Loading AI tools
label français attribué à des pôles métropolitains reconnus pour leur écosystème de startups, ainsi qu'une marque commune utilisable par les entreprises innovantes françaises De Wikipédia, l'encyclopédie libre
French Tech est un label officiel attribué par les autorités françaises à des pôles métropolitains reconnus pour leur écosystème de startups, ainsi qu'une marque commune utilisable par les entreprises innovantes françaises.
La French Tech vise notamment à donner une identité visuelle commune forte aux startups françaises, ainsi qu'à favoriser l'échange entre elles[1].
Le 27 novembre 2013, Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée du Numérique et Louis Gallois, commissaire général pour l'investissement, officialisent la création du label « French Tech », terme préféré à « quartiers numériques » initialement choisi, car plus porteur à l'international[2]. Il s'accompagne d'une enveloppe de 200 millions d'euros d'investissements[2]. Son objectif est de mobiliser acteurs privés et publics pour favoriser la croissance et le rayonnement international des start-ups françaises, dans le but de faire émerger l'équivalent d'un Google français ou européen[2].
En , neuf villes françaises reçoivent le label French Tech lors d'une première vague de labellisation[3],[4]. Certaines villes comme Strasbourg et Mulhouse ont préféré attendre pour déposer un dossier plus tard[5].
En , Axelle Lemaire annonce un budget de 15 millions d'euros afin de développer l'attractivité de la French Tech à l'international[6],[7]. La Bpi annonce également apporter 200 millions d'euros sous la forme de subventions[6]. Elle annonce en outre la mise en place des French Tech Hubs dans les grandes métropoles internationales telles que Tokyo, New York, Dubai,San Francisco, Londres, Tel Aviv, Cracovie et Sao Paulo[8]. La même année, un pavillon French Tech est installé au Dublin Web Summit, où se réunissent 18 start-up françaises triées sur le volet par un jury d’experts.
En octobre 2016, Santiago rejoint le réseau international de la communauté FrenchTech, avec l'aide de l'ambassade de France au Chili[9].
En 2016, la French Tech continue l'expansion de son rayonnement à l'étranger, notamment aux États-Unis d'Amérique où 210 entreprises françaises labellisées French Tech ont formé la plus grande délégation étrangère au Consumer Electronics Show 2016, dont 190 startups issues directement du mouvement French Tech[10],[11].
En septembre 2017, la mission French Tech prend ses quartiers au sein de l'incubateur Station F, inaugurée le 29 juin de cette même année au sein de la halle Freyssinet, à Paris[12]. Cet espace de 3,4 hectares accueille un ensemble de 30 administrations destinées à apporter une réponse complète aux besoins des start-uppers. Cette offre de service a été complétée de différentes innovations publiques créées par les administrations dans le cadre d'« un appel à projets lancé au titre du Programme d'Investissements d'Avenir »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?). Il s'agit dès lors du plus grand campus de startups au monde.
Le 25 mai 2018, Kat Borlongan est nommée directrice de la French Tech en remplacement de David Monteau[13],[14].
En , Mounir Mahjoubi annonce que la stratégie de French Tech sera recentrée sur les scale-ups, la tech for good et la mixité sociale[15].
Le 3 avril 2019, Lille reçoit la distinction Capitale French Tech en même temps que 13 autres grandes villes françaises telles que Aix-Marseille, Bordeaux et Nantes, entre autres[16],[17].
En 2019, le gouvernement français décide de créer au sein de la French Tech le label Next40 pour soutenir et promouvoir 40 jeunes entreprises françaises[18] qu'il considère comme prometteuses et susceptibles de devenir des leaders technologiques. Il ne s'agit donc pas d'un quelconque indice boursier.
En avril 2020, le Pays basque reçoit la labellisation Communauté French Tech PAYS BASQUE avec l'implication de plus de 135 structures[19].
En 2021, Clara Chappaz est nommée directrice de la French Tech. Elle succède à Kat Borlongan[20].
En 2023, dix ans après le lancement du label « French Tech », on constate que celui-ci a acquis une certaine notoriété, appuyée par une nette hausse des investissements dans l'écosystème et un nombre grandissant de licornes françaises, start-ups valorisée plus d'un milliard d'euros, comme Doctolib ou BlaBlaCar[2]. Il participe ainsi à faire connaître le secteur, qui dénombre 25 000 start-ups cette année-là pour un million d'emplois directs ou indirects créés, auprès du grand public[2]. Néanmoins, la France n'a pas fait émerger à cette date d'acteurs de niveau mondial[2].
Le réseau French Tech est principalement basé en France métropolitaine ; il compte en 2016 treize métropoles labellisées en leur nom. À partir de 2015 sont mis en place les réseaux thématiques French Tech auxquels appartiennent les métropoles labellisées mais également d'autres écosystèmes locaux. Toutefois l'appartenance à un réseau thématique French Tech ne confère pas le label à la métropole concernée.
En novembre 2014, neuf métropoles (Aix-Marseille, Bordeaux, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Nantes, Rennes et Toulouse) sont labellisées[3].
En juin 2015, quatre nouveaux « écosystèmes » sont labellisés :
Puis en juillet 2016 est créé :
À cette liste se rajoutent quatre écosystèmes thématiques :
Par la même occasion, la ministre Axelle Lemaire annonce que New York devient la première ville étrangère à être labellisée French Tech en 2015[24].
Initialement prévues pour le printemps 2016[25], de nouvelles labellisations pour des réseaux thématiques sont annoncées le à Laval, où les 13 métropoles French Tech sont également confirmées par Emmanuel Macron, ministre de l'Économie et du Numérique, et Axelle Lemaire, secrétaire d'État chargé du numérique[26]. Les réseaux thématiques sont au nombre de neuf : HealthTech : BioTech MedTech e-sante ; IoT Manufacturing ; EdTech Entertainment ; CleanTech Mobility ; FinTech ; Security Privacy ; Retail ; FoodTech. Outre les métropoles French Tech, ils rassemblent les pôles de développement suivants : Alsace, Amiens, Angers, Avignon, Chalon-sur-Saône, Clermont-Ferrand, Dijon, Grand Besançon Métropole, Hossegor - Saint-Jean-de-Luz, Laval, La Réunion[27], Le Mans, Limoges[28],[29], Angoulême - La Rochelle – Niort - Poitiers, Nogent / Haute Marne, Reims, Saint-Étienne, Saint-Quentin, Tarbes, Toulon, Vendée.
Labellisée parmi les premières villes en 2014, Rennes s'est associée à la Ville de Saint-Malo. Un bâtiment Totem a ouvert en septembre 2016[30] sur 2000 m² proposant 3 étages : un start-up hôtel qui regroupe plusieurs start-up rennaises, un étage dédié au travail collaboratif et un étage permettant de recevoir des événements.
La French Tech Rennes Saint-Malo sponsorise un trimaran.
Depuis 2018, l'association en charge de la French Tech Rennes Saint-Malo se nomme Le Poool.
La French Tech se compose de 121 entités à travers le monde dont 13 capitales et 45 communautés en France, ainsi que 63 communautés à l'international[31].
À l'étranger, des villes comme Londres en Grande-Bretagne, Abidjan en Côte d'Ivoire, Hong Kong ou encore Shenzhen en Chine, font partie des French Tech Hubs officiellement labellisés.
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.