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Canton de Corbeil-Essonnes
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Le canton de Corbeil-Essonnes est une circonscription électorale française du département de l'Essonne recréée par le décret du . Elle tient lieu de circonscription d'élection des conseillers départementaux et entre en vigueur lors des premières élections départementales suivant la publication du décret.
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Historique
Résumé
Contexte
Seine-et-Oise
Entre 1793 et 1801, le canton de Corbeil dans l'ancien département de Seine-et-Oise et l'ancien district de Corbeil comprenait les communes de Bondoufles, Corbeil, Courcouronnes, Essonnes, Etiolles, Évry, Lisses, Morsang sur Seine, Ris et Orangis, Saint Germain les Corbeil, Le Perray, Saintry, Soisy sous Etiolles, Tigery Ormoy et Villabé.
En 1801, le canton est intégré à l'arrondissement de Corbeil, diminué des communes de Bondoufle et Courcouronnes et augmenté des communes d'Auvernaux, Ballancourt, Champcueil, Chevannes, Le Coudray, Écharcon, Épinay-sous-Sénart, Fontenay-le-Vicomte, Nainville, Ormoy et Quincy-sous-Sénart.
En 1806, il récupère les communes de Bondoufle et Courcouronnes et en 1919, perd les communes d'Épinay-sous-Sénart et Quincy-sous-Sénart.
Essonne
Lors de la création du département de l'Essonne par démembrement de celui de Seine-et-Oise[2], un nouveau canton de Corbeil-Essonne est créée par le décret du [3] regroupant les communes de Corbeil-Essonnes, Morsang-sur-Seine, Saintry-sur-Seine, Saint-Germain-lès-Corbeil, Saint-Pierre-du-Perray, Tigery et Villabé.
Un nouveau décret du détache les communes de Morsang-sur-Seine, Saintry-sur-Seine, Saint-Germain-lès-Corbeil, Saint-Pierre-du-Perray et Tigery, intégrées au nouveau canton de Saint-Germain-lès-Corbeil[4]. Le canton est donc constitué de la seule ville de Corbeil-Essonnes
Le décret du supprime le canton et répartit la commune de Corbeil-Essonnes entre le nouveau canton de Corbeil-Essonnes-Est et le nouveau canton de Corbeil-Essonnes-Ouest[5].
Un nouveau découpage territorial de l'Essonne entre en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 24 février 2014[1]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[6]. Dans l'Essonne, le nombre de cantons passe ainsi de 39 à 21.
Le nouveau canton de Corbeil-Essonnes est entièrement inclus dans l'arrondissement d'Évry. Le bureau centralisateur est situé à Corbeil-Essonnes.
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Représentation
Résumé
Contexte
Conseillers généraux du canton de Corbeil de 1833 à 1985
Conseillers d'arrondissement du canton de Corbeil (de 1833 à 1940)
Le canton de Corbeil avait trois, puis deux, puis de nouveau trois conseillers d'arrondissement (jusqu'en 1910).
Il appartenait à l'arrondissement de Corbeil.
Le canton est supprimé en 1985. Il ne sera recréé – avec une autre composition – qu'en 2015.
Conseillers départementaux depuis 2015
Résultats détaillés
- Élections départementales de 2015
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Gabriel Caillet - Sophie Legoff (FN, 26,63 %) et Jean Pierre Bechter - Caroline Varin (UMP-DVD, 23,86 %). Le taux de participation est de 41,51 % (13 301 votants sur 32 042 inscrits)[27].
Au second tour de ces élections, Jean Pierre Bechter - Caroline Varin (UMP-DVD sont élus avec 62,96 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 50,56 % (5 679 voix pour 131 808 votants et 32 042 inscrits)[28]
- Élections départementales partielles de 2018
À la suite du décès en mai 2018 de Serge Dassault, élu en 2015 en tant que suppléant de Jean-Pierre Bechter et qui était devenu conseiller départemental lors de la démission du titulaire, des élections départementales partielles sont organisées[24] les 1er et, le cas échéant, afin de désigner le nouveau conseiller départemental de Corbeil-Essonnes. Bruno Piriou (ex-PCF), opposant historique à Dassault, ne se représente pas et « appelle les forces de gauche, écologistes, associatives et citoyennes, à travailler ensemble à l'émergence d'une candidature issue du cœur battant et généreux de Corbeil-Essonnes »[29].
Les candidats sont[30] :
- Jean-Pierre Bechter (LR), ancien conseiller départemental du canton ;
- Elsa Touré, présidente du mouvement politique le Printemps de Corbeil, âgée de 28 ans et soutenue par la France insoumise et le PCF ;
- Jérôme Brézillon, également conseiller municipal d'opposition à Corbeil (PS), mais qui se présente sans étiquette, tout en étant soutenu par le PS ;
- Jacques Picard (EELV), ancien conseiller régional d'Île-de-France, soutenu par Génération.s, le mouvement de Benoît Hamon ;
- Grégory Saillol, 40 ans, candidat du Rassemblement national (ex-FN) – dont les candidats Gabriel Caillet et Sophie Legoff avaient affrontés au 2d tour de 2015 Jean-Pierre Bechter – qui doit être nommé trésorier de la fédération de l'Essonne ;
- Jean-Philippe Dugault (animateur local du comité LREM de Corbeil).
Le premier tour est marqué par une très forte abstention, 89 % et Jean-Pierre Bechter ainsi que Elsa Touré accèdent au second tour[31], que remporte Jean-Pierre Bechter, avec 55,44 % des bulletins exprimés mais une participation à peine supérieure à celle du premier tour, 11,98 %[25].
Élections de juin 2021
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[34]. Dans le canton de Corbeil-Essonnes, ce taux de participation est de 22,61 % (7 247 votants sur 32 050 inscrits)[35] contre 30,18 % au niveau départemental[36]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Fadila Chourfi et Alexandre Maquestiau (Union à gauche avec des écologistes, 37,24 %) et Karl Dirat et Caroline Varin (Union à droite, 31,6 %)[35].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[37], 32,47 % dans le département[36] et 25,41 % dans le canton de Corbeil-Essonnes[35]. Fadila Chourfi et Alexandre Maquestiau (Union à gauche avec des écologistes) sont élus avec 50,03 % des suffrages exprimés (3 763 voix pour 8 146 votants et 32 064 inscrits)[35],[38],[39].
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Composition
Composition de 1967 à 1975
Le canton comprenait sept communes[3].
Composition de 1975 à 1985
Le canton comprenait la seule commune de Corbeil-Essonnes[4].
Composition depuis 2015
Le nouveau canton de Corbeil-Essonnes comprend quatre communes entières[1].
Démographie
En 2022, le canton comptait 67 381 habitants[Note 2], en évolution de +4,04 % par rapport à 2016 (Essonne : +2,89 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Notes et références
Voir aussi
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