimes) : vitraux du chœur, en collaboration avec Gabriel Tyr et Hippolyte Flandrin[45].
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Collections privées référencées

Élèves

Notes et références

Annexes

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