Portail:Transports/Lumière sur/Archives
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Avril 2007
La machine à vapeur est une invention dont les évolutions les plus significatives datent du XVIIIe siècle. C'est un moteur thermique à combustion externe, il transforme l'énergie thermique que possède la vapeur d'eau fournie, par une ou des chaudières, en énergie mécanique. Comme première source d'énergie d'origine mécanique constructible et maitrisable par l'Homme (contrairement à l'énergie de l'eau, des marées et du vent, qui nécessite des sites spéciaux, que l'on ne peut actionner facilement à la demande), elle a eu une importance majeure, lors de la Révolution industrielle. Mais au XXe siècle, elle a été supplantée par la turbine, le moteur électrique et le moteur à combustion interne.
Mai 2007
Un caravansérail ("palais de caravanes" en turco-persan) est un lieu, en Orient, où les caravanes font halte.
Un caravansérail est un bâtiment qui accueille les marchands et les pèlerins le long des routes et dans les villes. Selon les endroits, le nom change : dans le monde iranien, il s'appellera plutôt khan alors qu'au Maghreb, c'est le mot funduq qui est le plus couramment employé. On pourrait comparer le caravansérail à un relais de poste en Europe ou un ryokan au Japon.
Un caravansérail est toujours fortifié, et comporte à la fois des écuries (ou des enclos) pour les montures et les bêtes de somme, des magasins pour les marchandises et des chambres pour les gens de passage. Il est fréquent que les magasins se trouvent au rez-de-chaussée et les chambres au premier étage.
C'est aussi un lieu d'échange fréquenté par de nombreux étrangers.
Juin 2007
La Route de la soie était un réseau de routes commerciales entre l'Asie et l'Europe allant de Chang'an (actuelle Xi'an) en Chine jusqu'à Antioche, en Syrie médiévale. Elle doit son nom à la plus précieuse marchandise qui y transitait : la soie, dont seuls les Chinois connaissaient le secret de fabrication. Cette dénomination, forgée au XIXe siècle, est due au géographe allemand Ferdinand von Richthofen.
Les Romains devinrent de grands amateurs de soie après qu'ils en eurent acquis, vers le début de l'ère chrétienne, des Parthes : ceux-ci en organisèrent alors le commerce. De nombreux autres produits voyageaient sur les mêmes routes : pierres et métaux précieux, étoffes de laine ou de lin, ambre, ivoire, laque, épices, verre, corail, etc.
Les marchandises venues d'Orient ou d'Occident s'échangeaient dans les oasis du « Turkestan chinois », devenues d'importants comptoirs fréquentés par, outre les commerçants, des pèlerins, des soldats et des espions.
La longueur du parcours, les multiples dangers encourus par les voyageurs sur ces pistes soumises aux incursions de peuples belliqueux, aux attaques des brigands, et à l'extrême rigueur du climat (torride en été et glacial en hiver), rendaient très chers les produits qui transitaient ainsi entre le bassin méditerranéen et l'Extrême-Orient. Ce fut une des raisons qui incita les Européens à rechercher une route maritime vers les pays d'Orient.
Juillet 2007
Le M113 est un véhicule de transport de troupes qui fut adopté par l'US Army en 1960. Conçu et produit par la firme californienne FMC, il fut la bête de somme de l'infanterie motorisée états-unienne durant la Guerre du Viêtnam.
Le M113 peut transporter 11 soldats et leur équipement. Son équipage comprend un chauffeur et un chef de char-mitrailleur. Il est conçu sur la base d'une coque en alliage d'aluminium qui est aussi résistante et plus légère qu'une coque en acier. Cet avantage lui permet notamment d'avoir une charge utile importante, d'étre aérotransportable, de flotter et d'utiliser un moteur de puissance modeste.
Son principal défaut, qui se révélera aux américains durant la guerre du Viêt Nam, est sa vulnérabilité aux roquettes antichars. Ce défaut se doublait d'une tendance à exploser dès l'impact, tuant les passagers, ce qui lui vallut le surnom de "zippo".
Par conséquent, les soldats préféraient souvent s'installer sur le véhicule, s'exposant ainsi aux tirs, plutôt que dans le blindé où l'expérience montrait qu'ils avaient assez peu de chances de survivre à un tir de roquette.
Août 2007
Portail:Transports/Lumière sur/Archives/082007Septembre 2007
Les chemins de fer des Côtes-du-Nord (CdN) est un ancien réseau ferroviaire départemental à voie métrique. Composées de 19 lignes, ces voies ferrées d'intérêt local quadrillaient le département des Côtes-du-Nord, en Bretagne. Avec ses 452 km, ce fut l'un des plus grands réseaux départementaux de France. Il doit en partie sa renommée aux nombreux ponts et viaducs construits par l'audacieux ingénieur en chef Louis Auguste Harel de La Noë.
Le réseau fut construit en deux étapes. L'exploitation du premier réseau, dont les lignes ouvrirent entre 1905 et 1907, avait été confiée à la Compagnie des Chemins de Fer des Côtes-du-Nord (CFCN). L'exploitation du second, dont les lignes ouvrirent entre 1916 et 1926, avait été confiée aux Chemins de Fer Armoricains (CFA). La Première Guerre mondiale mit ces deux sociétés en difficulté financière. En 1920, le département reprit les deux réseaux pour les exploiter en régie. Cependant les difficultés perduraient et les lignes furent fermées à partir de 1937. La dernière ligne ferma le 31 décembre 1956.