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Politique canadienne
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De tous nos rêves aujourd'hui aucun n'est plus important — ou plus dur à réaliser — que celui de la paix dans le monde. Que nous ne perdions jamais foi en lui ou en notre volonté de tout faire pour qu'il devienne un jour réalité. |
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— Lester B. Pearson (1957) lors de son discours d'acceptation du Prix Nobel de la Paix. |
Le Canada est une monarchie parlementaire fédérale dont la Constitution est adoptée lors de la création de la Confédération en 1867 puis rapatriée en 1982 avec l'ajout de la Charte canadienne des droits et libertés.
Le chef d'État est le roi Charles III, représentée au Canada par un gouverneur général proposé par le Premier ministre et dans chacune des dix provinces par un lieutenant-gouverneur. Le pouvoir législatif est exercé par le Parlement fédéral et les législatures provinciales, le pouvoir exécutif par les Premiers ministres au niveau fédéral et provincial. La Cour suprême est le plus haut tribunal du pays.
- Constitution : Loi constitutionnelle de 1867 et Loi constitutionnelle de 1982, Charte canadienne des droits et libertés, modifications
- Couronne : liste des souverains du Canada (Élisabeth II), gouverneur général (Mary Simon)
- Gouvernement fédéral : Conseil privé, premier ministre (Justin Trudeau), cabinet (29e), ministères
- Parlement :
- Justice : Cour suprême, juge en chef du Canada (Beverley McLachlin)
- Provinces et territoires : lieutenants-gouverneurs, premiers ministres, législatures, CB, AB, SK, MB ON, QC, NB, NÉ, ÎPÉ, TNL, YK, TNO, NU
- Autochtones : Loi sur les Indiens, registre, réserves (liste) et bandes indiennes, Nunavut, Convention de la Baie-James, Inuit Tapiriit Kanatami, Assemblée des Premières Nations.
- Droit constitutionnel : fédéralisme, partage des compétences (prépondérance, exclusivité, caractère véritable, double aspect), conventions, arbre vivant, droits implicites.
- Courants politiques : conservatisme (red et blue Tory), libéralisme, socialisme, mouvement créditiste.
- Débat constitutionnel : bilinguisme et multiculturalisme, rapatriement, modifications et tentatives de modification de la Constitution, accords du lac Meech et de Charlottetown.
- Statut du Québec : nationalisme, souverainisme (étapisme, beau risque), fédéralisme, adhésion à la Constitution, société distincte.
- Autochtones : Premières Nations, Inuits, Métis, droits constitutionnels.

- Dernières élections provinciales et territoriales :
- Colombie-Britannique : 2020 (prochaines en 2024)
- Alberta : 2019 (prochaines en 2023)
- Saskatchewan : 2020 (prochaines en 2024)
- Manitoba : 2019 (prochaines en 2023)
- Ontario : 2022 (prochaines en 2026)
- Québec : 2018 (prochaines en 2022)
- Nouveau-Brunswick : 2020 (prochaines en 2024)
- Nouvelle-Écosse : 2021
- Île-du-Prince-Édouard : 2019 (prochaines en 2023)
- Terre-Neuve-et-Labrador : 2019 (prochaines en 2023)
- Yukon : 2021
- Territoires du Nord-Ouest : 2019
- Nunavut : 2021
- Histoire constitutionnelle : Conquête, rébellion des Patriotes, rébellion du Haut-Canada, rapport Durham, conférence de Charlottetown, Confédération, rapatriement de la Constitution, accord du lac Meech, accord de Charlottetown, déclaration de Calgary.
- Anglophones et francophones : question des écoles du Manitoba et du Nouveau-Brunswick, crises de la conscription de 1917 et 1944, Commission Laurendeau-Dunton.
- Statut du Québec : Grande Noirceur, Révolution tranquille, crise d'Octobre, référendum de 1980, Nuit des longs couteaux, rassemblement de l'unité, référendum de 1995, clarté référendaire.
- Autochtones : rébellion de la rivière Rouge, rébellion du Nord-Ouest, pensionnats, crise d'Oka, crise d'Ipperwash, mouvement Idle No More.
- Mouvement ouvrier : grève générale de Winnipeg, marche sur Ottawa.
- Scandales : scandale du Pacifique, affaire des Tanneries, scandale de la Beauharnois, orphelins de Duplessis, affaire Airbus, Shawinigate, scandale des commandites.

Sir John Alexander Macdonald (Glasgow, – ) fut la première personne à occuper le poste de premier ministre du Canada ; il exerça un premier mandat du au , et fut réélu pour un deuxième mandat qui dura du jusqu'à sa mort.
Après l'échec de son père en affaires, la famille émigre au Canada en 1820. Macdonald prospère, devenant avocat en 1836 et se méritant l'estime de beaucoup par sa défense solide.
En 1843, Macdonald démontre les premiers signes de son intérêt pour la politique. Il est élu alderman de la ville de Kingston, en Ontario. L'année suivante, il accepte la nomination du Parti conservateur pour un siège à l'Assemblée législative de ce qui était à l'époque connu sous le nom de la Province du Canada. Il remporte l'élection avec facilité, devenant du coup un joueur sur la scène politique.
Il gagne la reconnaissance de ses pairs et, en 1847, est désigné Receveur général au sein du gouvernement de William Henry Draper. Toutefois, Macdonald doit abandonner ce portefeuille ministériel lorsque Draper est défait lors de l'élection suivante. Il quitte les conservateurs, cherchant à créer une base plus modérée. En 1854, il fonde le Parti libéral-conservateur sous la direction de Sir Allan MacNab. En quelques années, les libéraux-conservateurs réussissent à s'attirer toute l'ancienne base conservatrice ainsi que bien des réformistes plus centristes. Les libéraux-conservateurs accèdent au pouvoir en 1854 et Macdonald est nommé procureur général. Au sein du conseil des ministres, Macdonald est habituellement le ministre le plus influent, même s'il n'occupe pas le poste de premier ministre. Aux élections suivantes, Macdonald continue son ascension et devient Premier ministre adjoint de la Province du Canada aux côtés de Sir Étienne-Paschal Taché, du Québec, pour les années 1856 et 1857.

L'élection fédérale canadienne de 1896 est la 8e élection générale depuis la création de la confédération canadienne en 1867.
À la suite de l'élection, le Parti libéral du Canada, dirigé par Wilfrid Laurier, forme un gouvernement majoritaire, mettant fin à plus de 18 ans de pouvoir par les conservateurs.
La campagne électorale est l'occasion d'un grand changement au sein du Parti libéral. Bien que les libéraux ont traditionnellement été le parti du changement radical et du libre-échange, dans la campagne de 1896 ils épousent une plateforme beaucoup plus conservatrice.La campagne libérale est dirigée par un ex-tory, Joseph Israël Tarte. Laurier est également un grand partisan des droits provinciaux, et un certain nombre d'influents premiers ministres provinciaux libéraux, tels qu'Oliver Mowat (Ontario) et William Stevens Fielding (Nouvelle-Écosse), appuient sa campagne alors que les conservateurs sont désorganisés depuis la mort de John A. Macdonald en 1891.
À la suite de l'élection, le Parti libéral du Canada, dirigé par Wilfrid Laurier, forme un gouvernement majoritaire, mettant fin à plus de 18 ans de pouvoir par les conservateurs.
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