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Daniel du Janerand

peintre et graveur français (1919-1990) De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Daniel du Janerand[1], né le à Paris et mort le dans la même ville, est un peintre, graveur et lithographe français.

Faits en bref Naissance, Décès ...

Rattaché à l'École de Paris, il est le père des acteurs Gilles Janeyrand (né en 1952) et Philippe du Janerand (né en 1959).

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Biographie

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Daniel Jean Durand naît le dans le 4e arrondissement de Paris[2].

Élève à l'École nationale supérieure des beaux-arts, Daniel du Janerand a déjà participé au Salon des moins de trente ans  manifestation où s'affirme une nette opposition à l'art abstrait, Waldemar George observant que la tendance y prévalant est « un réalisme lyrique et pathétique »[3]  lorsqu'il est sélectionné pour le prix Drouant-David de la Jeune Peinture en 1951[4]. En 1953, Paul Rebeyrolle et Gaëtan de Rosnay en étant les vice-présidents, il est membre du comité du 4e Salon de la Jeune Peinture aux côtés de Vincent Guignebert, Michel de Gallard, Pierre Garcia-Fons, Jean Jansem, Bernard Buffet, Paul Aïzpiri, Michel Patrix, Michel Thompson, Paul Collomb et Walter Spitzer[3].

Il est ensuite membre fondateur du Salon Comparaisons, sociétaire ou exposant régulier des Salon d'automne, Salon de la Société nationale des beaux-arts, Salon des peintres témoins de leur temps, Salon des Tuileries.

Se partageant entre son domicile du 64, boulevard Soult à Paris et l'Indre-et-Loire, il meurt le dans le 12e arrondissement[5] à l'âge de 71 ans et ne profita que peu de temps de sa maison de Savigny-en-Véron qu'il venait tout juste d'acheter à son élève et ami, le peintre Roland Balme[6].

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Citations

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Réception critique et témoignages

« Certains amateurs apprécient les qualités classiques de cette peinture chaleureuse et sereine au graphisme très prononcé, à la composition bien affirmée. »

 Gérald Schurr[7]

« Il peint les aspects de la vie heureuse, dans des gammes claires et ensoleillées, une facture élégante et cependant robuste. »

 Dictionnaire Bénézit[8]

« Il ne proposait que des choses auxquelles on ne peut se heurter, n'étant que des nuages de couleurs. Le sensible était décanté jusqu'au rêve, il est clair que le malheur ne peut entrer dans ces jardins, où la lumière dissuade même toute intrusion de l'ombre… La seule violence était celle d'une porte rouge qui surplombait la crue des verts - rien qu'une note de gaieté un peu vive. Plus de résistance, pas même celle de la forme, le choc du visible est amorti pour que s'opère sa réconciliation avec l'imaginaire. Le monde apparaît sous son meilleur jour, celui qu'on n'attend plus… La jouissance elle-même offerte indemne de toute violence - tout, fleurs, arbres, jardin, forêts, bateaux, nous était donné d'un coup, tout était là dans le printemps du paradis. Que cachait cette magie qui faisait de notre monde un autre monde, cet instant éternel, était-il à saisir comme une dernière chance de bonheur ? Je fis l'éloge de Daniel du Janerand dans Critique, je lui fis parvenir, je fus déçu de ne pas avoir de réponse. Un matin, mon fils m'apporta une lettre — le faire-part de décès de Daniel du Janerand. J'appris qu'il était mort dans son sommeil. »

 François-George Maugarlone[9]

« Sa peinture peut être qualifiée de figurative, alors que très souvent son trait simplifié aurait pu le conduire à l'abstraction. Il est avant tout le peintre de la lumière et de la spontanéité. Classé parmi les peintres français figuratifs de l'École de Paris, il a fait partie du groupe d'artistes exposant au Salon de la Jeune Peinture. Jusqu'au dernier jour il a peint, allant de plus en plus vers une grande sobriété d'expression, de plus en plus à l'essentiel, vers ce qu'il ressentait profondément. Il est aussi habile dans les pastels dessinés sur nature que dans ses huiles plus travaillées en atelier, mais dans lesquelles la spontanéité et la lumière sont omniprésentes et magnifiées. »

 Philippe Jamault[10]

Hommage au peintre

À l'occasion de l’hommage rendu à son ami Daniel du Janerand, par la Société nationale des Beaux Arts, le peintre Maurice Boitel a écrit :

« Je ne peux, sans une grande émotion, revoir les toiles peintes en d'autres périodes que notre ami avait accrochées dans son atelier, comme la grande composition représentant une charrette espagnole, ou le bonheur (1955), son fils Philippe, enfant, tenant son vélo, Gilles, son deuxième fils, appuyé au mur, ou encore ce port breton si beau de matière et de luminosité, et cet admirable nu assis…

Daniel du Janerand a laissé plusieurs toiles inachevées dont une sur son chevalet : ultime témoignage ; jusqu'au dernier jour il a peint, allant de plus en plus vers une grande sobriété d'expression, de plus en plus à l'essentiel de ce qu'il ressentait profondément ; ses admirables pastels dessinés sur nature sont toujours là pour témoigner de la vigueur de son inspiration spontanée et magnifiée ensuite sur la toile; ces œuvres achevées nous transmettent un optimisme que souvent j'ai admiré ; optimisme qu'il conservait même dans ses épreuves de santé ; son dynamisme, son espoir, aidés par son grand talent, entraînaient vers un monde toujours meilleur; une lumière paradisiaque illumine le spectateur.

Daniel du Janerand, dans ses conversations sur notre art, notre vie, était toujours indulgent pour les autres, comme les plus grands. Autrefois, il y a longtemps, nous allions peindre ensemble en Brie. Je le vois encore devant son chevalet. Ces souvenirs anciens restent gravés en mon être, ces souvenirs que j'évoque encore aujourd'hui, de celui qui fut pour nous tous, un grand ami, un vrai peintre. »

 Maurice Boitel[11]

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Œuvres

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Peintures murales

Lycées et collèges, siège social de Thomson, bâtiments SNCF de Quimper.

Illustrations

Médailles

  • Eustache Le Sueur (1616-1655), 1975, médaille cuivre, diamètre 72 mm, Monnaie de Paris.
  • Monuments de la ville de Paris, 1983, médaille en bronze florentin émaillé polychrome, diamètre 140 mm, 906 grammes, tirage de 250 exemplaires[12].
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Expositions

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Daniel du Janerand a exposé aux États-Unis, en Angleterre, au Canada, au Mexique, en Russie, au Japon, en Italie, en Espagne, en Belgique, en Allemagne et en France : Paris, Lyon, Vichy, Valenciennes, Nantes, Amiens, Créon, Fougères, Rennes.

Expositions personnelles

Expositions collectives

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Collections publiques

Drapeau de l'Espagne Espagne

  • Musée d'art moderne (es) de Tarragone, Sans titre (femme assise dans un intérieur), huile sur toile[20].

France

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Collections privées référencées

  • Collection Henri Adam-Braun, Bateaux au port, gouache, 31 × 50 cm[25].
  • Collection Philippe Noiret, Parasol bleu, pastel, 22 × 27cm[26]

Récompenses

Notes et références

Annexes

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