Troisième guerre civile centrafricaine
guerre civile en Centrafrique de 2013 à 2014 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La troisième guerre civile centrafricaine est un conflit inter-communautaire apparu au cours de l'année 2013 en République centrafricaine.
Date |
- / (11 mois et 17 jours) |
---|---|
Lieu | République centrafricaine |
Issue | Accord de cessation des hostilités |
République centrafricaine (septembre 2013 - janvier 2014) |
Anti-balaka | République centrafricaine (à partir de janvier 2014) France FOMAC (MICOPAX) (jusqu'au 15 décembre 2013) MISCA
Révolution et Justice |
Michel Djotodia Démissionne le 10/01/2014 Général Yahia |
Patrice-Edouard Ngaissona | Catherine Samba-Panza François Hollande Jean-Yves Le Drian Édouard Guillaud Pierre de Villiers Francisco Soriano Éric Bellot des Minières Jean-Marie Michel Mokoko Mohammed VI Armel Sayo |
Seleka : ~ 25 000[1] |
~ 60 000[2] (selon les anti-balaka) |
2 000 2 694 6 000 250[8] FS-RJ : 1 000 hommes[9] |
inconnues | inconnues | 13 morts[10] 5 morts[10] 3 morts[11] 3 morts[10],[12] |
Total :
3 000 morts[13]
(selon l'ONU, du 5 décembre 2013 au 14 août 2014)
plus de 1 000 000 de déplacés[14]
Batailles
Elle oppose notamment les milices de la Seleka, à majorité musulmane et fidèle au président Michel Djotodia, à des groupes d'auto-défense chrétiens et animistes, les anti-balaka, fidèles à l'ancien président François Bozizé et accusés d'être soutenus par des anciens militaires des Forces armées centrafricaines.
Le conflit se caractérise par de nombreuses exactions contre les civils, musulmans ou chrétiens. Un grand nombre d'entre eux fuient les villages pour se réfugier dans la brousse. La situation débouche sur une crise humanitaire importante, aggravée par le chaos sécuritaire.
Le , alors que de violents combats éclatent à Bangui et Bossangoa, une résolution de l'ONU autorise le déploiement de la MISCA, appuyée par la France afin d'intervenir pour stabiliser la situation.
Le , les belligérants signent un accord de cessation des hostilités à Brazzaville. Le calme, tant à Bangui que dans le reste du pays, reste toutefois précaire.