À Padoue, en Vénétie, l'université se scinde en deux pour répartir ses enseignements entre le droit et la théologie d'un côté (universitas iuristarum) et, de l'autre, les arts libéraux (universitas artistarum) parmi lesquels la médecine figure en bonne place, avec la rhétorique, la philosophie et l'astronomie[2].
À Kotor, en Serbie, l'hôpital de la Sainte-Croix est attesté, et celui du Saint-Esprit, en construction[3].
«La première mention d'un enseignement médical en Hongrie peut être trouvée dans la bulle du pape Boniface IX[4]» qui, instituant l'académie prébendale d'Esztergom, y fonde une chaire de médecine[5].
1395-1399: fl. à Paris André Petri de Leydis, maître ès arts en 1395, étudiant en médecine de 1396 à 1399[12],[13].
Bang Saryang, fonctionnaire coréen sous la dynastie Chosun, collabore à la rédaction des trente volumes du Formulaire complet de drogues locales d'intérêt vital, conçu pour aider à stabiliser et à assainir financièrement le système médical national[14].
1391-1399: Heinrich Laufenberg(de)[15] (mort en 1460), prêtre, auteur en 1429 d'un Régime de santé[16] qui jouira d'une grande popularité jusqu'à la fin du XVIIesiècle[17].
Avant 1399: Guillaume Darbon, médecin à Aix en Provence[18].
Marilyn Nicoud, «Les Médecins et l'Office de santé: Milan face à la peste au XVesiècle», dans Anne-Marie Flambard Héricher (dir.) et Yannick Marec (dir.), Médecine et société: De l'Antiquité à nos jours, Publications des universités de Rouen et du Havre, coll.«Cahiers du GRHis» (no16), , 162p. (ISBN2-87775-395-6, lire en ligne), p.53.
(it) Lucia Rossetti, Rapporti tra le Università di Padova e Bologna: Ricerche di filosofia, medicina e scienza. Omaggio dell'Università di Padova all'«Alma Mater» bolognese nel suo nono centenario, Centro per la Storia dell'Università di Padova, Trieste, Edizioni Lint, , IX-435p.
Kamal Shehadeh, «Al-Bimaristan (l'Hôpital)», Revue d'histoire de la pharmacie, vol.84, no312 «Actes du XXXIe congrès international d'histoire de la pharmacie (Paris, 25-29 septembre 1995)», , p.222 (lire en ligne).
Louis de Ribier, «Notes bibliographiques sur quelques médecins et chirurgiens de la Haute-Auvergne sous l'ancien régime», La France médicale, vol.50, , p.2 (lire en ligne).
«Parmi les premières «mortalités» notées dans le Centre-Ouest au XVesiècle, […] une épidémie frappe Saint-Flour de novembre 1399 à février 1401.»Robert Favreau, «Épidémies à Poitiers et dans le Centre-Ouest à la fin du Moyen Âge», Bibliothèque de l'École des chartes, vol.125, no2, , p.349-398 (lire en ligne).
«Andreas Petri de Leydis», Studium parisiensis: Base prosopographique des universitaires parisiens, identifiant: 685, consulté le 13 mars 2017 (lire en ligne).
Ernest Wickersheimer, «Les Médecins de la nation anglaise (ou allemande) de l'université de Paris aux XIVeetXVesiècles», Bulletin de la Société française d'histoire de la médecine, vol.12, , p.285-344.
Kang Yeonseok (trad.Camlle Richou), «Caractéristiques de la médecine coréenne basées sur une classification temporelle», Perspectives chinoises, vol.2011, no3 «La Médecine chinoise», , p.37 (ISBN979-10-91019-00-2, lire en ligne).
Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol.1, Genève, Droz, coll.«Hautes études médiévales et modernes» (no34/1), (1reéd. 1936) (ISBN978-2-600-04664-0, lire en ligne), «Guillaume Darbon», p.239, «Jean Du Pont», p.394.