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peintre néo-classique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jean-Pierre Granger[1] est un peintre néo-classique français né à Paris le et mort dans la même ville le .
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Granger (d) |
Nationalité | |
Formation | |
Activité | |
Conjoint |
Marie-Jeanne-Catherine Delaigle (d) |
Enfant |
Éléonore-Palmyre Meurice (d) |
Maîtres | |
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Genre artistique | |
Distinction |
Peintre d'histoire et portraitiste, plusieurs fois médaillé par l'Académie des beaux-arts, il produit aussi des scènes religieuses.
Né en 1779 à Paris rue de Harlay, dans l'île de la Cité, où son père est vitrier, Jean-Pierre Granger se passionne très jeune pour la pêche. Il est incorporé en 1786 comme tambour-major dans le régiment « Royal-Bonbons », créé pour l'amusement du Dauphin. Deux années plus tard, son père fait la connaissance de l'artiste peintre Angélique Briceau. Elle apprend à l'enfant les rudiments de son art. Elle épouse le graveur Louis-Jean Allais, qui enseigne au jeune Jean-Pierre l'art de la gravure. Durant sept années, Jean-Pierre Granger travaille pour son maître. Puis il entre dans l'atelier de Jean-Baptiste Regnault, qu'il quitte quatre ans plus tard pour suivre l'enseignement de Jacques-Louis David.
En 1800, il est lauréat du premier prix de Rome de peinture d'histoire avec Antiochus renvoie son fils à Scipion[2] (Paris, École nationale supérieure des beaux-arts). Son condisciple Ingres, qui ne reçoit que le second prix, reproche à David d'avoir influencé le jury pour favoriser Granger[3]. David, dont Granger espère les félicitations, lui déclare : « Tu as fait un mauvais tableau, mais c'est égal, va toujours à Rome et étudie les maîtres, l'antique et la nature ».
En Italie, il dessine pour Lucien Bonaparte sa collection d'antiquités. Il entreprend de peindre à l’huile le portrait de Mme Lucien Bonaparte mais cette esquisse n'est pas jugée réussie et il interrompt son travail. Sur cette toile, il peint le portrait de Marie-Jeanne-Catherine Delaigle, une demoiselle de la suite du prince. Ce portrait[4] lui plaît tellement qu’il épouse le modèle.
Mort à Paris le , il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (4e division)[5][6].
Pianiste de renom, sa fille Palmyre épouse l'homme de lettres Paul Meurice. En 1843, Ingres dessine son portrait conservé à la maison de Victor Hugo.
Le titre des œuvres provient du livret des salons. Les localisations proviennent du dictionnaire Bellier et Auvray.
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