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organiste, concertiste et pédagogue française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Jeanne Joulain est une organiste, compositrice et pédagogue française, née le 22 juillet 1920 à Paris et décédée le 1er février 2010 à Lille.
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Jeanne Angèle Desirée Yvonne Joulain |
Nationalité | |
Formation | |
Activité |
A travaillé pour | |
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Instrument | |
Maître | |
Genre artistique |
Musique classique |
Distinction | Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres Médaille Pro Ecclesia et Pontifice |
Son père, instituteur à Paris joue du violon et sa mère est professeur de piano. C'est avec elle qu'elle commence le piano. En 1934, après une rencontre avec le pianiste Raoul de Koczalski, Jeanne Joulain entre au conservatoire d'Amiens. Lors de son cursus, elle suit les classes de solfège, piano (classe de Maurice Coze), violoncelle (classe de Mario Camerini, élève de Paul Bazelaire), musique de chambre, orchestre, harmonie, contrepoint, composition (classes de Pierre Camus, directeur, lui-même élève de composition de Charles-Marie Widor) et orgue, lorsque la classe est créée en 1936 (classe de Colette Ponchel, une des dernières élèves de Louis Vierne) ; elle y remporte les premiers prix correspondants. C'est alors que débute son activité de pédagogue puisqu'elle effectue plusieurs remplacements de professeurs de solfège, piano, violoncelle, harmonie et orgue.
En 1938, le grand-orgue de la cathédrale d'Amiens est restauré. Après le concert d'inauguration donné par Marcel Dupré, un petit orchestre est formé dans le but d'accompagner le Salut. Jeanne Joulain en fait partie en qualité de violoncelliste et c'est à cette occasion qu'elle est présentée à Marcel Dupré par le directeur du conservatoire, Pierre Camus.
En 1943, elle s'inscrit à l'École César-Franck, où elle se perfectionne dans les mêmes disciplines et obtient les diplômes de piano (classe de Jean Batalla), violoncelle (classe d'Edwige Bergeron-Brachet), orgue (classe d'Édouard Souberbielle et d'Abel Decaux) au bout de deux ans. S'y ajoute le diplôme de composition (classe de Guy de Lioncourt) au bout de cinq ans.
En 1945, Jeanne Joulain demande à Marcel Dupré des cours particuliers. Pendant deux ans, elle suit le "petit cours" à Meudon et en 1947 elle réussit le concours d'entrée du conservatoire de Paris. Elle y obtient le 1er prix d'orgue et d'improvisation en 1952 (classe de Marcel Dupré). En 1950, elle remporte les concours pour pouvoir enseigner et débute en au Conservatoire de Lille, auquel s'ajoute celui de Roubaix en , qu'elle quitte au profit du conservatoire de Douai de 1960 à 1970. Ses activités professorales cessent en 1982.
Parmi les organistes qu'elle a formés, on peut citer Michel Alabau (organiste titulaire de l'église Saint-Séverin à Paris), Martine Betremieux-Mayeur (créatrice d’une méthode d’orgue en quatre volumes et professeur d’orgue à Villeneuve-d'Ascq), André François (par la suite titulaire des orgues de Saint-Pierre-Saint-Paul à Lille, et élève de Rolande Falcinelli et de Gaston Litaize), René Courdent (organiste titulaire des églises Saint-Christophe et Notre-Dame-des-Anges de Tourcoing), Patrick Delabre (organiste titulaire de la Cathédrale Notre-Dame de Chartres), Yves Devernay (organiste titulaire de Notre-Dame de Paris), Jérôme Faucheur (organiste titulaire des églises de Bondues et de Wambrechies et professeur d'orgue à Comines et à Hazebrouck), Marie-Agnès Grall-Menet (organiste titulaire du grand orgue de Saint-Nicolas-du-Chardonnet à Paris), Philippe Lefebvre (organiste titulaire de Notre-Dame de Paris), Jean-Philippe Mesnier (successeur de Jeanne Joulain au poste de professeur d'orgue au conservatoire de Douai (1970-2000), organiste titulaire de la Collégiale Saint-Pierre de Douai), Marguerite Spillaert (organiste honoraire de l'église Saint-Pierre-Saint-Paul de Lille)…
Elle est titulaire de l'orgue de l'église Sainte-Jeanne-d'Arc d'Amiens, du Mutin-Cavaillé-Coll de la Collégiale Saint-Pierre de Douai et enfin du Delmotte-Pascal de l'église Saint-Maurice de Lille.
Elle donne de nombreux récitals en France (entre autres à la cathédrale Notre-Dame de Paris, à l'église Saint-Sulpice, à la Cathédrale de Chartres, ou encore à la Cathédrale-Basilique de Saint-Denis[1], etc.), ainsi qu'à l'étranger (Altenberg, Mons, Bruxelles, Tournai, Saint-Brice, Tournai, Cathédrale Saint-Patrick de New-York et à la Cathédrale Saint-Paul de Londres).
Elle est aussi correspondante de la revue Musique-Sacrée L'Organiste. De plus, elle participe souvent à des jurys de concours de classes d'orgue.
Jeanne Joulain décède le [2]. De nombreux collègues organistes assistent à ses obsèques à l'église Saint-Michel de Lille, au cours desquelles l'orgue est touché par Jean Guillou.
1970 à 1973 : Université Duquesne, Pittsburgh
1995 : Conservatoire royal de musique de Mons (Belgique)
Jeanne Joulain est l'autrice de pièces pour orgue seul, pour voix et piano, pour voix et orchestre et pour différents ensembles instrumentaux.
Les pièces non suivies d'une référence éditoriale sont inédites.
Jeanne Joulain a transcrit plusieurs improvisations réalisées par Pierre Cochereau au grand orgue de Notre-Dame de Paris.
Jeanne Joulain a très peu enregistré.
Elle interprète deux pièces (J. Cabanillès : Tiento Pange Lingua ; J. Joulain : Final sur Ave Maris Stella) sur un disque intitulé Les orgues chantent dans le Nord, Agence technique de l'Orgue, 1980.
Elle a également réalisé des enregistrements (inédits) de ses oeuvres, de transcriptions d'improvisations de Pierre Cochereau et de pièces de Marcel Dupré.
Les publications sont présentées par ordre chronologique.
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