Argentat
ancienne commune française du département de la Corrèze De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Argentat (Argentat en occitan[1]) est une ancienne commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les « Argentacois » et les « Argentacoises ». La ville est traversée par la rivière Dordogne.
Argentat | |
Les quais de la rive gauche d'Argentat depuis le pont de la République. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Corrèze |
Arrondissement | Tulle |
Intercommunalité | CC Xaintrie Val'Dordogne |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Sébastien Duchamp 2020-2026 |
Code postal | 19400 |
Code commune | 19010 |
Démographie | |
Gentilé | Argentacois |
Population | 2 977 hab. (2014 ) |
Densité | 133 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 05′ 39″ nord, 1° 56′ 19″ est |
Altitude | Min. 166 m Max. 441 m |
Superficie | 22,41 km2 |
Élections | |
Départementales | Argentat (bureau centralisateur) |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Argentat-sur-Dordogne |
Localisation | |
modifier |
Au , la commune d'Argentat fusionne avec celle de Saint-Bazile-de-la-Roche, créant la commune nouvelle d'Argentat-sur-Dordogne.
Située dans le Massif central, au confluent de la Maronne avec la Dordogne, elle se trouve à l'extrémité sud de la faille d'Argentat. À l'est, la commune est bordée par le Doustre, et à l'ouest elle est arrosée par la Souvigne.
La cité d'Argentat se situe aux confins de trois régions, le Limousin, l'Auvergne et le Quercy, sur la Dordogne après que celle-ci ait traversé des gorges profondes de façon impétueuse. Argentat se trouve dans la partie ouest de la Xaintrie petit pays du Bas-Limousin.
De cette situation géographique découle l'intérêt de la ville : passage de la Dordogne d'une part, et port de trafic fluvial important vers Bergerac et Libourne.
Son nom a inspiré celui de la ville d'Argenta - située dans la région de Kanto - dans les premiers jeux de la série Pokémon[3].
Dès l'époque gauloise, un oppidum perché sur une hauteur voisine, le Puy-du-Tour, contrôle le gué d'une voie protohistorique reliant l'Armorique à la Méditerranée.
Après la conquête romaine, s'établit dans la plaine, la villa gallo-romaine du Longour, domaine tourné vers la culture, proche de la Dordogne.
Aux temps mérovingiens, un atelier monétaire fonctionne et facilite les échanges commerciaux.
Sous les Carolingiens, Argentat est le siège d'une vicairie, circonscription territoriale où sous l'autorité du comte, un vicaire administre la justice.
Dès le Xe siècle, Argentat est connu comme prieuré et cure en ville murée. La ville dépend d'un seigneur religieux, le prieur de Carennac et d'un seigneur laïc, le vicomte de Turenne.
Avare de ses droits la vicomté ne concède aucune charte de libertés et la communauté locale doit se contenter, jusqu'en 1615, de syndics paroissiaux pour la gérer. Toutefois, les Turenne concédèrent à la ville dès 1263, un marché important le jour de la Saint-André, qui passe pour être la foire la plus ancienne du Bas-Limousin.
Argentat prit parti pour les Huguenots, ce qui induit une situation des plus troubles pendant un demi-siècle.
Au XVIIe siècle, avec la Contre-Réforme et l'établissement successif des Récollets et des Clarisses vers 1633, des Ursulines en 1637, les luttes s'apaisent peu à peu. À l'annexion de la vicomté à la Couronne (1738), Argentat devint siège d'une subdélégation de l'intendance de Limoges.
La ville a connu un essor économique important aux XVIIIe et XIXe siècles grâce à la batellerie effectuée par des gabares appelées localement courpet, qui a permis l'acheminement de richesses (essentiellement du bois sous forme de merrain-douves de chêne pour la tonnellerie et de carassonne-échalas de vigne) vers la région bordelaise[4]. Cette activité périclita à la fin du XIXe siècle, à la suite des épidémies de phylloxéra qui ravagèrent les vignobles, et de l'inauguration de la ligne de chemin de fer du PO-Corrèze entre Tulle et Argentat en 1904 (cette ligne resta en activité jusqu'en 1970).
Joseph Vachal, notaire et homme politique, fit construire en 1893 le pont de la République. Il fut aussi un spécialiste mondial des abeilles (mis en valeur en 2023 par Nuage Vert - musée mobile Vallée de la Dordogne dans La Corrèze, terre d'insectes, exposition et publication).
Au début du XXe siècle culmina une activité d'extraction, avec l'exploitation de mines de charbon, qui fermèrent dans les années 1930[5].
L'histoire générale d'Argentat a fait l'objet en 2021 du livre d'Alexandra Duchêne Argentat-sur-Dordogne entre nature et culture publié par Nuage Vert - musée mobile Vallée de la Dordogne basé au jardin public, défendant la biodiversité et la culturodiversité.
Son blasonnement est : D'azur à deux clefs adossées d'argent posées en pal et entrelacées par l'anneau. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Maire en 1912 | Joseph Jourde | Rad. | Notaire Conseiller général du canton d'Argentat (1911 → 1919) | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1977 | 19 mars 1989 | Pierre Celles[6] | RPR | Électricien Conseiller général du canton d'Argentat (1979 → 1993) Président du SIVOM puis du SICRA d’Argentat (1977 → 2000) Président de l'Association des maires de la Corrèze (1985 → 1989) |
19 mars 1989 | 13 février 2014 (décès) |
René Teulade[7] | PS | Principal de collège retraité, ancien ministre Sénateur de la Corrèze (2008 → 2014) Conseiller général du canton d'Argentat (1993 → 2011) 1er vice-président du conseil général de la Corrèze (2008 → 2011) |
14 février 2014 | 29 mars 2014 | François Bretin | PCF | Vétérinaire Conseiller général du canton d'Argentat (2011 → 2015) Maire par intérim à la suite du décès de René Teulade |
29 mars 2014[8] | 31 décembre 2016 | Jean-Claude Leygnac | LR puis MR | Conseiller départemental du canton d'Argentat (2015 → 2021) |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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janvier 2017 | mai 2020 | Jean-Claude Leygnac | MR | Conseiller départemental du canton d'Argentat (2015 → ) |
mai 2020 | En cours | Richard Glenz | DVD | Enseignant |
Argentat a développé des associations de jumelage avec :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 2 977 habitants, en évolution de −2,46 % par rapport à 2009 (Corrèze : −0,61 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
De nombreuses PME sont installées dans la commune et sa vallée. Des sociétés comme Les Sièges d'Argentat, produisant du mobilier sur mesure de prestige, possède une réputation internationale[15].
Plusieurs films et séries ont été tournés dans la commune en particulier :
Un timbre postal, d'une valeur de 4,40 francs, dessiné par Ève Luquet et représentant le quai Lestourgie et les belles maisons rénovées d'Argentat a été émis le 18 juin 1994.
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