Avenue des États-Unis (Toulouse)
avenue de Toulouse, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
avenue de Toulouse, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'avenue des États-Unis (en occitan : avenguda dels Estats Units) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle traverse les quartiers Barrière de Paris, Les Izards et Lalande, tous les trois dans le secteur 3 - Nord.
L'avenue vue en direction du sud, peu avant la barrière de Paris qui marque sa fin. | |
Situation | |
---|---|
Coordonnées | 43° 39′ 12″ nord, 1° 25′ 24″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 3 - Nord |
Quartier(s) | Barrière-de-Paris • Les Izards • Lalande |
Début | no 1 barrière de Paris et no 5 avenue de Fronton |
Fin | no 2 route de Paris - Fenouillet / Aucamville |
Morphologie | |
Route | N 20 (1824-2006) D 820 (2006-2017) M 820 (depuis 2017) |
Longueur | 4 224 m |
Largeur | 12 m |
Transports | |
Modèle vide Métro | : Barrière de Paris |
Bus | 152959 |
Odonymie | |
Anciens noms | Chemin de Montauban (XVe – XVIIIe siècle) Route de Paris (vers 1760-1944) |
Nom actuel | 1944 |
Nom occitan | Avenguda dels Estats Units |
Histoire et patrimoine | |
Création | avant le XVe siècle |
Notice | |
Archives | 315552659259 |
modifier |
L'avenue des États-Unis est une voie publique située au nord de Toulouse. Longue de plus de 4 200 mètres, c'est une des plus longues voies de Toulouse. Elle correspond à une partie de l'ancienne route nationale 20[1] devenue la route départementale 820, qui va de Toulouse à Saint-Rustice et se prolonge au nord dans le département de Tarn-et-Garonne jusqu'à Montauban et, au-delà, jusqu'à Paris. En 2017, la gestion de la route a été transférée à Toulouse Métropole sur la partie qui traverse son territoire et elle est devenue la route métropolitaine 820[2],[3].
L'avenue des États-Unis rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
L'avenue des États-Unis est desservie par les transports en commun Tisséo. Elle est parcourue sur toute sa longueur par la ligne de bus 59. De plus, à la barrière de Paris se trouve la station du même nom, sur la ligne du métro, ainsi que les arrêts des bus 152941110.
Le nord de l'avenue des États-Unis est également desservi par les trains TER Occitanie qui marquent l'arrêt à la gare de Lacourtensourt (actuel no 365 avenue des États-Unis), sur la ligne de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville. Cette halte ferroviaire se trouve en effet sur des axes d'intérêt régional reliant les gares de Matabiau à Montauban-Ville-Bourbon, à Cahors et Brive-la-Gaillarde.
Enfin, quelques stations de vélos en libre-service VélôToulouse se trouvent sur l'avenue des États-Unis ou à proximité, toutes entre la barrière de Paris et l'avenue Jules-Ferry : les stations no 125 (barrière de Paris), no 243 (96 avenue des États-Unis) et no 253 (face au 68/70 avenue des États-Unis).
L'avenue des États-Unis a reçu ce nom dès 1944, afin d'honorer le rôle majeur joué par ce pays dans la lutte – la victoire n'ayant pas encore été acquise à cette date – contre le Troisième Reich, durant la Seconde Guerre mondiale[1]. Dans le même temps, l'U.R.S.S. donnait son nom à l'allée Saint-Agne (actuelle avenue de l'U.R.S.S.), au sud de la ville[4], et le Royaume-Uni à une partie de la route de Bayonne (actuelle avenue de Grande-Bretagne), à l'ouest[5].
Au XVe siècle, l'avenue des États-Unis était, comme l'avenue Honoré-Serres et l'avenue des Minimes, le grand-chemin de Montauban qui, depuis la porte Arnaud-Bernard (emplacement de l'actuelle place Arnaud-Bernard), se prolongeait, en passant par Castelnau-d'Estrétefonds et Grisolles, jusqu'à Montauban[6]. Au milieu du XVIIIe siècle, le grand-chemin de Montauban devint la route de Paris, puisqu'il était une partie de la route impériale no 23, devenue route nationale no 20, qui allait de Paris à Bourg-Madame, à la frontière espagnole, en passant par Toulouse[7]. Elle conserva donc ce nom jusqu'en 1944, date à laquelle la municipalité de Raymond Badiou, issue en large partie des rangs de la Résistance, voulut célébrer les Alliés de la France.
La construction du groupe scolaire est consécutive à l'accroissement de la population dans le quartier de la Salade : la vieille école Jules-Ferry, ouverte en 1909 pour les filles, et l'école des Minimes pour les garçons sont devenues insuffisantes. Le projet, approuvé par le conseil municipal en 1931, est confié à l'architecte de la ville, Jean Montariol, et les travaux sont commencés en avril 1933. Les bâtiments s'organisent entre l'avenue des États-Unis (actuel no 96) où s'ouvre l'école de garçons, l'avenue Jules-Ferry (actuel no 8) où se trouve l'école maternelle, et l'avenue de Fronton (actuel no 109) où s'élèvent les bâtiments de l'école de filles. Le groupe scolaire est finalement inauguré en mai 1935 par Jules Julien, adjoint au maire[26],[27].
L'avenue des États-Unis longe en partie le canal de Garonne. La première partie du canal, entre le port de l'Embouchure à Toulouse, et le Tarn à Montauban, par le canal de Montech, est creusée entre 1838 et 1844[28].
Le canal est franchi par plusieurs ponts[29] :
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.