Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte
Adsav
parti politique breton De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Remove ads
Adsav (en français : « relèvement » ou « renaissance ») est un parti nationaliste et indépendantiste breton, d'extrême droite, né d'une scission du Parti pour l'organisation d'une Bretagne libre (POBL).
Remove ads
Historique
Il est fondé en 2000[10],[11] par Patrick Montauzier, ancien militant du Front de libération de la Bretagne/Armée républicaine bretonne (FLB/ARB) ayant notamment participé à l'attentat du château de Versailles en .
En , Dominique de Villepin demande la dissolution de l'organisation[12].
En 2011, Adsav adhère à l'association KAD-CPB (Kelc'h An Dael - Cercle du Parlement breton)[13] pour la restitution et/ou création d'un parlement breton moderne. Des membres d'Adsav participent à la manifestation contre le squat d'une maison à Rennes[14] et organisent le une manifestation pour la fermeture de la mosquée Sunna de Brest[15].
En 2015, le parti organise une manifestation anti-migrants[16]. Ces actions sont condamnés par différents syndicats[17].
Remove ads
Idéologie
Résumé
Contexte
Se définissant à sa création comme la « droite nationaliste », Adsav est un mouvement d'extrême droite[18],[19],[20], terme qu'il récuse[21]. Proche des positions du Voorpost, et de la Ligue du Nord, Adsav fréquente des partis indépendantistes de la droite nationaliste et populiste de différentes nations européennes[22].
L'organisation assume officiellement la collaboration du Parti national breton pendant la Seconde Guerre mondiale[11]. Selon le Collectif antifasciste rennais, l'ADSAV « se place en héritière » des collaborationnistes[23].
Le groupe établit un lien entre les attentats de 2015 en France et l'accueil de réfugiés ; il vise notamment les « logements vides » qui seraient réquisitionnés « pour les clandestins »[19].
Pour Adsav, les Bretons sont « victimes d'une occupation mentale ». Son principal message est donc : « Breton maître chez toi ». Le parti est l'auteur d'affiches xénophobes, racistes ou contre l'Islam sur le thème de la lutte contre « le noircissement de la Bretagne », en représentant une « marée noire » accolée à une mosquée[24]. Il dit lutter contre « le métissage des peuples et des cultures »[25].
Adsav s'oppose à l'adhésion à l'Union européenne de la Turquie[25].
Remove ads
Organisation
Résumé
Contexte
Adsav est structuré en sections ou kevrennoù[26] par grandes villes ou par provinces géographiques aussi bien en Bretagne qu'en France ou même à l'étranger (Grande-Bretagne, États-Unis, Norvège…).
Roland de la Morinière (membre d'Adsav) devient en 2005 président de l'association Unvaniezh Koad Kev, association dont le but est de perpétuer le souvenir de l'Abbé Perrot[27].
Le livre La France rebelle écrit en 2001 et publié en 2002, lui attribuait quelques dizaines de militants pour l'année 2001[28], soit moins d'un an après la création du parti. En , la commémoration annuelle de la bataille de Ballon ne rassemble que 30 participants bien que le groupe dise compter 800 sympathisants[29].
En 2010, Adsav ne cache pas que ses effectifs ont effectivement stagné à plusieurs centaines d’adhérents.
Fin 2014, le groupe présente environ 400 adhérents sur les 5 départements bretons.
En 2016, les effectifs d'Adsav sont redescendus en dessous de 50 membres, le parti n'est plus considéré comme actif[2].
Publications
L'organisation publiait un magazine trimestriel War Raok (« En avant » en breton)[30].
Liens internationaux
Adsav entretient des liens avec des partis de droite nationaliste et populiste européens, tel le Voorpost. Il suit une ligne indépendantiste et nationale-européenne. Il se réclame de l'héritage du PNB.
Affaire judiciaire
En 2019, Ronan Le Gall — président du parti — est condamné à une amende de 500 € pour non-dépôt dans les délais des comptes d’un parti politique[31].
Polémiques
En 2015, Adsav participe à un rassemblement à Pontivy contre l’immigration et les réfugiés. Cette participation est condamné par la FSU, la CFDT, la CGT, FO, UNSA, et le syndicat Solidaires[32].
Élections
Adsav a présenté six candidats aux élections cantonales de 2008. Les résultats sont les suivants[21] :
- Ronan Le Gall à Briec : 5,21 % ;
- Erwan Josset à Auray : 4,12 % ;
- Frédéric Thetiot à Saint-Père-en-Retz : 2,33 % ;
- Thierry Le Béhérec à Châteaugiron : 4,96 % ;
- Patrick Montauzier à Dol-de-Bretagne : 4 % ;
- Roland de la Morinière à Lamballe : 6,29 %.
Remove ads
Notes et références
Voir aussi
Wikiwand - on
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Remove ads