Elle est structurée en quatre mouvements formant une succession de danses, de colorations et de rythmes différents pour une durée totale d'environ 40 min.
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Beethoven a transcrit pour piano seulement les quarante-six premières mesures de la Septième Symphonie. C'est le seul arrangement pour piano de l’une de ses symphonies fait par Beethoven[5],[6].
La version pour piano à quatre mains, établie par Anton Diabelli, fut publiée à Londres par Birchall le en tant qu’opus 98[5].
Francisco Tárrega a transcrit le thème principal du second mouvement pour la guitare.
Le compositeur américain John Corigliano, dans sa pièce pour piano intitulée Fantasia on an Ostinato (1985), commande du concours international Van Cliburn, prend le thème du mouvement lent pour construire une étude, non pas virtuose, mais axée sur la musicalité et l'imagination des interprètes. Elle peut donc varier en durée de sept à vingt minutes selon les options librement choisies par le pianiste et appartient à une forme d'inspiration minimaliste, chose unique dans l'important catalogue de Corigliano[8],[9].
Des extraits de cette symphonie ont été utilisés dans les bandes sons de différents produits audiovisuels:
1979 : Henri Tachan enregistre dans son album Inventaire (33 tours Adèle AD 39 529) «La marche funèbre des enfants morts dans l'année» avec l'allegretto du 2emouvement de la 7e (non crédité sur la pochette) en contrepoint.
Dans le jeu vidéo Uncharted 4: A Thief's End, le deuxième mouvement peut être entendu lorsque Nathan et Sam se rendent dans le manoir de l'ancienne collègue de leur mère.
«Les bandes enregistrées en 1939 étaient d'une présence étonnante. Il en est resté quelque chose sur ce repiquage de 78 tours. Toscanini implacable mais rayonnant, plus spontané qu'une décennie plus tard». Le guide 1996 du CD: Tome 1, Répertoire Classique, Marabout, (ISBN978-2-501-02361-0), p.85
«Le concert public (Berlin 1943) de Furtwängler est un formidable sommet […] C'est la rigueur, l'inflexibilité de l'architecture qu'il met d'abord en valeur, en dépit de très grandes vagues, des vertigineux phrasés qui, tel l'océan, semblent toujours déborder, et sont pourtant tenus d'une poigne de fer. […] Le finale est un terrifiant maelström, maintenu avec une rigueur de tempo qui donne le vertige et qu'on ne peut même pas comparer à celle, légendaire, d'Arturo Toscanini. Il s'agit tout net d'un évènement de la musique enregistrée». Dictionnaire des disques Diapason: Guide critique de la musique classique enregistrée, Paris, Robert Laffont, , 964p. (ISBN2-221-50233-7), p.123.
Harry Halbreich écrivit à propos du second mouvement de cet enregistrement: «Dès les premières mesures, [la] perfection nous subjugue par son évidence: comment en douter, c'est là le tempo juste, humainement, organiquement juste, de cette musique [...] Qui décrira la beauté incroyable du phrasé de la sonorité [...] du chant des altos et violoncelles [...]? [...] l'expression sublime des violons dans l'aigu [...]? Quant au second thème, à son retour il apparaît encore plus émouvant et plus expressif (plus brahmsien aussi!) que la première fois». Et pour le finale: «ce finale fut toujours l'un des grands chevaux de bataille [de Furtwängler]. […] Furtwängler, rééditant l'incroyable performance de la conclusion de la «cinquième» de juin 1943, […] se lance dans une gradation finale défiant toute description, un maelström d'enfer qui coupe le souffle […] sans que ce déchaînement échappe un seul instant à la poigne de fer du génial meneur d'hommes. «Je suis le Bacchus qui broie le délicieux nectar pour l'humanité. C'est moi qui donne aux hommes la divine frénésie de l'esprit»: ainsi s'exprimait Beethoven. Il fallait un géant, comme le Furtwängler de ce jour d'automne 1943, pour faire vivre la réalité sonore de cette divine frénésie!»Harry Halbreich, CD Furtwängler dirige Beethoven 941, SWF, , p.7.
«La version Vienne 1950 de Furtwängler est d'un magistral classicisme. L'orchestre sonne avec une couleur véritablement unique». Dictionnaire des disques Diapason: Guide critique de la musique classique enregistrée, Robert Laffont, , 1062p. (ISBN978-2-221-50233-4), p.123.
«Une intensité et une force dionysiaque sans équivalent, dans une architecture sonore magistralement contrôlée». Guide Akaï du disque: Disques classiques, Akaï France, (ISBN978-2-253-02849-9), p.48.
«La poigne de fer, les intuitions géniales, le sens de l'architecture bien connus de Toscanini. Sans âge!». Le guide 1996 du CD: Tome 1, Répertoire Classique, Marabout, (ISBN978-2-501-02361-0), p.81
«La première intégrale de Karajan, plus spontanée, plus bigarrée que celles qui suivirent chez Deutsche Grammophon. Le chef joue sur les contrastes de dynamique avec un art (déjà) consommé». Le guide 1996 du CD: Tome 1, Répertoire Classique, Marabout, (ISBN978-2-501-02361-0), p.79
«L'intégrale Schuricht est pleine de rigueur, de sévérité. Ce sont les grandes années de la Société des Concerts. La ferveur humble mais constante du chef révèle Beethoven dans son entière objectivité». Dictionnaire des disques Diapason: Guide critique de la musique classique enregistrée, Robert Laffont, , 1062p. (ISBN978-2-221-50233-4), p.115
«Jaillissement musical, dynamisme: une version qui mérite pleinement le surnom que Wagner donna à cette symphonie, «apothéose de la danse»». Guide Akaï du disque: Disques classiques, Akaï France, (ISBN978-2-253-02849-9), p.48
«Une joyeuse cavalcade, des rythmes vifs, un feu d'artifice sonore». Le guide 1996 du CD: Tome 1, Répertoire Classique, Marabout, (ISBN978-2-501-02361-0), p.84.
«Le résultat est incroyable de dynamisme, de fraîcheur et d'intelligence»: La Discothèque idéale, sous la direction de Bertrand Dermoncourt, Actes Sud, 2012, p.41.