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division d'infanterie de l'armée française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
La 12e division d'infanterie (12e DI) est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première et à la Seconde Guerre mondiale, ainsi qu'à la guerre d'Algérie.
12e division d'infanterie motorisée 12e division d'infanterie | ||
Insigne de la 12e division d'infanterie motorisée (1940) | ||
Insignes de la 12e division d'infanterie (1979) | ||
Création | 1873 | |
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Dissolution | 1984 | |
Pays | France | |
Branche | Armée de terre | |
Type | Division d'infanterie | |
Rôle | Infanterie motorisée | |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
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Batailles | 1915 - Bataille des Éparges 1915 - Seconde bataille de Champagne 1917 - Chemin des Dames 1940 - Combats en Belgique 1940 - Bataille de France 1940 - Bataille de Dunkerque |
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Commandant historique | Louis Janssen | |
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Cette division d'infanterie appartenait au 6e corps d'armée. Quartier-général à Reims le . De 1917 à 1919, la 12e division édite un journal de tranchées intitulé le Voltigeur.
Mobilisée dans la 6e région.
À partir du 14, poursuite, par Nixéville et Charny, jusque dans la région Ville-devant-Chaumont, bois d'Haumont. Puis stabilisation.
Les 18, 19 et , nouveaux combats aux Éparges.
Elles étaient initialement prévues les 10 et , reportées afin de coordonner une attaque conjointe avec la DI de marche de Verdun. Début des travaux : , compagnies du Génie 6/4, 6/4bis, 4/13 et 14/15, renforcées à partir du par les compagnies 6/1 et 6/1 bis. Explosions des mines : néant.
L'attaque est encore confiée à la 12e Division. Celle-ci doit enlever deux bastions à l'est et à l'ouest, réunis par une courtine : dans la courtine et dans le bastion est, deux lignes de feu sont superposées, trois lignes de feu dans le bastion ouest. Ces lignes sont munies d'abris souterrains à l'épreuve. C'est une position formidable. En avant, les Français occupent à l'ouest une partie du mamelon conquise lors des dernières attaques ; à l'est, une parallèle à 50 mètres des positions allemandes.
En date du :
En date du , ordre à la 12e DI :
Heure de l’attaque : 16 h.
En date du , ordre à la 12e D.I : objectif : partant de la base B, sape 11, N et O, atteindre le mamelon C et la crête D – X où ils s’installeront. Ces régiments auront en outre à assurer la garde des tranchées de première ligne… Limite droite : boyau T et le point K zéro. Limite Gauche : Corne sud-est du bois. Limite de l’attaque : au-delà de la dernière tranchée jusqu’à la crête militaire, afin de battre les pentes sur Combres.
132e RI à gauche, même formation, à partir de la ligne N, I et O’, ayant pour objectif les points E’, K et X (point X en deuxième objectif). Pivot des 106e et 132e RI: point D2.
Articulation : 132e RI : bataillon d’attaque : 1er bataillon (commandant Rayer), 2e bataillon (commandant Girard) en appui et liaison avec le 106e RI (compagnies 2/6 et 2/7), 3e bataillon (capitaine Caillet) renforcé de la Cie 2/5, à la garde aux tranchées.
15 h : tirs de préparation. 15 h 30 : les régiments rejoignent les bases de départ. 16 h : début de l’attaque. Les 106e RI et 132e RI débouchent. L’aile gauche (106e RI) parvient à progresser. L’aile droite (132e RI) dans un premier temps, reste cloué au sol, puis avance malgré la puissance du feu ennemie (position allemande fortement renforcée dans la nuit du 4 sur sa ligne D, E, I, X). Les combats au corps à corps s’engagent sur le point D, mais les 6e et 8e compagnies, sur un terrain découvert, sont contraintes au repli et s’abritent entre les sapes 10 et 11. 18 h : les 6e et 8e compagnies repartent à l’attaque, 6e compagnie en tête. 19 h 30 : le 1er bataillon s’accroche toujours aux points I et E. La 11e compagnie est contrainte d’arrêter le combat (armement hors-service à cause de la boue). 21 h : forte contre-attaque allemande sur les points I et E. Elle est dispersée par le 1er bataillon. 23 h (heure non précisée avec exactitude) : deuxième contre-attaque allemande également repoussée, mais reste accrochée sur les positions du 1er bataillon et reste au contact.
4 h : les 11e et 12e compagnies du 67e RI renforcées à gauche par la 7e compagnie du 132e RI s’appuyant sur le 1er bataillon du 132e RI (commandant Rayer), traversent les positions tenues et partent à l’assaut des points X et I. Les 6e et 8e compagnies (132e RI) attaquent sur I, E et D. L’attaque est clouée par des tirs de mitrailleuse allemandes venant des points X et K. Les deux compagnies du 67e RI qui attaquèrent le point X le à 4 h faisait partie du 3e bataillon (bataillon Arth). La compagnie de droite (compagnie Thil : 12e compagnie) marche vers les points S et F. La compagnie de gauche (compagnie Duval : certainement la 11e compagnie) progresse vers la tranchée alpha.
