En premières noces, Max Ingrand épouse le à Paris (18earrondisement) Paule, née Paulette Jeanne Rouquié, artiste peintre dont il divorce en 1945 après avoir été séparé d'elle en 1939 par la guerre. Il s'unit en secondes noces le à Neuilly-sur-Seine à Marie-Alberte-Fernande Madré-Rey, dont il eut deux enfants[1].
Mobilisé en septembre 1939, il participe aux campagnes de Hollande et de Belgique et est fait prisonnier à Dunkerque. Il est maintenu en captivité pendant 5 ans à l'oflag IV-D.
Carrière artistique
Il fut directeur artistique de Fontana Arte, vice-président de la Société des artistes décorateurs, vice-président du Syndicat des verriers d'art et cristalliers de France et président des Anciens élèves de l'École nationale supérieure des arts décoratifs.
Atelier et domiciles
Ingrand a travaillé jusqu'à la fin de sa vie dans l'atelier situé au 8, passage Tenaille dans le 14earrondissement dans lequel il s'était établi en 1932 et auquel il avait ultérieurement annexé le no6 pour y installer les bureaux d'étude et un espace de présentation de Fontana Arte. Il demeurait au no3 rue de la Cité-Universitaire à Paris, puis en dernier lieu au 12, rue Salignac-Fénelon à Neuilly-sur-Seine[5].
Max Ingrand meurt le d'une grippe à l'hôpital de Neuilly-sur-Seine, à l'âge de 60 ans.
1934: Il travaille à la décoration du prestigieux paquebot Normandie, le fleuron de la "Transat". Des panneaux de glaces taillées signés Max Ingrand ornent les salons du navire[8].
1939: fresque monumentale encadrant la scène de la Bourse du Travail de Calais[9].
1939: ensemble de panneaux de verre représentant une Scène de bord de mer, réalisé avec Paule Ingrand, conservé au musée de Bressuire dans les Deux-Sèvres.
1945: vitraux dans la basilique Notre-Dame d’Avesnières près de Laval.
1947: affiche officielle du Jamboree scout de Moisson.
Le musée de Bressuire (Deux-Sèvres, France) présente une dizaine d'œuvres de Max Ingrand dont l'ensemble Scène de bord de mer (1936) réalisé avec Paule Ingrand.
À l'étranger
Décoration du plafond du théâtre du Palais royal de Bucarest en Roumanie.
Claude Goure, À la découverte de l'église Sainte-Agnès d'Alfort, Maisons-Alfort, A.A.S.A.A EDITIONS, 1er trimestre 2018, 110p. (ISBN979-10-699-1765-1, lire en ligne), p.26 - 30 à 49
Aimée Rivière, «L'église Saint-Sulpice de Seraincourt», Mémoires de la Société historique et archéologique de Pontoise, du Val-d'Oise et du Vexin, Pontoise, vol.LXXXI, , p.133-180; p. 165.
St. Dominic's Parish Art & Architecture, St. Dominic's website.
Bibliographie
Jean-Pierre Blin et Jean-Yves Andrieux, Max Ingrand(1908-1969). Un atelier de vitrail dans la France du XXe siècle, . Résumé disponible sur le site du Centre André Chastel centrechastel.paris-sorbonne.fr (lire en ligne).
Pierre-Emmanuel Martin-Vivier, Max Ingrand: du verre à la lumière, Paris, Norma, , 255p., relié (ISBN978-2-915542-24-0)
Cédric Rameau Monpouillan, Catalogue de l'exposition, Max Ingrand (1908-1969), Musée du vitrail de Curzay, (1996).
Articles
Architectural Digest, , n° 86, p. 86.
Jean-Pierre Blin, «Max Ingrand, 1908-1969. Maître-verrier, décorateur», Histoire et patrimoine du Bressuirais, no78,