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industriel et homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Robert Bellanger est un industriel et homme politique français membre du Parti républicain, radical et radical-socialiste, né le à Saint-Denis (alors dans le département de la Seine) et mort le à Paris. Il est le cofondateur des Automobiles Bellanger Frères, rachetées par Peugeot[1] en 1925.
Robert Bellanger | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (3 ans, 11 mois et 30 jours) |
|
Élection | 29 avril 1928 |
Circonscription | Vitré |
Législature | XIVe (Troisième République) |
Groupe politique | Députés indépendants |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Hervé de Lyrot |
Sénateur français | |
– (8 ans, 11 mois et 21 jours) |
|
Réélection | 16 octobre 1932 |
Circonscription | Ille-et-Vilaine |
Sous-secrétaire d'État à la Marine | |
– (7 jours) |
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Gouvernement | Chautemps I |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Denis |
Date de décès | (à 82 ans) |
Lieu de décès | Paris |
Parti politique | RRRS |
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D'abord concessionnaire chez Delaunay-Belleville[2], il fonde avec son frère Les Automobiles Bellanger Frères en 1913 au 1-35 rue de la Révolte à Neuilly sur Seine[3]. Avec l'arrêt des commandes de l'armée, l'affaire périclite après la guerre et Bellanger décide de se lancer en politique. Sa société est rachetée en 1925 par Peugeot.
Démocrate-chrétien, Bellanger exerce successivement plusieurs mandats de parlementaire :
Il avait fondé, en 1931, avec l'aide de Louis Loucheur, l’Ouest-Journal, quotidien de gauche, qui devenait le rival de l’Ouest-Éclair, enlevant à celui-ci le quasi-monopole d'informations en Bretagne, et il en était l'administrateur.
Il était membre du Conseil supérieur de la marine marchande, du Conseil supérieur de la navigation aérienne. Il avait été nommé président d'honneur du Syndicat national de l'hydraviation.
Il n'a plus fait acte de candidature après la libération et vécut à Paris où il s'était fixé définitivement.
Robert Bellanger fut le dernier particulier privé à occuper le fort de Brégançon, dans le Var, actuelle résidence de villégiature des présidents de la République française. Après la Première guerre mondiale, en 1919, le fort est déclassé, l'État le loue alors à des particuliers. Le sénateur Bellanger fut le dernier locataire. Repris dans un état de délabrement avancé, il restaura et aménagea le fort en lui laissant son aspect extérieur primitif. Quand le bail expire en 1963, l'État reprend possession du fort[4] qui deviendra résidence officielle en 1968.
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