Arthur de Quinemont
homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Arthur Marie Pierre de Quinemont (Orléans, - Tours, ) est un homme politique et diplomate français.
| Arthur de Quinemont | |
 Portrait du marquis de Quinemont. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Maire de Crouzilles | |
| – (11 ans, 6 mois et 2 jours) |
|
| Prédécesseur | Auguste de Quinemont |
| Successeur | Abdon Pimbert |
| Sénateur français | |
| – (2 ans, 11 mois et 7 jours) |
|
| Élection | 30 janvier 1876 |
| Circonscription | Indre-et-Loire |
| Groupe politique | Monarchiste |
| Prédécesseur | Fonction créée |
| Successeur | Charles Guinot |
| Député français | |
| – (7 ans, 3 mois et 3 jours) |
|
| Élection | 31 mai 1863 |
| Réélection | 24 mai 1869 |
| Circonscription | 2e d'Indre-et-Loire |
| Législature | IIIe et IVe (Second Empire) |
| Groupe politique | Bonapartiste |
| Prédécesseur | Maurice de Flavigny |
| Successeur | Assemblée nationale constituante |
| Conseiller général d'Indre-et-Loire | |
| – (44 ans, 1 mois et 2 jours) |
|
| Circonscription | Canton de L'Île-Bouchard |
| Prédécesseur | Louis de Sparre |
| Successeur | Edouard Pélisson |
| Biographie | |
| Titre complet | Marquis de Quinemont |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Orléans (Loiret, France) |
| Date de décès | (à 74 ans) |
| Lieu de décès | Chambray-lès-Tours (Indre-et-Loire, France) |
| Sépulture | Cimetière de Crouzilles |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | Légitimiste (1830-1883) |
| Père | Auguste de Quinemont |
| Mère | Zoé de Tristan |
| Conjoints | Marie de La Poëze (1) Anne Liébert de Nitray (2) |
| Enfants | 2 enfants |
| Famille | Famille de Quinemont |
| Diplômé de | École spéciale militaire de Saint-Cyr |
| Profession | homme politique, diplomate |
| Religion | Catholicisme |
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| Armes. | |
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D'une ancienne famille de noblesse écossaise établie en France depuis 1481, fils d'Auguste Charles Louis de Quinemont et de Zoé de Tristan, Arthur de Quinemont passe à l'École de Saint-Cyr en 1825, devint lieutenant au 5e régiment de cuirassiers, et donna sa démission après la révolution de juillet 1830.
Il entra dans la diplomatie en 1832 et fut successivement attaché aux légations de Florence, de Hambourg et de Copenhague. Il donna encore sa démission en 1839, se retira en Touraine, où il possédait des propriétés.
Installé au château de Paviers (Crouzilles), il exploite un grand vignoble en introduisant les techniques les plus modernes de l'époque, devient maire de Crouzilles (1837- 1849), conseiller général du canton de l'Île-Bouchard en 1839, membre de la Société d'agriculture d'Indre-et-Loire (1843-1883) et correspondant pour l'Indre-et-Loire au Journal d'agriculture pratique.
Colonel de la garde nationale de Tours (1848-1862), président du comice agricole de Chinon (1849-1870), légitimiste rallié au second Empire, il fut élu député au Corps législatif dans la 2e circonscription d'Indre-et-Loire, le , et fut réélu, le . Il siégea dans la majorité, mais vota cependant contre la guerre contre la Prusse.
Rentré dans la vie privée en 1870, il ne reparut sur la scène politique qu'en 1876, ayant été élu, le , sénateur d'Indre-et-Loire. Il siégea dans la majorité monarchiste et vota pour la dissolution de la Chambre demandée par le ministère de Broglie. Au renouvellement triennal du , il ne réunit plus que 109 voix sur 334 votants, et quitta la vie politique.
Il épousa en premières noces Marie Amélie de La Poëze, fille du baron d'Harambure, et en secondes noces Anne Marie Liébert de Nitray, petite-fille du général Jean Jacques Liébert.
Il épouse en premières noces, le 2 octobre 1832, Amélie Charlotte Marie de La Poëze (1810-1833), fille de René Louis Ambroise de La Poëze et de Charlotte Séraphie du Bois des Cours. Ils n'ont pas d'enfants.
Il épouse en secondes noces, le 25 novembre 1839, Anne Marie Liébert de Nitray (1822-1900), fille de Charles Liébert de Nitray, baron de Nitray et d'Henriette Pauline Anne Bidet de Juzancourt. Ils ont deux enfants :
Officier de la Légion d'honneur (décret du 14 août 1866)[1].
Chevalier de la Légion d'honneur (décret du 10 avril 1847)Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
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