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Collonges (Ain)

commune française du département de l'Ain De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Collonges est une commune française située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Faits en bref Administration, Pays ...

Ses habitants s'appellent les Collongeois et les Collongeoises[1].

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Géographie

Résumé
Contexte

Le village est situé sur la rive droite du Rhône, juste en amont de sa percée dans le Jura. Les hameaux de Collonges sont Écorans, Pierre et Villars-la-Cluse.

Communes limitrophes

Rose des vents Farges Rose des vents
Confort, Valserhône (par delà les crêtes du Jura) N Pougny
O    Collonges    E
S
Léaz Chevrier et Vulbens
(Haute-Savoie)

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 351 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bellegarde », sur la commune de Valserhône à km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 184,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

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Urbanisme

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Typologie

Au , Collonges est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,6 %), terres arables (20,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,7 %), prairies (7,1 %), zones urbanisées (5,2 %), zones humides intérieures (3,4 %), eaux continentales[Note 2] (2 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %)[12].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
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Toponymie

On trouve la première mention au village dès 1401 avec Collonges. Durant ce siècle, d'autres mentions existent avec des variantes différentes telles que Collunges en 1441 ou Colonges en 1460. Au XVIIIe siècle, il existait Collonge.

Le paysan libre obtenait le droit de s'établir dans une colonica dont il était le colon. Dès le VIIIe siècle sont apparues des colonicæ.

Durant la Révolution française, la commune prend temporairement le nom de Collonges-Régénéré[13].

Histoire

  • L'existence du village est mentionnée dès le Xe siècle.
  • La famille de Livron, citée depuis 1146, construit au XIIIe siècle un château fort au-dessus du hameau d'Écorans[14]. En 1234, les seigneurs de Livron, comme la plupart des seigneurs gessiens, deviennent les vassaux des barons de Gex[15].
  • Au XVIIe siècle, le village de Collonges fait partie du fief de Farges, qui s'étendait alors des sommets du Jura jusqu'au Rhône et du Fort l'Écluse jusqu'à la rivière l'Annaz[16]. Collonges est rattaché à la paroisse de Farges, mais possède une chapelle dédiée à saint Théodule.
  • La commune de Collonges est créée en 1793, sous l'an II de la République. Elle incluait alors le village de Pougny[17].
  • La commune de Pougny s'en détache lors de sa création le .
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Politique et administration

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Découpage territorial

La commune de Collonges est membre de l'intercommunalité Pays de Gex Agglo, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Gex. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[18].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Gex, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Thoiry pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la troisième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[19].

Administration municipale

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Mairie.
Davantage d’informations Période, Identité ...
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Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].

En 2022, la commune comptait 2 260 habitants[Note 3], en évolution de +1,66 % par rapport à 2016 (Ain : +5,15 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1461 1451 2221 3511 2561 2761 2781 2931 221
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3231 1711 1661 1151 0861 0911 1041 0751 503
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
956891871852836701754657732
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
8799019669261 0001 1061 1191 2211 821
Davantage d’informations - ...
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique
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Économie

Quelques commerces sont implantés dans le village : une supérette Proxi, un traiteur et un bar-PMU, une boulangerie, une distillerie, une pizzeria, et une pharmacie entre autres.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

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Fort l'Écluse.
  • Vestiges du château de Château-Vy ou d'Écorans (XIIIe siècle), à km au nord-ouest d'Écorans, sur un promontoire à 654 mètres d'altitude. Site fossoyé avec donjon carré.
Château des sires de Gex qui en font hommage en 1277 aux sires de Faucigny[14].
  • Vestiges du château de Livron, à km au nord-nord-ouest d'Écorans sur un promontoire à 650 mètres d'altitude.
Berceau de la famille de Livron, citée depuis 1146. Il subsiste les ruines d'un donjon carré de 10 mètres de côté, de logis et de courtines[14].
  • Vestiges du château de Pierre cité en 1293.
Le château qui relève d'abord des sires de Gex puis des comtes de Savoie, est ruiné à la fin du XVIe siècle[23].

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Thumb Blasonnement :
Parti : au premier de gueules à la bande d'argent côtoyée de deux cotices du même, au second d'azur à la tour d'argent maçonnée de sable accompagnée de trois fleurs de lys d'or.
Commentaires : Le premier parti reprend les armes de la famille de Livron ; la tour rappelle le château fort que cette famille avait construit au XIIIe siècle au-dessus d'Écorans et les fleurs de lys le rattachement au royaume de France en 1601.
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Notes et références

Voir aussi

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