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musicienne suisse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Hélène Boschi (prononciation italienne : ˈboski ; Lausanne, – Strasbourg, ) est une pianiste franco-suisse.
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Hélène Boschi étudie le piano avec Yvonne Lefébure et Alfred Cortot à l'École normale de musique de Paris. Tout au long de sa vie, elle mène une double carrière de pédagogue et de concertiste[1].
Elle est la première pianiste à enregistrer les sonates du Padre Soler[1] (1952, Grand Prix du disque[2]) et l'intégrale des œuvres de musique de chambre avec piano de Clara Schumann (avec Annie Jodry et Roland Pidoux) en 1983. Elle interprète également la musique du XXe siècle, que ce soit Frank Martin, Bartók, Maurice Emmanuel, Janáček et Martinů. Luigi Dallapiccola lui dédie son Cuaderno musicale d'Annalibera (1952), Fernando Lopes-Graça sa 3e Sonate (créée en 1954) et Claude Ballif sa 4e sonate op. 31, créée en 1963. Elle crée également en 1952 à Bruxelles le Concertino de Karel Husa, en 1955 le Prélude pour piano et orchestre ("Divertissement pastoral" op.16) de Jean-Louis Martinet, en 1964 les Six pièces pour piano "Automne 53" de Louis Durey[3].
Elle interprète aussi Bach, Rameau, Mozart (notamment avec la Philharmonie Tchèque, la Staatskapelle de Dresde et l'Orchestre national de France), Haydn (avec l'Orchestre de chambre de Berlin), Schumann, la Sonate F.A.E et Wilhelm Meister[4] (avec Irène Joachim), Weber[5] (avec Irène Joachim), ainsi que la musique de chambre de Dukas, Franck, Debussy et Fauré (notamment avec Jean-Jacques Kantorow[6]).
En tant que soliste de la RTF (Radiodiffusion-télévision française) de 1955 à 1965, elle est amenée à se produire très régulièrement dans des concerts radiodiffusés[1], notamment avec les orchestres de la radio française (comme l'Orchestre national de France, l'Orchestre Philharmonique, etc.). De même, elle se produit avec les grandes formations en Europe (le Gewandhaus de Leipzig, l'Orchestre Radio-symphonique de Berlin, la Philharmonie tchèque, le Concertgebouw d'Amsterdam), conduites par des chefs réputés tels que Georges Enesco, Manuel Rosenthal, Jean Martinon, Kirill Kondrachine, Kurt Sanderling, Kurt Masur, Václav Neumann, etc. Parmi ses partenaires en musique de chambre, on peut citer Armand Angster, Gérard Caussé, Michel Debost, Irène Joachim, Jean-Jacques Kantorow, Dénes Kovács, Étienne Péclard, Peter Rybar, Miloš Sádlo. Hélène Boschi forme avec la pianiste Germaine Mounier, un duo au répertoire très vaste, enregistrant des œuvres de Mozart, Clementi, Debussy et Busoni[7].
De 1960 à 1965, Hélène Boschi prodigue son enseignement à l'École normale de musique de Paris. Elle dirige par la suite, pendant les vingt années suivantes (1965–1985), l'une des classes supérieures de piano au conservatoire de Strasbourg. Elle donne dès 1960 et durant dix-sept ans, des cours d'interprétation à Weimar[8]. Parmi ses élèves se distinguent : Piotr Anderszewski, Dana Borsan, Claire Chevallier, Allain Gaussin, Alain Jomy, Thierry Mechler, Jean-Marie Sénia, Emmanuel Strosser, François Verry...
Hélène Boschi a interprété la musique dans deux films très différents, mais qui ont en commun le rôle qu'y joue la musique : La Maison aux images, court-métrage de Jean Grémillon (1955), sur une musique du réalisateur, interprétée par Hélène Boschi et Nadine Desouches et Monsieur Satie, court-métrage d'Alain Jomy (1963), sur une musique d'Erik Satie.
En 1975, Hélène Boschi reçoit le Prix Robert-Schumann, honorant ses interprétations du compositeur né à Zwickau.
Hélène Boschi a enregistré pour Le Chant du Monde, Eterna (Berlin), Supraphon, Erato, Boîte à Musique, FY/Solstice et Calliope. Des rééditions d'archives sont parues chez Musidisc, Vogue, REM, Forgotten Records.
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