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Armoiries de la France
armoiries nationales De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Les armoiries de la France ne font plus l'objet d'aucun texte juridique depuis le . Seuls la devise, l'hymne et le drapeau figurent dans la Constitution de la Ve République[1].
Un emblème non officiel, composé d'une pelta, d'un faisceau de licteur et de branches de chêne et d'olivier, figure sur les représentations diplomatiques, ainsi que sur la couverture des passeports, sur la carte d'identité et livrets de famille français[2]. Une version stylisée est également utilisée par la présidence de la République.
La charte graphique du gouvernement prévoit aussi l'utilisation d'un logotype comprenant les couleurs du drapeau et Marianne.
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Armoiries sous la monarchie et l'Empire
Résumé
Contexte
Sous l'Ancien Régime, les armoiries de la France sont les fleurs-de-lis d'or sur champ d'azur. Elles sont utilisées sans interruption pendant près de six siècles (1211-1792) : bien que la légende les fasse naître lors du baptême de Clovis, qui aurait alors remplacé les trois crapauds qui ornaient son écu par trois lis mariaux, elles ne sont attestées que depuis le début du XIIIe siècle.
D'abord représentées sous forme de semé, c'est-à-dire sans nombre défini et disposées en quinconce, les fleurs-de-lis sont réduites à trois en 1376 par décision de Charles V qui entendait placer le Royaume sous la double invocation de la Vierge (la fleur de lis est un symbole marial) et de la Trinité.
La Révolution française supprime les armoiries et préfère des symboles inspirés de l'Antiquité : c'est à cette période qu'apparaît notamment le faisceau de licteur comme symbole de la République.
Sous le Premier Empire, Napoléon choisit de faire figurer sur ses armes une aigle d'or sur champ d'azur, s'inspirant d'une aigle romaine plutôt que d'une aigle héraldique plus classique.
Au cours du XIXe siècle, les armoiries évoluent au gré des changements politiques : fleurs de lis sous la Restauration, d'azur à la Charte d'or sous la monarchie de Juillet, aigle sous le Second Empire, pas d'armoiries sous les IIe et IIIe Républiques.
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Emblème sous la IIIe République
Résumé
Contexte

Une autre composition — déjà apparue furtivement au perron de la résidence d'Alphonse XIII lors de sa visite officielle en France en 1905 — est utilisée en 1922 sur le carton destiné à la réalisation d'une tapisserie sur « Les armes de France » qu'on devait installer au commissariat général de la République à Strasbourg[5],[6]. Les encyclopédies allemandes en donnent une reproduction en couleurs dès 1928.
Le , le ministère des Affaires étrangères répond par une note à l'ambassade d'Allemagne qui désirait connaitre les armoiries officielles de la République française « qu'il n'existe pas, en principe, d'armoiries ou d'emblèmes officiels », mais l'édition de 1935 du Nouveau Petit Larousse illustré reproduit en noir et blanc cette composition comme symbole de la République française[6].
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Emblème de l'État français (1940-1944)
Emblème sous les IVe et Ve Républiques
Résumé
Contexte
Faisceau de licteur
L'emblème est composé d'un bouclier en forme de pelta, orné à ses extrémités de têtes de lions[8] ou de coqs[12] ou de lion et d'aigle[9], d'un faisceau de licteur et de branches de chêne et d'olivier, ces deux derniers éléments symbolisant respectivement la justice et la paix[13]. Elle est l'œuvre du sculpteur Jules-Clément Chaplain. Elle est utilisée par le ministère des Affaires étrangères depuis le [14].
Aujourd'hui, cet emblème est utilisé pour désigner les postes diplomatiques et consulaires, sur la couverture des passeports français et sert de base au logo de la présidence de la République[15].
- Emblème figurant sur les passeports.
- Le même emblème sur une agence consulaire de France.
- Logo de la présidence de la République introduit en 2010.
- Version du logo utilisée sur le site de l'Élysée en 2012.
- Version de 2018 avec une croix de Lorraine.
En 2018, le président de la République Emmanuel Macron prononce un discours derrière un pupitre faisant apparaitre l'emblème officieux complété d'une croix de Lorraine en haut du bouclier de pelta[16].
Dans la salle d'assemblée des Nations unies à New York figure sur le panonceau réservé à la France des armoiries au faisceau de licteur dessiné par l'héraldiste Robert Louis à la demande d'une commission interministérielle réunie le afin de répondre à la demande du secrétariat des Nations unies qui désirait orner la salle d'assemblée de panneaux reproduisant les armoiries officielles de chaque État membre[17]. Cette commission, devant la difficulté à obtenir une solution totalement satisfaisante, émet le vœu que le gouvernement puisse statuer sur l'adoption d'armoiries officielles de la IVe République et décide que la République française serait, en l'attente d'une solution définitive, représentée par « une composition rappelant celle adoptée par la IIIe République pour les postes diplomatiques et consulaires à l'étranger »[6].
On retrouve également les armoiries dessinées par Robert Louis, en noir et blanc, dans l'édition de 1962 du Grand Larousse encyclopédique. Elle se blasonne ainsi :
« D'azur, au faisceau de licteur posé en pal, sur deux branches de chêne et d'olivier passées en sautoir, le tout d'or lié par un ruban du même, chargé de la devise : Liberté — Égalité — Fraternité en lettres de sable[6],[13]. »
Le tout entouré du grand collier de la Légion d'honneur de la Troisième République modèle 1881.
Écusson tricolore
Aux fenêtres et balcons des édifices publics comme les mairies ou les préfectures, les drapeaux sont souvent tenus à l'arrière d'un porte-drapeaux sous forme d'écusson tricolore, parfois avec le monogramme « RF » et des palmes.
- Écu quelquefois employé comme porte-drapeau.
- Porte-drapeaux au Palais du commerce, à Rennes (France).
- Écu porte-drapeau de l'entrée du Sénat.
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Notes et références
Voir aussi
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