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Piotr Anderszewski

pianiste polonais De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Piotr Anderszewski
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Piotr Anderszewski, né le à Varsovie, est un pianiste polonais.

Faits en bref Naissance, Activité principale ...
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Biographie

Résumé
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Fils d'un père polonais et d'une mère hongroise, Piotr Anderszewski commence le piano à l'âge de six ans[1]. Il a étudié le piano au conservatoire de Strasbourg à l'âge de dix ans (avec Hélène Boschi) [2] puis à celui de Lyon, et s'est perfectionné à l'Académie de musique Frédéric-Chopin de Varsovie. Enfin, âgé de dix-huit ans, il reçoit une bourse pour étudier à l'université de Californie du Sud à Los Angeles pendant six années[2].

En 1990, alors qu'il est demi-finaliste du Concours International de Piano Leeds, il s'arrête de jouer en plein morceau estimant sa prestation insatisfaisante[1]. Un an plus tard, il fait ses débuts concertants au Wigmore Hall de Londres (avec au programme les Variations Diabelli et les Bagatelles opus 126)[2] et poursuit sa carrière dans de nombreux récitals. Il participe ensuite à de nombreux festivals européens.

C'est en 1995, sous le label Philips, que Piotr Anderszewski débute le disque aux côtés de Viktoria Mullova. Aujourd'hui, sa discographie compte vingts albums[2].

Il a joué entre autres comme soliste avec l'orchestre philharmonique de Londres, de Munich, de Varsovie… Pour la saison 2010-2011 aux États-Unis, il dirige l'Orchestre de Chambre d'Écosse depuis son piano pour plusieurs concertos de Wolfgang Amadeus Mozart[1].

Par ailleurs, il forme un duo avec sa sœur, la violoniste Dorota Anderszewska, avec laquelle il a enregistré un récital Mozart, Beethoven et Schubert.

Durant la saison 2020-2021, Piotr Anderszewski a présenté son interprétation du deuxième livre du Clavier Bien Tempéré de Johann Sebastian Bach, entre autres à Berlin, Zürich, Hambourg, New-York et Londres[3].

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Accueil critique

Résumé
Contexte

Wenceslas Godel (pour Bachtrack) livre une critique assez négative du récital d'Anderszewski au Théâtre des Champs-Élysées en 2018 : « Le tempo est très métronomique, le phrasé réduit à sa plus simple expression, manquant de souplesse [...]. Le premier prélude ressemble à une récitation [...]. Aucun plan sonore ne se détache [...]. Dans le dix-septième prélude, les notations rythmiques sont réduites à leur plus simple expression, une belle progression chromatique avant la réexposition du motif principal ne compense malheureusement pas une ligne taillée trop franchement et manquant de direction [...] Malgré un toucher fin, la projection sonore est trop limitée, les mordants sont peu accentués en général comme dans la dix-septième fugue [...]. Le discours manque de caractère, en témoigne un phrasé souvent trop mou, si bien que l'on peine à distinguer trop souvent les voix et la polyphonie [...]. Si la septième fugue annonce un épilogue heureux, alternant un beau legato sur les gammes chromatiques et des appoggiatures piquées, le manque de dynamisme et de clarté polyphonique du phrasé annonce le retour du quotidien dans le dix-huitième prélude, marche inexorable d’une vie routinière, refuge d’une âme blasée. Aussi finissons-nous par ressentir une lassitude dans le jeu du pianiste : le toucher manque de profondeur et l’introspection reste trop superficielle pour convaincre[4]. »

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Distinctions

Discographie

CD

DVD

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Notes et références

Liens externes

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