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Boxoffice Pro

magazine franco-américain appartenant à The Boxoffice Company, filiale de Webedia De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Boxoffice Pro, anciennement Boxoffice, est un magazine de l'industrie cinématographique américaine dédié à l'actualité des salles de cinéma et de la distribution cinématographique. Lancé en , il est depuis la publication officielle de Cinema United, l'association nationale des exploitants américains.

Faits en bref Pays, Langue ...

Propriété du groupe Webedia depuis , Boxoffice Pro possède également une déclinaison française depuis , indépendante du groupe.

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Historique

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L'ère Ben Shlyen (1920–1979)

Le magazine Boxoffice Pro trouve son origine le à Kansas City, lorsque Ben Shlyen, alors âgé de 18 ans, fonde The Reel Journal. Destiné aux exploitants de salles du Midwest américain, l'hebdomadaire se veut un lien entre distributeurs et exploitants à une époque où la presse spécialisée reste dominée par les titres nationaux. Son ton de proximité et ses informations pratiques lui valent un succès rapide[1].

Au fil des années 1920, Shlyen étend sa couverture géographique et rachète plusieurs journaux régionaux du secteur. En , il crée Associated Publications, regroupant sept titres cinématographiques publiés depuis Kansas City, Chicago, New York et Hollywood. Malgré la crise économique, il poursuit son expansion et lance en un nouveau titre, Boxoffice, qui devient en le nom commun à l'ensemble des onze éditions régionales, fusionnées en un magazine national[1].

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Une de Boxoffice en 1935.

Sous la direction de Shlyen, Boxoffice multiplie les initiatives éditoriales : la rubrique Kinequipment (), future The Modern Theatre, le Boxoffice Barometer () ou encore la section Showmandiser, consacrée à la promotion en salle[2]. Le magazine crée également le Blue Ribbon Award, récompensant chaque mois le meilleur film « pour toute la famille[1] ».

Dès , une édition canadienne voit le jour[2]. À cette époque, Boxoffice défend une ligne éditoriale fondée sur la coopération entre les acteurs de l'industrie, la lutte contre la censure et la promotion d'un cinéma moral et civique. En , il s'associe à la Motion Picture Association of America pour publier le Green Sheet, outil de classification à destination des exploitants.

Déclin et transformations

À la fin des années 1970, Boxoffice doit s'adapter à un paysage cinématographique en pleine mutation. Le magazine avait prospéré à l'époque des échanges régionaux, mais l'essor d'une industrie désormais nationalisée et la fin du système des studios entraînent une perte d'influence[3]. En , Ben Shlyen vend le titre au groupe Vance Publishing de Chicago, marquant la fin d'une ère[2]. Le magazine abandonne alors son format hebdomadaire et son esthétique art déco pour un style tabloïd plus sobre.

En , Vance transfère la rédaction à Los Angeles, transformant Boxoffice en un mensuel à vocation plus économique. Le magazine est racheté cette année-là par Robert L. Dietmier, qui en assure la direction pendant plus de vingt-cinq ans[3]. Le titre aborde les grandes transformations technologiques du secteur (son numérique, VHS, câble, puis Internet) tout en conservant sa fonction de référence pour les exploitants. Dès , il lance son premier site web, Boxoffice Online, et devient l'un des premiers magazines de cinéma à publier sur Internet.

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Logo de Cinema United, ex NATO, depuis 2025.

Au début des années 2000, l'arrivée de nouveaux médias et l'absence d'une stratégie numérique claire fragilisent la marque. En , l'avocat et entrepreneur Peter Cane rachète le titre et amorce sa modernisation : nouvelle maquette, relance du site Boxoffice.com et partenariat exclusif avec la National Association of Theatre Owners (NATO), faisant du magazine l'organe officiel des exploitants américains. En , le mensuel est rebaptisé Boxoffice Pro et adopte un positionnement plus professionnel et analytique[3].

Sous pavillon français (depuis 2013)

En , le Français Julien Marcel, cofondateur du groupe Côté Ciné, reprend le titre auprès de Cane et s’installe à Los Angeles[4]. Sous sa direction, Boxoffice Pro renforce sa couverture internationale et poursuit son expansion. Sa maison-mère Côté Ciné Group est rachetée en par Webedia, détenu par le groupe Fimalac[5]. En , le magazine français Côté Cinéma devient Boxoffice France et le magazine américain absorbe son principal concurrent, Film Journal International, devenant la seule publication professionnelle du secteur de l'exploitation cinématographique en Amérique du Nord[6].

En , Webedia regroupe toutes ses activités liées au cinéma sous la bannière The Boxoffice Company, incluant le site Allociné et les services numériques à destination des exploitants et des studios[7]. Brièvement redevenu Boxoffice depuis , le magazine adopte définitivement le nom Boxoffice Pro en . Il retrouve cette année-là un logo proche de son logo original des années 1930[8].

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Versions internationales

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Édition française

Faits en bref Pays, Langue ...

L'édition française de Boxoffice Pro trouve son origine le avec le lancement d'un supplément papier à Côté Cinéma, un DVD de bandes-annonces envoyé chaque semaine aux salles de cinéma pour assurer la promotion des films[9].

En , Patrick Farcy et Julien Marcel fusionnent leurs entreprises pour former Côté Ciné Group, rassemblant différents services à destination des exploitants (billetterie en ligne, régie publicitaire, création de sites Internet) ainsi que l'édition du magazine Côté Cinéma[10]. Après l'acquisition du magazine américain Boxoffice Pro en 2013, le groupe est racheté en 2015 par Webedia, filiale de Fimalac et éditeur d'Allociné[5].

En , Côté Cinéma devient Boxoffice France, Boxoffice puis Boxoffice Pro en . À cette occasion, Webedia rassemble toutes ses activités liées au cinéma sous la bannière The Boxoffice Company. À partir de , suite à la pandémie de Covid-19, Boxoffice Pro se déploie également sur YouTube[11].

L'édition française de Boxoffice Pro est finalement reprise par Cine Group, sous la direction de Julien Marcel, en . Elle bénéficie d'une licence exclusive sur la marque, toujours détenue par Webedia[12].

Édition marocaine

En , un numéro hors-série Boxoffice Pro Maghreb est réalisé par Global Cinema Maroc avec les équipes de l'édition française. Un accord est signé le mois suivant pour le développement d'une édition africaine[13]. Boxoffice Maroc est lancé en par Pulse Media, éditeur du Desk[14]. Le magazine s'arrête après 5 numéros.

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Références

Voir aussi

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