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Joseph Marie François Sevestre

député d'Ille-et-Vilaine à la Convention De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Joseph Marie François Sevestre, né le 18 janvier 1753 à Rennes (intendance de Bretagne, actuel département d'Ille-et-Vilaine), mort le 6 mars 1846 à Liverdy-en-Brie (département de Seine-et-Marne)[1], est un homme politique de la Révolution française.

Faits en bref Député français, Naissance ...
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Biographie

Résumé
Contexte

La monarchie constitutionnelle, mise en application par la constitution du 3 septembre 1791, prend fin à l'issue de la journée du 10 août 1792 : les bataillons de fédérés bretons et marseillais et les insurgés des faubourgs de Paris prennent le palais des Tuileries. Louis XVI est suspendu et incarcéré, avec sa famille, à la tour du Temple.

En septembre 1792, Joseph Sevestre, alors greffier au tribunal de Rennes, est élu député d'Ille-et-Vilaine, le quatrième sur dix, à la Convention nationale[2].

Il siège sur les bancs de la Plaine. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort, et rejette l'appel au peuple et le sursis à l'exécution de la peine[3],[4] :

Je ne connais point cette justice qui fléchirait devant un coupable élevé, tandis que tous doivent fléchir devant elle : je vote pour la mort.

Le 13 mai 1793, il est absent lors du scrutin sur la mise en accusation de Jean-Paul Marat[5]. Le 28 mai, il est également absent lors du scrutin sur le rétablissement de la Commission des Douze[6].

Le 9 mars 1793, Joseph Sevestre est envoyé en mission, aux côtés de Jacques-Nicolas Billaud-Varenne (député de la Seine), dans les départements des Côtes-du-Nord et d'Ille-et-Vilaine[7]. Le 30 avril, il est envoyé en mission, aux côtés de Charles-Jean-Marie Alquier (député de Seine-et-Oise), de Pierre-Mathurin Gillet (député du Morbihan) et de Philippe-Antoine Merlin (député du Nord), auprès de l'armée des côtes de Brest[8]. Lui et les autres représentants envoyés en mission, à Lorient lors des journées du 31 mai et du 2 juin, signent, le 14 juin, un arrêté dans lequel ils dénoncent en partie ces journées[9].

Après la chute de Robespierre, Joseph Sevestre prend part à la réaction thermidorienne. Le 13 fructidor an II (le 30 août 1794), il est envoyé en mission dans les départements du Doubs, du Jura, du Mont-Blanc, de la Moselle, du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.

Le 15 germinal an III (le 4 avril 1795), Sevestre est élu membre du Comité de sûreté générale aux côtés de Marie-Joseph Chénier (député de Seine-et-Oise), d'Edme-Bonaventure Courtois (député de l'Aube) et d'Antoine Thibaudeau (député de la Vienne)[10]. Le 5 prairial (le 24 mai), il dénonce la conduite de Pierre Jacques Forestier (député de l'Allier) lors de l'insurrection du 1er prairial[11]. Il annonce, le 21 prairial (le 9 juin), au nom du Comité de sûreté générale, la mort de Louis-Charles de France dit « Louis XVII » survenue la veille[12].

Sous le Directoire, Joseph Sevestre n'est pas réélu député. Il devient messager d'État au Conseil des Cinq-Cents. Sous le Consulat et le Premier Empire, il conserve sa fonction au Corps législatif.

Joseph Sevestre est frappé par la loi du 12 janvier 1816 pour avoir voté la mort de Louis XVI et pour avoir adhéré à l'Acte additionnel durant les Cent-Jours. Il s'exile en Belgique et rentre en France en 1830 à la faveur des Trois Glorieuses.

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Sources

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