Loading AI tools
journaliste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Erick J. Certön, pseudonyme de Frédéric Jean Raoul Certonciny, né à Dreux le [1],[2] et mort à Nice le , est un journaliste, un traducteur et un écrivain français de littérature populaire.
Nom de naissance | Frédéric Jean Raoul Certonciny |
---|---|
Alias |
Érica Certon Éric Corten Ben Sciaghines Larry Saunders Rol Fredern |
Naissance |
Dreux, Eure-et-Loir (France) |
Décès |
(à 88 ans) Nice, Alpes-Maritimes (France) |
Activité principale | |
Distinctions |
Prix du roman d'aventures (1947) |
Langue d’écriture | Français |
---|---|
Genres |
Après des études à Toulon[3] - où vivent et meurent ses parents -, à Paris et à Oxford, où il acquiert une maîtrise de l'anglais qui lui permettra d'être plus tard traducteur, il s'intéresse à l'archéologie, mais oriente sa carrière vers le journalisme et l'enseignement. Il est correspondant pour l'Est de la France du Daily Mail de Londres. En parallèle de ses activités journalistiques, il est professeur au collège des sciences sociales[Quand ?] et commence à écrire des pièces de théâtre à partir de 1910[4].
Pendant la Première Guerre mondiale, il sert dans le 5e Corps d'Armée dès le . Il est blessé au combat près de Longuyon. Il est blessé à trois autres reprises et reste au front jusqu'en décembre 1917[5].
Homme de lettres et journaliste, il écrit des pièces de théâtre et publie plusieurs essais dans les années 1920[6]. En collaboration avec Armand Ziwès, il publie sous son nom un premier roman en 1927, L'Homme qui mourut d'amour.
Il fait partie dans les années 1920 de l'entourage du riche parfumeur François Coty ; il est notamment chargé de distribuer l'argent de Coty à Charles Maurras ou Georges Valois[7]. Il est aussi le directeur administratif du quotidien L'Ami du peuple, lancé en 1928 par Coty[8]. Il affirme son admiration pour Coty lors d'un meeting en 1929[9]. L'Ami du peuple fait savoir en 1930 que Certonciny a quitté l'administration du quotidien en mai 1929[10].
Ami de Maurice d'Hartoy, fondateur des Croix-de-Feu, il adhère à cette association d'anciens combattants dès sa fondation en 1928 et devient le porte-pancarte lors des défilés et le premier rédacteur en chef de son périodique, Le Flambeau, publié à partir de novembre 1929. Les Croix-de-Feu sont à l'origine soutenus par Coty. Certonciny est poussé à la démission en janvier 1931 pour avoir intrigué en faveur de d'Hartoy, écarté de l'association[11].
Il s'installe à Metz et entre au quotidien mosellan Le Messin. Il devient à la fin de l'année 1933 son directeur politique et éditorialiste, après la mort d'Henry Ferrette[12],[13],[14]. Hostile au Front populaire et au communisme, son journal soutient le Front lorrain. En août 1936, dans un de ses articles intitulé « Tout plutôt qu'une France révolutionnaire et soviétisée nous disent des patriotes lorrains », il va jusqu'à faire leur faire dire : « (...) vivoter péniblement dans une France amoindrie, révoltée, bolchevisée, non ! S'il doit en être ainsi, nous préférons redevenir Allemands! (...) L'Allemagne a raison à l'heure actuelle. Elle au moins sait se faire respecter »[15],[16],[17].
Il quitte Le Messin en 1938, après la crise de Munich, et devient propriétaire et rédacteur en chef dans la même ville d'un hebdomadaire, L'Alerte, un journal prônant l'antinazisme publié de novembre 1938 à juin 1939[18],[19],[20].
Réfugié à Clermont-Ferrand après la défaite de 1940, il continue à écrire des pièces de théâtre, sous le pseudonyme désormais d'Erick J. Certon[21]. Il est alors rédacteur à l'Office français d'information, agence de presse contrôlée par le régime de Vichy[22].
Après avoir adopté le pseudonyme d'Erik J. Certön, il écrit à la fin de la Seconde Guerre mondiale des romans policiers dans la collection Le Masque, notamment La Meute de minuit, écrit avec Armand Ziwès (alors préfet de Seine-et-Oise) et lauréat du Prix du roman d'aventures en 1947[23]. Il conserve ensuite ce pseudonyme pour signer d'autres fictions policières, seul ou avec divers collaborateurs. Il publie ainsi trois autres romans avec Armand Ziwes. Il publie ensuite, en faisant cavalier seul sous le même pseudonyme, plusieurs romans de littérature populaire (policier, espionnage, aventures).
Dans les années 1950, il traduit plusieurs aventures de Blackshirt, le héros de Bruce Graeme pour les éditions La Corne d'or, et quelques romans d'aventures pour les Presses de la Cité et les éditions Hachette.
Sous le pseudonyme de Larry Saunders, il produit surtout des romans érotiques pour les éditions La Tarente de Marseille. Sous le pseudonyme d'Érica Certon, il a également signé la série de littérature d'enfance et de jeunesse des aventures de Mouche, une petite fille espiègle accompagnée de son chien Couic et adulée par une bande de garçonnets toujours prêts à affronter les mille dangers de leurs hasardeuses expéditions.
Sous le pseudonyme d'Erik Certon, enfin, il anime en 1961-1962 l'émission Mystère au 367 sur les ondes de la Radio des Vallées, qui deviendra Sud Radio en 1966.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.