Institut pour la protection du patrimoine de la république de Serbie Републички завод за заштиту споменика културе Republički zavod za zaštitu spomenika kulture
L'origine de l'institut remonte à un décret du , visant à «protéger certains vestiges et ruines de châteaux en Serbie ainsi que les monuments de l'Antiquité», promulgué par le princeAlexandre Karađorđević[3]. Sous sa forme actuelle, il a été fondé le sous le nom d'«Institut de protection et d'étude scientifique des monuments culturels de la république populaire de Serbie» (en serbe: Zavod za zaštitu i naučno proučavanje spomenika kulture Narodne Republike Srbije); son premier directeur fut Milorad Panić-Surep et il était installé dans le konak de la princesse Ljubica[4].
Depuis 1981, il est chargé du registre central des biens culturels immobiliers de la République[4].
le Département de la recherche, de la protection et de la documentation;
le Département d'architecture;
le Département de peinture et laboratoire de physique-chimie.
Parmi les missions et compétences de l'institut, on peut citer[6]:
l'évaluation de l'état du patrimoine culturel immobilier d'importance exceptionnelle ou de grande importance et la mise en place des mesures nécessaires à leur protection;
la formation des personnes travaillant à la protection du patrimoine;
la tenue et la mise à jour du registre des biens culturels et la réalisation d'une documentation à leur propos;
la participation à l'élaboration de la liste des monuments à promouvoir au patrimoine mondial;
la publication de documents sur le patrimoine culturel immobilier de la Serbie;
la mise en place d'une aide technique aux détenteurs d'un bien culturel;
l'organisation d'activités éducatives, expositions, conférences ou autres, autour du patrimoine culturel etc.
Le réseau de l'Institut est constitué de 13 instituts régionaux[7]:
l'Institut inter-municipal pour la protection du patrimoine de Subotica (Međuopštinski zavod za zaštitu spomenika kulture Subotica), créé en 1980[8];
l'Institut provincial pour la protection du patrimoine de Novi Sad (Pokrajinski zavod za zaštitu spomenika kulture Novi Sad), créé en 1951[9];
l'Institut municipal pour la protection du patrimoine de Novi Sad (Opštinski zavod za zaštitu spomenika kulture Novi Sad);
l'Institut pour la protection du patrimoine de Zrenjanin (Zavod za zaštitu spomenika kulture Zrenjanin), créé en 2004[10];
l'Institut pour la protection du patrimoine de Valjevo (Zavod za zaštitu spomenika kulture Valjevo), créé en 1986[13];
l'Institut régional pour la protection du patrimoine de Smederevo (Zavod za zaštitu spomenika kulture Smederevo)[14];
l'Institut pour la protection du patrimoine de Kragujevac (Zavod za zaštitu spomenika kulture Kragujevac), créé en 1966[15];
l'Institut pour la protection du patrimoine de Kraljevo (Zavod za zaštitu spomenika kulture Kraljevo), créé en 1965[16];
l'Institut pour la protection du patrimoine de Niš (Zavod za zaštitu spomenika kulture Niš), créé en 1966[17];
le Bureau pour la protection du patrimoine au Kosovo et en Métochie (Kancelarija za očuvanje kulturne baštine na Kosovu i Metohiji), située à Leposavić.
Le patrimoine culturel de Serbie est classé en quatre catégories: monuments culturels (Споменици културе et Spomenici kulture), entités spatiales historico-culturelles (Просторно културно-историјске целине et Prostorno kulturno-istorijske celine), sites archéologiques (Археолошка налазишта et Arheološka nalazišta) et sites mémoriels (Знаменита места et Znamenita mesta); chaque catégorie est à son tour subdivisée en fonction de trois niveaux d'importance: importance exceptionnelle, grande importance, bien culturel protégé[18].
Sur le registre central sont actuellement inscrits 2451 biens culturels immobiliers, dont 2138 monuments culturels, 72, entités spatiales historico-culturelles, 170 sites archéologiques et 71 sites mémoriels[18].
(sr) «Nepokretna kulturna dobra - NKD», sur heritage.gov.rs, Site de l'Institut pour la protection du patrimoine de la république de Serbie (consulté le ).