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athlète française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Marguerite Radideau, épouse Schoebel, née le à Paris et morte le dans la même ville, est une athlète française, spécialiste du sprint durant les années 1920 et licenciée aux Linnet's de Saint-Maur.
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Marguerite Radideau naît le à Paris[1]. Elle est la fille de Théophile Lucien Radideau, ingénieur, et de Louise Anna Harmant[2]. Elle vient au sport en 1924 lorsque deux compagnes de l’école supérieure de Saint-Maur lui vantent le sport en extérieur[1]. Elle adhère aux Linnet's de Saint-Maur et brille rapidement dans les compétitions féminines[1]. Marguerite Radideau domine dès sa première saison les championnats de Paris et de France de 80 m et établit le record national de la distance en 10 s 2[1]. L'athlète enchaîne les rencontres internationales, s'inclinant sur 100 yards à Londres avant de battre les Tchèques au stade Pershing puis les Belges sur une distance de 80 m[1].
En 1925, Marguerite Radideau gagne les championnats de France sur 80 m et 250 m, sur cette dernière distance, elle s'empare du record national en 34 s 4[1]. Elle sort victorieuse de la rencontre entre la France et la Belgique sur les deux distances[1].
Le , la coureuse de Saint-Maur remporte le championnat de Paris sur 80 m en égalant son record de France de 10 s 2, sur 250 m et en saut en hauteur sans élan[1]. Huit jours plus tard, elle bat le record du monde du 100 yards en 11 s 2 au stade de la Porte-Dorée[1]. Le , elle ajoute deux titres de championne de France sur 80 m et 250 m[1],[3]. À Prague, dans une rencontre France-Tchécoslovaquie-Yougoslavie, elle égale le record du monde du 80 m en 10 s et remporte le 200 m en 26 s 6[1]. Marguerite Radideau fait l’impasse sur la rencontre contre la Belgique pour préparer les Jeux mondiaux féminins de 1926. En Suède, elle termine à la première place en 60 m avec un temps de 7 s 8 et du 100 yards en 11 s 4, et troisième du 250 m en 35 s 8, fatiguée par sa série et la finale du 100 yards[1],[4].
Après avoir quitté l'école primaire supérieure de Saint-Maur à la fin de l'année scolaire 1924-1925, Marguerite Radideau obtient un brevet élémentaire de professeur de culture physique puis un brevet supérieur[1]. Sa préparation à son examen de professeur d'éducation physique l’éloigne des compétitions sportives lors de l'année 1928[5]. Devenue professeur d'éducation physique, elle cesse la compétition en 1931, après avoir épousé Émile Schoebel, plongeur français international[6]. Ensemble, le couple a trois enfants[7], dont Pierre, qui sera détenteur du record de France du 110 mètres haies.
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