Artignosc-sur-Verdon
commune française du département du Var De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Artignosc-sur-Verdon est une commune française du département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Artignosc-sur-Verdon | |||||
Vue aérienne du village | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Var | ||||
Arrondissement | Brignoles | ||||
Intercommunalité | communauté de communes Lacs et Gorges du Verdon | ||||
Maire Mandat |
Serge Constans 2020-2026 |
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Code postal | 83630 | ||||
Code commune | 83005 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Artignoscais | ||||
Population municipale |
281 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 15 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 42′ 14″ nord, 6° 05′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 401 m Max. 600 m |
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Superficie | 18,53 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Flayosc | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Var
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | artignosc-sur-verdon.fr | ||||
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Commune située à 7 km de Baudinard-sur-Verdon et 9 km de Régusse[1].
La commune est bâtie à 515 mètres d’altitude, avec des maisons groupées au pied du château, dans d'étroites ruelles[2].
Étagée sur une éminence, elle s'inscrit dans un paysage vallonné, à proximité des gorges du Verdon et du lac de Sainte-Croix. La superficie de la commune est de 1 853 hectares.
Artignosc se trouve sur un plateau jurassique calcaire entaillé par de petits vallons qui descendent vers le Verdon au nord. Dans le quartier de Fontayne, un calcaire gris foncé, dur et caverneux renferme de nombreux mollusques fossiles[3],[4].
Les cours d'eau sur la commune ou à son aval[5] :
Le projet de Schéma d'aménagement et de gestion des eaux (S.A.E.G.E.) du bassin versant du Verdon[6] a été validé par la Commission Locale de l'Eau, le 13 septembre 2012.
L'hydrographie de la commune s'inscrit dans l'hydrographie d'ensemble du vaste bassin supérieur du Verdon[7], ce qui explique les mesures prises globalement pour la préservation des ressources en eau et du milieu naturel aquatique[8].
Un chemin de l'eau à vocation touristique a été créé sur la commune[9].
La commune dispose d'une station d'épuration de 1 000 Équivalent Habitants[10].
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 775 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 3 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Regusse », sur la commune de Régusse à 6 km à vol d'oiseau[13], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 717,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −10,3 °C, atteinte le [Note 1],[14],[15].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[16]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].
Commune desservie par les routes départementales D 71 et D 471.
Outre les transports scolaires les communes sont desservies par plusieurs lignes de transport en commun.
En effet les collectivités territoriales ont mis en œuvre un « service de transports à la demande » (TAD), réseau régional Zou ![18].
Les lignes interurbaines :
Saint-Laurent-du-Verdon (Alpes-de-Haute-Provence) | ||||
Quinson (Alpes-de-Haute-Provence) | N | Baudinard-sur-Verdon | ||
O Artignosc-sur-Verdon E | ||||
S | ||||
Montmeyan | Régusse |
Le nom d'Artignosc est composé du gentilice d'origine gauloise Artinius et du suffixe de tradition ligure -oscu[19]. Selon d'autres sources, Artinius est le nom d'un ancien soldat romain qui a établi une ferme sur ces terres[20].
L'appellation castrum de Artignosco apparaît en 1232 dans la liste des localités du diocèse de Riez, puis on retrouve le castrum de Artijosco rattaché à l'évêché de Fréjus en 1246[19].
Le nom de la commune devient Artignosc-sur-Verdon en 1937[21]. Ses habitants sont appelés les Artignoscais.
Artignosc-sur-Verdon s'écrit Artignosc-sus-Verdoun en provençal de norme mistralienne et Artinhòsc de Verdon en provençal classique[réf. nécessaire].
Les vestiges d'un oppidum protohistorique ont été retrouvés à proximité du premier bourg castral d'Artignosc[22]. Ce bourg castral a laissé des traces visibles sur le site de Saint-Estève[19].
Le village d'Artignosc-sur-Verdon résulterait de l'implantation au XIIIe siècle d'un établissement des templiers qui dépendait de la commanderie du Temple de Saint-Maurice à Régusse[23].
En 1036[24], la famille de Pontevès fait don du prieuré de Sainte-Marie-Madeleine à l'abbaye de Saint-Victor de Marseille[25]. En 1113, l'abbaye marseillaise cède ce prieuré au monastère de Lérins[26]. En 1304, l'évêque de Riez revendique et obtient la possession de l'église Sainte-Marie-Madeleine[27],[28].
