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homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Philippe Jacques Rühl, né le à Strasbourg, et suicidé le à Paris, est un homme politique français, député du Bas-Rhin à l'Assemblée législative puis à la Convention nationale.
Président de la Convention nationale | |
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Député de la Convention nationale Bas-Rhin | |
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Président de la Convention nationale | |
Député de l'Assemblée nationale législative Bas-Rhin | |
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Il est resté célèbre pour avoir brisé la Sainte Ampoule, le à Reims[1].
Fils d'un pasteur luthérien de Worms. Il faisait partie de la chancellerie du prince allemand de Linange-Hartenbourg (Leiningen-Hartenburg), possessionné à Dabo mais résidant en Allemagne, lorsque les événements de 1789 le décidèrent à rentrer en France.
Il fut nommé administrateur de son département en , puis élu à l'Assemblée législative du au où il se fit remarquer par ses idées.
Réélu en tête des députés du Bas-Rhin à la Convention nationale, il présida sa première séance comme doyen d'âge des députés présents et se rangea parmi les Montagnards. Il devint commissaire chargé de surveiller la traduction des décrets, et le 30 brumaire an I (), membre de la Commission des Douze, chargée d'inventorier les papiers trouvés dans l'armoire de fer aux Tuileries. Il fit des rapports sur les divers papiers trouvés, et insista pour qu'il fut procédé sans retard au jugement de Louis XVI.
Envoyé en mission, le 3 nivôse an I () avec Anne Pierre Coustard et Jean-Pierre Couturier, dans les départements de la Meurthe, de la Moselle et du Bas-Rhin, il ne put participer au procès du roi étant malade. Il fut élu, le 6 germinal an II (), à la Commission de salut public, nouveau comité de défense générale, mais fut absent lors du scrutin sur la mise en accusation de Marat. Le 9 prairial an II (), il vota contre le rapport du décret qui avait cassé la Commission des Douze la veille et le 30 il fit l'éloge du général Beauharnais.
Le 28 fructidor an I (), il est élu au Comité de sûreté générale. Envoyé en mission dans la Marne et la Haute-Marne, en vendémiaire an II, il brisa publiquement, le 16 vendémiaire an II (), la Sainte Ampoule, qui contenait l'huile servant au sacre des rois et en envoya les débris à la Convention nationale, qui les reçut avec de vifs applaudissements dont le Moniteur universel fait mention[2]. À peine rentré, il fut envoyé, du 3 frimaire an II () au 19 nivôse an II (), dans le Bas-Rhin pour y organiser un nouveau district en incorporant les communes de Neu-Sarrewerden, de Harskirchen et de Asswiller. Il occupa de nouveau la présidence de l'Assemblée du 16 ventôse an II () au 1er germinal an II (), et, comme Lindet, refusa de contresigner l'arrestation de Danton.
Lors de la chute de Robespierre, il se prononça contre Robespierre, mais prit la défense de ses anciens collègues attaqués par la Convention et faillit être accusé en même temps qu'eux. Ayant participé à l'insurrection de prairial, dont l'échec mit un terme au projet de restauration d'un gouvernement révolutionnaire dominé par les Montagnards, il fut décrété d'arrestation, mais resta consigné chez lui, en raison de son grand âge[3], jusqu'au rapport final de Sevestre[4]. Il est au nombre des cinq « derniers Montagnards ». Traduit devant une commission militaire, le 10 prairial an III (), il se frappa d'un coup de poignard en entendant prononcer sa sentence[5].
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