Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte

Église apostolique assyrienne de l'Orient

De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Église apostolique assyrienne de l'Orient
Remove ads

L'Église apostolique assyrienne de l'Orient ou Sainte Église apostolique assyrienne de l'Orient (‘Ittā Qaddishtā wa-Shlikhāitā Qattoliqi d-Madnĕkhā d-Ātārāyē) est une Église autocéphale de tradition syriaque orientale. Elle fait partie de l'ensemble des Églises des deux conciles. Le chef de l'Église porte le titre de Catholicos-Patriarche de la Sainte Église Apostolique Assyrienne de l'Orient (ou celui, plus traditionnel, de Métropolite de Séleucie-Ctésiphon, Catholicos et Patriarche de l'Orient), avec résidence à Erbil au Kurdistan (Irak).

Faits en bref Nom local, Fondateur(s) ...
Remove ads

Nom

L'Église apostolique assyrienne de l'Orient est également connue sous d'autres noms :

  • Sainte Église apostolique catholique assyrienne de l'Orient
  • Église apostolique de l'Orient et des Assyriens
  • Église apostolique assyrienne de l'Est
  • Église nestorienne[1]
  • Église perse[2]
  • Église orthodoxe de Perse
  • Église de l'Orient
  • Église de l'Est
  • Église de l'Orient des Assyriens[3]
  • Église syriaque orientale[4]
  • Église syro-orientale
  • Église chaldéenne orthodoxe[5]
  • Église chaldéenne nestorienne[6]
  • Église assyrienne orthodoxe[7]
  • Église syrienne d'Orient[8]
  • Église syriaque d'Orient
Remove ads

Histoire

Résumé
Contexte

L'Église apostolique assyrienne de l'Orient se revendique comme fondée par l'apôtre Thomas, héritière de l'Église de l'Orient.

Période perse sassanide

Période arabe

Période mongole

 

Période turque ottomane

Période contemporaine

Évangélisation de la Chine

Des traces probantes de la présence de l'Église de l'Orient en Chine existent pour deux périodes : d'abord du VIIe siècle au Xe siècle, puis sous la dynastie mongole des Yuan aux XIIIe et XIVe siècles. Après bien des vicissitudes historiques, ces églises n'existent plus mais, en 1998, l'Église apostolique assyrienne de l'Orient a envoyé l'évêque Mar Gewargis en Chine[15]. en 2010, lors d'une visite ultérieure à Hong Kong, l'Église assyrienne a déclaré : « après 600 ans, la liturgie eucharistique, selon l'anaphore de Mar Addai & Mari a été célébrée à la chapelle du Séminaire théologique luthérien mercredi au soir[16]». Puis, en , l'évêque Mar Awa Royel, accompagné d'un prêtre et d'un diacre, a pu célébrer la Sainte Eucharistie à Xi'an, berceau de l'Église de l'Orient en Chine en [17].

Remove ads

Organisation

Résumé
Contexte

Siège patriarcal

Thumb
Résidence patriarcale à Qotchanès (1904)
Thumb
Intérieure de la cathédrale Mar Yohanna al Ma’amadan (Saint Jean le Baptiste)
Thumb
Siège de l’Église Assyrienne de l'Orient à Erbil

Le siège de l'Église, à l'origine à Séleucie-Ctésiphon, a été déplacé à plusieurs reprises :

Lors de son synode de tenu à Bagdad, il fut décidé du transfert du siège patriarcal à Bagdad. Ce transfert ne put se faire, du fait de la guerre du Golfe, qu'à partir d'.

  • à Ankawa dans la banlieue d'Erbil à la cathédrale Mar Yohanna[18] à la suite du synode des 28 et lors de l'élection de Gewargis III.
  • à Erbil à la suite de l'inauguration en septembre 2022[19] d'un nouveau bâtiment qui jouxte la nouvelle cathédrale patriarcale[20] des Saints Apôtres[21].