En 1385, la reine Jeanne, comtesse de Provence, confie la juridiction de ce fief à Foulques de Pontevès. La peste et les guerres de succession qu'ont entraînées la mort de cette dernière dévastent entièrement le premier bourg castral. Abandonné au début du XIVe siècle, un nouveau village est construit à l'emplacement actuel à la fin du XVe siècle ; il est repeuplé par des familles génoises et espagnoles[29]. En 1632, Jean Antoine de Thoron, conseiller au parlement de Provence[30],[31] issu d'une famille originaire de Digne, achète les terres et devient le premier seigneur du nom[32]. À sa mort, il se fait inhumer dans l'église paroissiale, sous l'autel Saint-Clair.
À la suite du coup d’État du 2 décembre 1851, Artignosc fait partie des communes insurgées[33],[34],[35] et une cinquantaine d’hommes arrivent à Aups le 8 décembre 1851. Vingt-et-un républicains artignoscais sont poursuivis[36]. Ils sont indemnisés par la République en 1882[37],[38].
Durant la Seconde Guerre mondiale, neuf Artignoscais composent le Comité local de libération qui s’occupe des tâches de résistance et prépare la libération[39]. Le pont Saint-Laurent sur le Verdon est saboté par les FTP le 20 juillet 1944, avant d'être bombardé par l'aviation alliée en août 1944[40].
La ferme fortifiée du domaine de Fontayne avec ses deux pigeonniers-tours, a jadis appartenu aux Templiers. Lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple elle passe aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[41].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
2001 | 2020 | Jean-Marie Garron | DVG | Retraité agricole |
2020 | En cours | Serge Constans | sans étiquette |
Postes | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 |
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Produits de fonctionnement | 600 € | 575 € | 636 € | 607 € | 651 € | 565 € | 611 € | 569 € | 627 € | 548 € | 564 € |
Charges de fonctionnement | 425 € | 370 € | 437 € | 420 € | 566 € | 396 € | 490 € | 520 € | 515 € | 540 € | 568 € |
Ressources d’investissement | 853 € | 665 € | 273 € | 205 € | 591 € | 274 € | 112 € | 192 € | 247 € | 359 € | 19 € |
Emplois d’investissement | 554 € | 408 € | 465 € | 481 € | 501 € | 1 167 € | 446 € | 112 € | 246 € | 235 € | 186 € |
Dette | 7 € | 5 € | 11 € | 14 € | 15 € | 14 € | 14 € | 14 € | 16 € | 213 € | 194 € |
Source : Ministère de l’Économie et des Finances[44]. | |||||||||||
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[45] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 520 €[46].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[48].
En 2021, la commune comptait 281 habitants[Note 2], en évolution de −13,8 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2014 | 2019 | 2021 | - | - | - | - | - | - |
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328 | 288 | 281 | - | - | - | - | - | - |
Établissements d'enseignements[51] :
La communauté de communes Lacs et Gorges du haut-Verdon (CCLGV) constituée initialement de onze communes (Aiguines ; Artignosc-sur-Verdon ; Aups ; Baudinard-sur-Verdon ; Bauduen ; Moissac-Bellevue ; Les Salles-sur-Verdon ; Régusse ; Tourtour ; Vérignon ; Villecroze) comprend désormais seize communes après intégration de cinq communes supplémentaires au : Trigance, Le Bourguet, Brenon, Châteauvieux et La Martre[66],[67].
La communauté de communes « Lacs et Gorges du haut-Verdon (LGV) » constituée initialement de 11 communes (Aiguines ; Artignosc-sur-Verdon ; Aups ; Baudinard-sur-Verdon ; Bauduen ; Moissac-Bellevue ; Les Salles-sur-Verdon ; Régusse ; Tourtour ; Vérignon ; Villecroze) comprend désormais 16 communes[68] après intégration de 5 communes supplémentaires au : Trigance, Le Bourguet, Brenon, Châteauvieux et La Martre[69],[70].
Son président en exercice est Rolland Balbis (maire de Villecroze)[71]. Ont été élus vice-présidents[72] :
La Communauté de communes Lacs et Gorges du Verdon compte désormais 34 représentants + 12 suppléants pour 16 communes membres.
Au , Artignosc-sur-Verdon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[75]. Elle est située hors unité urbaine[76] et hors attraction des villes[77],[78].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70,7 %), zones agricoles hétérogènes (18,3 %), terres arables (6,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %), cultures permanentes (1,1 %), eaux continentales[Note 3] (0,4 %)[79]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La pratique du jeu de paume dans sa variante locale est encore très répandue à Artignosc. La paume artignoscaise est même inscrite à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France[87].
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