Jacques Rueff
haut fonctionnaire et économiste français / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Jacques Rueff, né le à Paris et mort le dans la même ville[2], est un haut fonctionnaire et économiste français. Il a joué un rôle majeur dans les politiques économiques menées dans les années 1930 et surtout à partir de 1958.
Fauteuil 31 de l'Académie française | |
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Chancelier Institut de France | |
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Juge de la Cour de justice européenne | |
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Ministre d'État | |
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Sous-gouverneur de la Banque de France | |
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Directeur du Trésor | |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Rueff (d) |
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Archives conservées par |
Archives nationales (579AP)[1] |
Il participe à plusieurs réformes économiques en France : en 1926-1928 auprès de Raymond Poincaré pour rétablir le franc, en 1938 auprès de Paul Reynaud, ainsi que de façon notable auprès de Charles de Gaulle en 1958-1960, lorsqu'il a une importance prépondérante dans la conception d'un plan d'assainissement financier, qui sera mis en œuvre par Antoine Pinay, le plan Pinay-Rueff, puis en concevant un plan de « suppression des obstacles à l'expansion économique » au sein du comité Rueff-Armand.
Libéral, proche des idées de l'École autrichienne, il s'oppose fermement aux idées keynésiennes, qui sont remises en cause avec la crise et la stagflation des années 1970. Considérant la monnaie comme l'élément économique central, il est particulièrement connu pour sa description du mécanisme de la « double pyramide de crédits », qui sera confirmée par l'économiste Maurice Allais[3]. Il rejoint la Société du Mont-Pèlerin en 1948.
Esprit philosophique autant que spécialiste des phénomènes financiers, il est l'auteur de plusieurs essais dont en particulier L'Ordre social. Élu à l'Académie française en 1964, il devient alors chancelier de l'Institut de France et le reste jusqu'à sa mort en 1978.