Organisation territoriale

L'Église est divisée en plusieurs archidiocèses et diocèses[22] :

  • métropole du Malabar et de toute l'Inde (Thrissur) ;
  • métropole de Nohadra (Dohuk, nord de l'Irak) et de la Russie :
    • diocèse d'Erbil depuis  ;
  • métropole d'Australie (Fairfield) et de Nouvelle-Zélande et du Liban :
    • diocèse du Sud de l'Australie et de Nouvelle-Zélande (Melbourne) depuis ,
    • diocèse de l'est des États-Unis (Chicago),
    • diocèse de l'ouest des États-Unis (Phoenix),
    • diocèse de Californie (Modesto),
    • diocèse du Canada (Etobicoke, Ontario),
    • diocèse de Bagdad (d'Ukraine et de Géorgie depuis [23]),
    • diocèse de Syrie,
    • diocèse de Scandinavie et d'Allemagne (Hallunda och Norsborg près de Stockholm),
    • diocèse d'Iran (Téhéran),
    • diocèse d'Europe Occidentale (Londres) depuis [24].

Mouvements centrifuges et schismes

Rites et pratiques

La liturgie est célébrée en syriaque, dialecte de l'araméen, qui est la langue maternelle du Christ (l'apparition du dialecte lui est postérieure). La Messe se dit « Mystères ». Il existe trois prières eucharistiques ou anaphores (appelées « sanctifications ») : la plus ancienne remonte aux origines de l’Église (IIe siècle), la tradition dit qu’elle aurait été écrite par les disciples de l’Apôtre Thomas : Addaï et Mari (c’est l’une des plus anciennes de la chrétienté), la deuxième est attribuée au grand docteur grec de l’Église d’Orient : Théodore de Mopsueste, compagnon de Saint Jean Chrysostome (IVe siècle), et la troisième date du Ve siècle, est attribuée à Nestorius patriarche de Constantinople (428–431) ; cette dernière n’est célébrée que cinq fois dans l’année.

Remove ads

Relations avec les communautés protestantes

Les premiers missionnaires protestants du XIXe siècle virent d'un très bon œil l'absence de culte des images et des statues.

Remove ads

Relations avec les autres Églises

Résumé
Contexte

Relations avec les autres Églises de tradition syriaque

Depuis 1994, l'Église apostolique assyrienne de l'Orient participe à une série de discussions œcuméniques avec les autres Églises de tradition syriaque, à l'initiative de la Fondation Pro Oriente, organisme dépendant du diocèse catholique de Vienne en Autriche. Ces discussions rassemblent des représentants d'Églises catholiques et séparées, de tradition syriaque occidentale (Église syriaque orthodoxe, Église catholique syriaque, Église malankare orthodoxe, Église catholique syro-malankare, Église maronite) et de tradition syriaque orientale (Église apostolique assyrienne de l'Orient, Ancienne Église de l'Orient, Église catholique chaldéenne, Église catholique syro-malabare).

Relations avec l'Ancienne Église de l'Orient

  • Rencontre ecclésiastique de haut niveau à Bagdad en vue d'une éventuelle réunification.

Relations avec l'Église catholique chaldéenne

Le , le patriarche Mar Dinkha IV et le patriarche Raphaël I Bidawid de l'Église catholique chaldéenne signent un « Décret synodal conjoint pour la Promotion de l'Unité », marquant les progrès du dialogue entre les deux Églises syriaques orientales.

Relations avec l'Église catholique

Le pape Jean Paul II et le patriarche Mar Dinkha IV, en signant cette déclaration, ont clos, pour leurs Églises, les différentes controverses liées à la querelle nestorienne.

« Sa Sainteté Jean-Paul II, Évêque de Rome et Pape de l'Église catholique, et Sa Sainteté Mar Dinkha IV, Catholicos-Patriarche de l'Église assyrienne de l'Orient, rendent grâce à Dieu qui leur a inspiré cette nouvelle rencontre fraternelle.
Ils considèrent celle-ci comme une étape fondamentale sur la voie de la pleine communion à restaurer entre leurs deux Églises. En effet, ils peuvent désormais proclamer ensemble devant le monde leur foi commune dans le mystère de l'Incarnation. »

  •  : Rome reconnaît la validité de l'Eucharistie célébrée selon l'anaphore de Addai et Mari, qui n'inclut pas le récit évangélique de l'Institution.
  •  : nouvelle visite officielle du patriarche Mar Dinkha IV au Vatican. Rencontre avec le pape Benoît XVI.
  •  : visite du patriarche Mar Dinkha IV au Vatican. Rencontre avec le pape François.
  •  : le patriarche Mar Gewargis III rencontre le pape François au Vatican.
  •  : le patriarche Mar Gewargis III rencontre le pape François au Vatican et signe avec lui une déclaration commune[27].

Relations avec les Églises des trois conciles

Remove ads

Notes et références

Voir aussi

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.

Remove ads