La course féminine junior a lieu sur un parcours de 4,5 km et 500 m de dénivelé. La Slovène Lea Einfalt mène les débats et s'impose devant la Turque Çeşminaz Yılmaz et la Roumaine Denisa Dragomir[2].
Le parcours de l'épreuve junior masculine mesure 8,8 km pour 1 000 m de dénivelé. Le Colombien Saúl Antonio Padua Rodríguez tient tête aux coureurs turcs et parvient à prendre la tête. Dans la descente finale, il se fait cependant doubler par Adem Karagöz qui s'offre le titre. Son compatriote Murat Orak complète le podium[2],[3].
La course senior féminine se déroule sur le même tracé que celui des juniors masculins. Prenant part à ses premiers championnats du monde, l'Américaine Kasie Enman prend un départ prudent puis hausse le rythme en milieu de course et s'empare de la tête. Poursuivant sur son allure soutenue, elle se détache en tête et s'impose avec plus d'une minute d'avance sur la Russe Elena Rukhliada. La Française Marie-Laure Dumergues décroche la troisième marche du podium. L'Italie remporte le classement par équipes devant la République tchèque et le Royaume-Uni[2],[4].
L'épreuve senior masculine se déroule sur un parcours de 13,4 km et 1 500 m de dénivelé. En l'absence de l'équipe érythréenne, les Ougandais s'annoncent comme favoris. Thomas Ayeko prend le premier la tête de course, suivi par ses coéquipiers Martin Toroitich et James Kibet. Ces derniers souffrent de la chaleur écrasante et finissent par lever le pied, Thomas devant même abandonner à un kilomètre de l'arrivée. L'Américain Max King en profite pour reprendre les commandes de la course et s'impose devant le Turc Ahmet Arslan. Martin Dematteis, qui mène un trio italien complété par son frère Bernard et Marco De Gasperi, décroche la médaille de bronze. Ces derniers remportent ainsi le classement par équipes devant la Turquie et la France[2],[3],[4].