De Leibniz, : «Je voudrais bien que quelqu'un traitât mathématiquement des différentes sortes de jeux […] Ce serait à la fois agréable et utile et ne serait pas indigne de vous ou d'un très grand mathématicien».
De Bernoulli, : «[J]'ai résolu un problème particulièrement remarquable dont la difficulté n'est pas négligeable […] [O]n sait que la probabilité de n'importe quel résultat dépend du nombre de cas dans lequel il peut arriver ou ne pas arriver; c'est pourquoi nous savons, par exemple, dans quel rapport il est plus probable qu'avec deux dés tombent 7 plutôt que 8: mais nous ne savons pas combien il est plus vraisemblable[1].»
Journ@l électronique d’Histoire des Probabilités et de la Statistique, vol.2, no1, juin 2006, p.4 pour Leibniz et p.5 pour Bernoulli. Leibniz renouvelle ses appels à un habile mathématicien en 1665, «l’esprit humain paraissant mieux dans les jeux que dans les matières les plus sérieuses».
Thomas Thomson, History of the Royal Society - From Its Institution to the End of the Eighteenth Century, Cambridge University Press, (ISBN9781108028158, présentation en ligne)
Grégory Quenet, Les tremblements de terre aux XVIIeetXVIIIesiècles - la naissance d'un risque, Éditions Champ Vallon, (ISBN9782876734142, présentation en ligne)