4 h 30 : les unités françaises étant maintenues sur leurs lignes, violente contre-attaque allemande sur le mamelon C et le point D2 (jonction des 106e RI et 132e RI). Les rapports de force étant trop inégal, les Allemands, au combat au corps à corps, reprennent le mamelon C. 15 h : violents tirs de barrage de l’artillerie française sur les points C, D, E. 16 h : contre-attaque française. Le 106e RI reprend le mamelon C, le 132e RI (renforcé du 1er bataillon (commandant Duffié) du 67e R.I reprend la ligne D, E, puis la ligne I, S. Les Allemands reculent, le 132e RI avance jusqu’à D2. Le bataillon Rayer et les 6e et 8e compagnies du 132e RI atteignent le versant sud.
le 1er bataillon du 67e (bataillon Duffie, donc la 4e compagnie) marche à 16 h sur X et I puis sur X et K appuyé par les deux compagnies du bataillon Arth…
04h15 : Violentes contre-attaque allemande. Les deux RI ne peuvent plus bénéficier de l’appui de l’artillerie française (les lignes de front sont trop imbriquées). 07h00 : Les Unités françaises sont contraintes au repli. 09h10 : ordre est donné au 25e BCP de monter en ligne. 13h15 : Tirs de barrage de l’artillerie allemande suivi, dans la foulée, d’une contre-attaque allemande face au 106e RI et 132e RI. Débordé, le 106e RI perd à nouveau le Mamelon C. Mais la contre-attaque est enrayée. 15h30 : les 106 et 132e RI reçoivent l’ordre de repartir à l’assaut appuyés par le 25e BCP plus toutes les réserves des 106e RI, 132e RI et 67e RI. 16h30 : le Lcl Barjonnet, commandant le 106e RI est blessé au combat. 16h45 : l’heure de l’assaut est reporté. 17h15 : le Cdt Rayer est blessé au combat. 17h30 : l’assaut est définitivement reporté au lendemain. 19h00 : les Français, le , ont été presque ramenés sur leurs bases du . 23h00 : le 106e RI tente des contre-attaques, sans succès.
08h00 : l’artillerie française commence le pilonnage du Mamelon C, et des tranchées tenues par les Allemands. 09h00 : le 106e RI et le 25e BCP en 1re ligne soutenues par le 132e RI commandé par le lieutenant-colonel Maurel. Reprise des combats. Les duels d’artillerie continueront toute la journée. 09h10 : Le Mamelon C est définitivement repris, puis les Points D, E, et I.
Le , enlèvement de la crête des Éparges, puis stabilisation du front.
Le , 'Nous avons attaqué le matin, à l'arme blanche tant il pleuvait, tant la boue se creusait et montait, happant les hommes, collant aux armes, enrayant les culasses des fusils. Les nôtres se sont battus tout le jour, chassés à coup de grenades, revenant à l'attaque, chassés encore et revenant toujours. Ils se sont battus jusqu'à la nuit.'[7]
Du 24 au , violentes attaques allemandes vers la tranchée de Calonne et les Éparges, contre-attaques françaises.
À partir du , secteur déplacé à droite, vers la tranchée de Calonne et Vaux-lès-Palameix.
Le , nouvelles attaques allemandes vers la tranchée de Calonne.
Du 3 au , front étendu à droite, jusque vers Vaux-lès-Palameix.
Du 20 au , attaques françaises vers la tranchée de Calonne.
le 26.9.1915 - 3 heures du matin « … La mission du 6e Corps est de continuer l'offensive en direction générale de Sommepy. 12e DI, à l'ouest de la route de Somme-Py.
En 1935, elle devient 12e division d'infanterie motorisée, type renforcé (apte au combat dès le début des hostilités)[8].
Elle comprend les unités suivantes : sous les ordres du général Louis Janssen.
Le jour de la déclaration de guerre, le , elle se trouve au nord de Thionville et refoule à la frontière les troupes allemandes avancées jusque vers Kœnigsmacker aux abords de la ligne Maginot.
Relevée après un mois de combats, elle passe en réserve du grand quartier général dans la région d'Avesnes-sur-Helpe près d'Hirson.
Pendant 3 jours, elle maintiendra les divisions blindés allemandes puis recevra l'ordre de se replier, la Meuse ayant été franchie à Sedan et à Dinant.
Se battant le jour, se déplaçant la nuit, elle gagne Dunkerque par Charleroi, Valenciennes, Lille, Bailleul, se frayant un chemin à travers les troupes allemandes qui l'encerclent.
Arrivée à Dunkerque, la 12e DIM a pour mission de protéger l'embarquement des troupes dans le cadre de l'Opération Dynamo. Réduite à 8 000 hommes, la division va résister pendant 9 jours face une Wehrmacht en supériorité numérique écrasante. Son sacrifice ultime permet l'évacuation de 347 781 soldat alliés vers l'Angleterre.
Les survivants de la division sont faits prisonniers le au matin sur la plage de Malo-les-Bains.
La division est recréé pendant la guerre d'Algérie. De 1956 à 1963[réf. nécessaire], elle est rattachée au corps d'armée d'Oran (division militaire d'Oran avant 1957)[11]. En 1961, son ordre de bataille est le suivant[12] :
La 12e division d'infanterie est recréée du au . Elle est formée des unités suivantes[13] :
En cas de mobilisation, la 12e DI doit mettre sur pied la 112e DI[14].
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